Nous sommes en 1860 dans le Missouri. Le petit Simon, dont la mère est morte et le père a disparu, vient de quadrupler son CE1. Alors son institutrice décide d’octroyer son diplôme à cet élève si attachant, pour l’encourager à « déployer ses ailes ». Le garçon a une idée étonnante : il a appris que les dindes valaient vingt fois plus d’argent à Denver, alors il va en acquérir mille et les transporter jusque-là !
Voilà le point de départ du roman de Kathleen Karr, qui est aussi celui de son adaptation en bande dessinée signée Léonie Bischoff. En se lançant dans La longue marche des dindes, l’autrice signe sa toute première BD jeunesse, deux ans après Anaïs Nin, sur la mer des mensonges qui avait valu le Prix du public au Festival d’Angoulême.
La longue marche des dindes (éditions Rue de Sèvres) est un road-trip au cœur d’une Amérique du XIXe que Léonie Bischoff nous présente sous un jour nouveau. Elle y dépeint avec une infinie tendresse Simon et ses compagnons de route, comme Bidwell Peece, un charretier alcoolique ou encore une jeune esclave en fuite du nom de Jo. Mais cette épopée souvent comique et rocambolesque n’élude pas la cruauté de l’époque : la petite Jo joue sa vie, et l’on comprend aussi le sort terrible qui a été réservé aux Indiens que nos héros croiseront. Et pourtant, dans tout cela, il y a l’espoir de trouver sa place dans le monde et, peut-être, de se choisir une famille…
Nous avons eu la chance de rencontrer et d’interviewer Léonie Bischoff, qui nous explique le plaisir qu’elle a eu à travailler sur cette BD jeunesse aux multiples niveaux de lecture.
Entretien avec Léonie Bischoff : « Le fil rouge de mes livres est la quête de liberté »
- Quels sont les éléments du roman qui vous ont convaincue de l’adapter ?
J’avais demandé aux éditions Rue de Sèvres un livre où il y ait beaucoup de nature et de plein-air. J’avais très envie de dessiner une histoire qui se passait principalement dehors et l’aspect western, au niveau des paysages et des décors, est une chose qui m’a séduite. Ensuite, ce qui a joué, c’est le caractère des personnages et la façon dont ils sont écrits, notamment au niveau des dialogues. Ils ont chacun leur voix et une façon de parler qui les rendent très attachants.
J’ai lu le roman deux fois avant de le dessiner et à la deuxième lecture, j’ai vu qu’il y avait des thèmes qu’on ne perçoit peut-être pas tout de suite car ils sont un peu plus subtils, mais qui vont totalement dans le sens de mes convictions sociales ou éthiques.
- Pendant ces lectures, avez-vous très vite intégré une vision de la forme que la BD pourrait prendre, ou alors vous vous êtes d’abord laissée porter par le récit ?
C’est toujours un petit peu biaisé quand un éditeur vous fait lire un livre, car on doit très vite se projeter et se demander si on s’imagine le faire ou pas. Je n’arrive pas à m’en détacher complètement et à avoir une lecture neutre, comme si le livre m’était tombé dessus. J’ai forcément un regard plus critique sur ce qui me pose problème. Là, honnêtement, la seule chose qui m’a un petit peu bloquée, c’est le fait qu’il n’y ait pas assez de personnages féminins intéressants dans le roman. Ils sont très clichés, avec la gentille maîtresse d’école, la méchante marâtre aigrie, la trapéziste un peu vulgaire et la damoiselle en détresse. Donc cela a été une de mes premières et seules demandes en fait, de changer le genre d’un des personnages principaux. Simon était trop emblématique pour les gens qui adorent le roman, et de toute façon je voulais travailler avec un personnage masculin.
Donc pour le personnage de Jo, qu’on rencontre assez vite dans le roman et qui a un rôle important, j’ai demandé si je pouvais en faire une petite fille, d’abord déguisée en garçon en raison de sa fuite. Il n’y a eu aucun problème, donc là j’ai su que l’ensemble pouvait bien marcher.
- Jo, justement, est un personnage extrêmement poignant. Qu’incarne-t-elle pour vous ?
C’est vraiment l’archétype de la quête de liberté. Dans tous les livres que j’ai écrits ou auxquels j’ai participé plus activement qu’en ne faisant « que » le dessin, il y a toujours ce fil rouge.
