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"Les chevaux sauvages", un étonnant premier roman signé Lucas Noveze

Une belle écriture et un ton juste qui lui donnent toute sa force

"Les chevaux sauvages", un étonnant premier roman signé Lucas Noveze

La chronique d’Elizabeth Neef-Pianon, membre du Cercle Livresque, nous fait découvrir Les chevaux sauvages, ce premier roman de Lucas Noveze (Le Lys Bleu).

 

Lucas est un jeune homme borderline.
Traumatisé par un manque d'enfance et des relations familiales bizarres, il erre de bar en bar, se drogue, se cherche, ne se trouve pas. Il y a tant de fantômes en lui. Et des doutes permanents qui empêchent ses choix. Heureusement il y a l'amitié indéfectible de Guillaume. Il y a surtout la rencontre avec Chloé, puis avec Quentin.

Le début de ce roman est très lourd, très noir. On navigue dans les milieux interlopes. A chaque page, c'est multitude de joints, de rails de coke, de vodka...
Lucas se complaît et se perd dans des ambiances malsaines, espère trouver l'oubli, ne trouve que le mal-être.


J'ai retrouvé un peu le même esprit que dans Les nuits fauves qui m'avait laissé un si profond malaise. Mais Lucas a des points de repère : la chambre et le toit où sa sœur Mila et lui se réconfortaient, Guillaume, Yembe un épicier africain sage et bienveillant... Lucas est parfaitement lucide sur sa personne.
Il a aussi beaucoup d'humour et des ressources enfouies qui lui maintiennent la tête hors de l'eau.

 
J'ai commencé à vraiment apprécier ma lecture à partir du moment où il a rencontré Chloé. L'histoire devient moins oppressante, moins négative. On sent poindre l'espoir. Tout cela est parfaitement bien écrit. J'ai apprécié l'élégance du style, la fluidité de l'écriture.
La finesse de l'auteur pour traduire pour traduire la « lose » la plus noire comme la vie qui sort du tunnel pour atteindre la lumière. Il est aussi crédible pour traduire l'un que l'autre. Les dialogues sont d'un ton très juste. Il a su rendre ses personnages touchants et attachants.

Le côté guide touristique de Paris m'a un peu agacée. Toutes les rues qu'arpentent les personnages sont citées. Mais, bon, ce n'est qu'un détail qui ne gâche en rien la qualité du livre.


Donc un très bon roman dans lequel je suis rentrée un peu à reculons, mais que j'ai de plus en plus aimé au fil des pages.
Une belle découverte.

© Elizabeth Neef-Pianon

 

Extrait de l’avis d’un autre membre livresque Michel Giraud.

 

[…..]La force et la faiblesse du roman sont son écriture à la première personne.

 

Axel se raconte, et le lecteur vit avec lui, en lui, ses nuits festives, ses réveils douloureux, ses échecs, ses relations difficiles avec les autres, ses angoisses, les traumatismes du passé, et parfois ses espoirs et moments de quiétude. Cela donne de la puissance au récit.

Le revers de la médaille, c'est que le texte paraît parfois complaisant : Axel semble accepter son sort, se trouve des excuses, mais il prend peu de recul, ne se remet pas vraiment en cause. Même lors de rencontres importantes, qui pourraient contribuer à modifier le cours de sa vie, il paraît accepter et subir plutôt que prendre sa chance à bras le corps... […]

© Michel Giraud

 

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