Je m’en suis rendue compte il y a peu de temps. Il y a ces personnages qui cherchent à avoir plus d’espace, de liberté que là où on les a casés. Jo incarne cela, avec tout le côté dramatique et horrible de l’histoire de l’esclavage. Ce n’est pas juste une liberté symbolique qu’elle recherche : sa vie est en jeu. Mais elle cherche aussi une place dans le monde et un rôle. C’est un peu la thématique de ce livre : chaque personne cherche, consciemment ou pas, à trouver son talent et sa place.
Ce que j’aimais bien avec Jo, c’est que ses talents sont typiquement masculins : la chasse, le maniement des fusils, la pêche… Elle est aussi très bonne musicienne, elle sait tailler des flûtes et cela donne l’idée qu’avec un couteau on peut aussi bien tuer que faire de l’art. Ce n’est pas l’outil qui compte, mais comment on s’en sert. C’est un personnage très riche, mais qui s’exprime par des petites phrases très factuelles, elle n’est pas dans la théorie. Il y a par exemple cette scène où elle râle parce qu’elle marche dans les fientes de dindes. Simon en rigole, et Jo lui fait remarquer que lui a des chaussures alors qu’elle est pieds nus. C’est une petite façon de montrer ce qu’est le privilège, qui est invisible pour la personne qui en bénéficie mais rend la vie beaucoup plus pénible dans une situation qui semble équivalente, vue de l’extérieur… Ce sont des choses qui sont amenées très doucement, sans grande théorie et sans enfoncer le clou.
Pour les jeunes lecteurs, je pense que cela peut planter des graines qui leur permettront simplement d’être attentifs, sans que cela soit théorisé ou matraqué. Se dire que si quelque chose est plus difficile pour cette personne, ce n’est pas parce qu’elle est bête ou n’essaie pas vraiment, mais pour d’autres raisons…
« Cette BD était tout ce qu’il me fallait
après Anaïs Nin. »
- En quoi votre travail sur La longue marche des dindes a-t-il été différent de ce que vous aviez fait par le passé, tant sur le plan scénaristique que graphique ?
Déjà, c’est mon premier album jeunesse : j’avais fait un peu d’illustration mais jamais de BD. J’ai essayé de faire un dessin un peu plus simple. Parfois, je me dis que j’ai tendance à en faire trop, à chipoter et faire des trucs trop réalistes qui en deviennent un peu rigides. J’ai essayé d’avoir un dessin plus souple, un peu plus rapide et spontané. J’ai aussi gardé certains côtés que j’aime beaucoup dans mon storyboard, quand je cherche des expressions. C’est toujours un petit peu plus caricatural, mais là je me suis dit que je pouvais me permettre d’en garder cela car c’est de la jeunesse. Il y a un aspect aventure et des passages assez comiques, alors je pouvais conserver ces petites exagérations qui donnent une énergie différente de ce que je fais d’habitude. Ça a été super agréable à faire, je me suis vraiment amusée !
Du côté des animaux, les dindons sont perçus comme des animaux laids, on peut aussi dire la même chose des mules si on les compare aux chevaux, il y a les dromadaires, ce petit chien bâtard… Toute une collection de personnages et d’animaux un peu moches, et pour qui c’est tellement facile d’éprouver de la tendresse qu’ils en deviennent mignons. C’est vraiment fun à dessiner !
- Pourquoi était-ce important pour vous de basculer sur un projet comme celui-ci ?
En fait, j’ai signé La longue marche des dindes alors que j’étais en train de finir Anaïs Nin. Il y avait déjà une question de sécurité de l’emploi : je suis en indépendante donc j’essaie toujours d’avoir un contrat signé avant d’avoir fini mon livre précédent. Anaïs Nin m’a pris beaucoup de temps, les thématiques étaient assez dures, sombres, et je sentais que j’allais avoir envie de quelque chose d’assez léger, où je pouvais me reposer sur le texte. Je n’avais pas de gros efforts d’adaptation à faire car le texte original est très bien. Il possède un côté assez simple, c’est une quête et une sorte de road-trip, les héros partent d’un point A, arrivent à un point B, rencontrent des personnages ou des obstacles en route… Scénaristiquement, c’était très charmant avec ce côté optimiste, bienveillant et plein d’espoir. C’était tout ce qu’il me fallait après Anaïs Nin.
- Chacun de vos projets sera-t-il en réaction au précédent ?
C’est possible, même si je ne choisis pas toujours exactement ce que je fais. Mais oui, je crois que plus ça avance et plus je vais avoir la chance de choisir. J’ai beaucoup de chance en ce moment, mais il y a des moments où j’ai simplement accepté ce qu’on me proposait. Parfois aussi, j’ai dû insister sur des projets jusqu’à ce qu’ils soient acceptés, pour finalement les réaliser à un moment où je n’étais plus aussi « à fond » que lorsque je les avais imaginés. C’est la vie, et à partir du moment où j’arrive à faire des projets qui me parlent et sur lesquels je trouve un point d’accroche, ça me va.
Ceci dit, c’est vrai que j’aime beaucoup changer d’univers et graphiquement aussi, je suis toujours en train de chercher. Je ne suis pas encore vraiment satisfaite de mon dessin, donc changer d’outils, d’ambiance ou de public-cible, cela me permet d’explorer d’autres choses et de ne pas rester bloquée dans des automatismes.
- Si l’on revient aux personnages, comment présenteriez-vous Simon au début du série ? Et pouvez-vous nous expliquer comment il évolue tout au long de sa quête ?
Simon prend petit à petit confiance en lui. Il a un gros atout dès le départ, qu’on comprend très vite : c’est quelqu’un d’hyper-optimiste. Il a une espèce de candeur et de bonne volonté, même avec les gens qui le traitent mal ou le méprisent. On sent qu’il ne prend pas vraiment ça pour lui. Quand tout au début du récit, il dit « Ma tante m’appelle "cervelle d’oiseau" », on comprend qu’il le dit de façon assez factuelle. C’est comme ça. Il n’en fait pas un drame et je pense que c’est une grande force. Il se dit : « je ne suis pas brillant, et alors ? ». Il ne se situe pas nécessairement sur l’échelle de valeurs des autres, il est un peu de côté.
Grâce à la confiance de Miss Rogers, il va déployer ses ailes et ensuite, c’est lui qui se retrouve dans la position de faire confiance aux autres et de leur donner cette chance. Et c’est là qu’il acquiert une sorte de maturité. Par exemple, il prend la responsabilité d’engager Monsieur Peece, ce charretier alcoolique dont tout le monde rigole un peu. J’ai l’impression que Simon a une sorte d’instinct pour sentir les gens. Certaines fois, il se fait avoir bien sûr, mais il a envie de voir le bon dans tout le monde. Et il tire aussi des leçons de ses erreurs…
- Malgré les obstacles rencontrés, des thèmes très forts se dégagent. Le sentiment d’appartenance, l’esclavage, la famille qu’on perd mais qu’on peut se créer… Comment fait-on cohabiter tout cela sans que cela devienne étouffant ?
C’est en très grande partie grâce au roman, qui présente toutes ces zones d’ombres de l’histoire et de la culture américaine. Il y a cette façon très factuelle d’exposer les choses sans jugement apparent, ce regard enfantin qui dit les choses telles qu’il les voit. Quand les enfants rencontrent des Indiens Potawatomis qui leur expliquent leur situation, les personnages blancs ou noirs sont évidemment choqués mais posent des mots très simples dessus. Cela permet de monter l’absurdité et l’énormité de la situation sans avoir multiplier les discours. Cette franchise enfantine permet de mettre le doigt sur des choses, là où d’habitude on tourne autour du pot. Monsieur Peece est un personnage plus âgé et lui a quelques notions, alors parfois il va expliquer un peu l’histoire des différents peuples aux enfants qui sont avec lui. Il a des jugements assez carrés mais n’est pas extrêmement cultivé alors il fait cela avec des mots assez simples, par exemple quand il dit que « toujours » dans l’esprit des Blancs, ce n’est pas la même chose que « toujours » dans l’esprit des Indiens.
Cela dit plein de choses en une phrase toute simple, c’est très chouette et c’est déjà dans le roman. Ça n’a l’air de rien à la première lecture mais quand on le relit, on comprend tout ce que cela sous-entend.
« La longue marche des dindes détourne autant
les codes du western que les codes de la virilité classique. »
- Vous parliez des Indiens Potawatomis et en fait les héros font de nombreuses rencontres, de personnes comme d’animaux, souvent maltraités eux aussi. L’ensemble véhicule une idée très forte de tolérance et d’ouverture au monde et à la Nature, était-ce un cap défini dès le départ, ou cela s’est-il fait naturellement ?
Cela s’est fait très naturellement. Ça a l’air un peu bête de le dire comme ça, mais ce sont des valeurs que je porte et que j’ai envie de transmettre, surtout quand j’écris pour la jeunesse. Je n’ai pas vraiment d’enfants de cette tranche-là dans mon entourage donc j’ai essayé de m’imaginer moi quand j’étais gosse, car j’adorais lire. J’adorais être dans des univers fictifs ou historiques et me projeter, passer la moitié de ma journée à rêvasser dans ces univers. J’ai essayé de retrouver cet état-là, et cette lectrice que j’étais à 11 ou 12 ans. J’ai cherché le plaisir de lecture. Pour moi, c’était évident que la lecture était un plaisir, mais pour plein d’autres enfants ce n’est pas le cas. Donc j’essaye de faciliter cela, pour qu’on puisse plonger dans ce petit monde.
Cela passe par la couleur aussi, je voulais sortir du côté terre de sienne, poussière, camaïeu de jaune qu’on retrouve dans beaucoup de westerns. Je voulais proposer d’autres choses et j’ai regardé pas mal de peintures. Il y a eu beaucoup de paysagistes américains à cette époque-là qui faisaient des choses très impressionnistes, avec des couleurs super kitsch et assez inattendues. Je me suis fait une immense galerie d’images que j’adore, je vais régulièrement la regarder et elle fait du bien aux yeux.
- Vous parliez de votre enfance, quelle jeune lectrice étiez-vous ?
Je lisais beaucoup de BD classiques justement. J’adorais les Lucky Luke et je m’identifiais à lui. Et bien sûr les Tintin, les Astérix… Après, j’ai découvert les Thorgal, je lisais aussi beaucoup Adèle Blanc-Sec qui me terrorisait et que je n’avais pas trop le droit de lire parce que j’en faisais des cauchemars ! Je ne comprenais pas la moitié des dialogues mais j’adorais l’ambiance « cabinet de curiosités », les salamandres empaillées… Et puis, c’était une héroïne aussi. J’aimais aussi ça dans Thorgal d’ailleurs, parce qu’il y avait Kriss et Aaricia. Je me rends compte que dans les années 80, il n’y avait pas tant d’héroïnes que cela. Plus tard, j’ai lu et adoré les Agrippine de Claire Bretécher.
Côté romans, je lisais un truc qui justement était assez western et s’appelait Mon amie Flicka. C’est une série de romans américains qui se passent dans un ranch du Wisconsin. Je lisais L’Etalon noir, la Bibliothèque verte… J’aimais les histoires de chevaux et je retrouvais cette liberté, ces paysages dans tous ces livres.
- Est-ce que vous aviez aussi envie ici de revisiter le rêve américain ? Vous nous parliez de Lucky Luke qui déjà jouait avec ces codes…
Oui, mais cela restait très masculin quand même, et il y avait un aspect individualiste ou capitaliste même si c’était pris avec beaucoup humour. Ce que j’aime dans le livre La longue marche des dindes et dans la BD, c’est que cela détourne autant les codes du western que les codes de la virilité classique. Simon est fort physiquement, ce qui est un attribut classique, mais il n’a aucune peine à admettre qu’il ne pourra pas tout faire tout seul. Déjà, cela met le doigt sur le mythe fondateur du self-made-man américain : Simon n’a aucun souci à aller chercher la personne qui pourra l’aider.
Bien sûr, Simon cherche à vendre ses dindes et à survivre dans un système qui est déjà capitaliste, mais ce qu’il va trouver, c’est avant tout l’amitié et une famille qu’il choisit. C’est une petite société de gens qui, pour diverses raisons, sont tous rejetés, mis de côté, ou maltraités. Ils vont se trouver leur petit coin de paradis et se créer une nouvelle société…
Propos recueillis par Nicolas Zwirn
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Romain Ambrosini ; Sophie Guérineau ; Vanessa Rioli ; May The Bookshowl
Une BD qui plairais bien à mon fils , il adore depuis tout petit se genre de lecture , à découvrir
Bonjour, je pense que je craquerai sans problème ! pour ce road trip surprenant au très beau graphisme, et à l'histoire qui a l'air géniale !
J'aimerais offrir cette très belle BD à mon fils qui a lu et beaucoup aimé le roman. Ce sera forcément une autre et belle différente lecture, dans les dessins, les couleurs, la densification des personnages comme Jo, le tout porté par de belles valeurs. Ce sera vraiment un réel plaisir d'admirer tout le talent personnel et creatif de Léonie Bischoff à chaque page.
Bonjour
J'ai envie de découvrir l'Amérique telle que Léonie Bischoff l'a imaginée et l'histoire du petit Simon qui est plus malin que certains l'imaginent à mon avis...
Bonjour,
La lecture de l'interview de Léonie Bischoff me donne très envie de découvrir cette autrice de BD que je ne connais pas encore, pour les 2 motifs suivants :
- la qualité, la finesse et la douceur des couleurs des illustrations de la 1ière page de couverture ;
- L'originalité du thème de l'histoire. En effet, un enfant promenant des dindes faire un voyage, ce n'est pas fréquent !
Bonne journée et joyeux Noêl à tous
Bizarrement, à la lecture de l'interview, j'ai pensé à deux films :
* "La vie, l'amour, les vaches", une comédie avec Billy Crystal, où une bande de quadra en perte de sens décide d'accompagner un troupeau de vaches au fin fond du Far West
* "Une histoire vraie" de David Linch, Alvin traverse la moitié des US, en tondeuse à gazon, pour retrouver son frère avec qui il s'est brouillé il y a plusieurs années...
Dans un cas comme dans l'autre, hormis l'aspect "On the road again", je ne suis pas bien sûr des comparaisons possibles avec l'album de Léonie...
Pour mettre du sens sur mon erreur, je lirais bien cette épopée aviaire.
A l'attaque des "dindons de la colère" !?
Léonie Bischoff a décidé d'ajouter un personnage féminin au récit, comme Pénélope Bagieu dans son adaptation de "Sacrées Sorcières". Pour aider à l'identification des jeunes lectrices, ça semble une bonne idée. J'ai deux jeunes lectrices qui ne demandent qu'à s'identifier :)...
Bonjour et merci pour ce concours :)
Je tente ma chance pour cette BD qui me rappelle un peu l'esprit de Tow Sawyer. J'ai bien le graphisme et les couleurs, ça attire l'oeil :)
Merci !
Je serais ravie de lire cette BD car je me demande comment on passe d'Anais Nin à une épopée western avec des dindes;-)
Une ode à la liberté et à la nature, un travail de fond pour avoir des personnages qui collent avec un message (j'aime que Léonie Bischoff ait voulu un personnage féminin fort), cette BD jeunesse donne envie de se plonger dans l'univers de Simon, de la petite Jo et de tous les autres.
Je participe avec plaisir !
Je tente ma chance! Le graphisme est très attrayant, et l'histoire aussi! Ce petit bonhomme qui quadruple son ce1 m'interpelle, car il a l'air d'être un fin commerçant! :)
Pour l'offrir à mon fiston , passionné de BD et pour l'histoire de l'enfant qui cherche sa place ...
Graphisme attrayant de plus .
Agréable fin d'année à vous !!
J'adorerai lire cette BD pour son histoire qui semble amusante et pour revenir un peu dans ma jeunesse de cancre !
J'ai découvert Léonie Bischoff avec le roman graphique 'Anaïs Nin : sur la mer des mensonges'. Je suis donc très curieuse de retrouver cette autrice et illustratrice dans un tout autre contexte, une bd jeunesse. Qui plus est, je trouve la thématique d'un enfant amenant des dindes faire un périple sur de nombreux kilomètres extrêmement originale !
Je tente ma chance une très belle histoire qui donne vraiment à lire
Oh quelle envie de découvrir et faire découvrir cette BD à mon fils qui est plutôt "les légendaires" et les mangas...
Et cette pèriode américaine qui me fascine... les indiens, la difficulté de s'en sortir et encore plus quand on est enfant...
Chouette histoire ! Très envie de lire cette BD !
Les dessins sont splendides , je tente ma chance
Le décor les personnages, la petite anecdote dans l'interview sur les fientes de dinde, et son sens subtil. Les couleurs orangées sont très belles. Et puis je cherche toujours des bd jeunesse pour les CM! Avec des filles dans les personnages principaux. J' ai vu cette BD en librairie, elle me plaisait mais j'avais déjà pris le grimoire dElfie...
Le titre est génial, et le fait que le thème central soit la liberté m'attire tout particulièrement
Bonjour,
Ça me changera de la vision du Far West dépeinte par Lucky Luke, que j'adore.
Ce personnage qui ne réussit rien et qui trouve une bonne idée pour s'épanouir, j'aime bien.
Cette BD a l'air de montrer de beaux paysages americains, ça m'attire beaucoup. Merci pour ce concours !
Les inspirations de Léonie Bishop et le fait qu'elle casse les codes me donnent envie de faire découvrir cette BD à mon fils afin de lui apporter un autre point de vu sur la société. Qui que nous soyons nous avons besoin les uns des autres...
Alors rien que le titre et le résumé me donne terriblement envie de lire cette BD. Je tente ma chance pour la découvrir.
Je participe car j'aime beaucoup les graphismes et la couverture. Et c'est peut être superficiel, mais c'est souvent au coup de coeur graphique que je me lance
La description de Jo, personnage qui a l'air d'être hyper attachant et fort. Je suis super curieuse de découvrir cette BD et cette auteure (que je ne connais pas)
Je participe au jeu concours. Les graphismes tout en couleur m'attirent. Le titre est déroutant et l'histoire modernisée de Tom Sawyer me donnent envie de lire la bd très vite ;-)
Bonjour,
Merci pour ce concours et cette super interview. Je tente ma chance car j'ai énormément aimé le roman graphique "Anaïs Nin, sur la mer des mensonges" et je suis très curieuse de découvrir les illustrations de Léonie Bischoff dans un autre registre. L'histoire et les thématiques abordées me parlent beaucoup.
Bonne journée,
Clémentine
Bonjour, je participe car c est une période historique que je connais peu et souhaite m y intéresser
Très mignonne couverture ! Bien envie de lire ce joli livre ! Merci pour le concours et je croise les doigts !
Très envie de découvrir cette BD teintée de Western et de la partager avec mes garçons.
Un roman graphique que j'adorerai faire découvrir à ma crevette: les illustrations ont l'air très belles, l'intrigue permet d'en apprendre plus sur l'histoire des Etats-Unis, le héros véhicule des valeurs positives et le tout promet de souffler un vent de liberté. Que de qualités ! :)
J'aimerais beaucoup lire cette bande dessinée, car elle semble traiter de beaucoup de sujets intéressants.
Un roman graphique pour la jeunesse, que je pourrais donc partager avec mes enfants... Un enfant différent soutenue par une enseignante qui voit en lui au delà de résultats scolaires...Un road trip dans les USA du XIXe siècle... Tout m'attire vers ce roman graphique.
Bonjour, je vous remercie de me permettre de participer à ce concours ; quelle belle bd qui permettrait aux enfants de découvrir l'histoire méconnue de l'Amérique.Les graphismes, le style de dessin donnent envie d'ouvrir cet ouvrage et de s'évader avec ses héros.Belles lectures à tous et belles fêtes de fin d'année.
C'est exactement le type de BD inspirantes que j'aime lire avec mes filles! Je participe donc volontiers!
Bonjour
Une jolie BD pour Noël. Quoi de mieux ! Merci pour ce concours et bonnes fêtes de fin d'année
Morgane
Bonjour, la BD plairait vraiment bcp à ma fille Juliette : décor, sujet, les illustrations ...Je tente ma chance pour elle ;)
Nouvelle passion pour la BD jeunesse. Hâte d'en découvrir de nouvelles. Merci !
Bonjour.
S'il vous plait, je souhaite participer.
Merci.
Les couleurs m'attirent.
Le dessin est simple mais beau! Cette BD doit se lire d'une traite!
Je tente ma chance !
Je suis vivement intéressée par la littérature jeunesse et ce serait la découverte d’une adaptation.
Parce qu'avec cette BD Léonie Bischoff souhaite redonner goût à la lecture aux enfants et ceci me parle beaucoup puisque c'est la mission la plus importante de mon métier
Je tente ma chance ! Les couleurs m'attirent.