Heureux lauréat du Prix Orange du Livre 2023, Paul Saint Bris, neveu de Gonzague, a profondément séduit le jury grâce à son premier roman L’allègement des vernis (éditions Philippe Rey).
Le romancier y questionne notre rapport aux images tout en construisant une intrigue autour d’un monument de l’art européen et de sa restauration : La Joconde de Léonard de Vinci.
De ses personnages remarquablement travaillés à notre rapport à la beauté, rencontre avec le romancier.
Interview de Paul Saint Bris, Prix Orange du Livre 2023 pour L'allègement des vernis
- Vous êtes directeur artistique dans la publicité et photographe, est-ce qu’un roman autour de la figure emblématique de la Joconde allait de soi ?
Paul Saint Bris : « Il y a un lien très fort entre mon activité professionnelle et l’écriture de ce roman. Il tient en une forme de désenchantement que je vis parfois dans mon métier quand je crée des images et qu’elles ne vivent que quelques heures sur les réseaux sociaux. Je trouve incroyable la vitesse à laquelle on les produit et on les consomme : - est-ce que l’on est réellement capable de s’arrêter sur l’une d’entre elles ? Dans ce contexte, notre époque est-elle en mesure de créer des images capables de survivre 500 ans comme les grands chefs-d’œuvre de la Renaissance ? J’ai commencé à m’intéresser à la restauration de tableaux d’une part parce qu’elle comporte une véritable question philosophique gravitant autour du temps - peut-on l’arrêter voire le remonter ? – et d’autre part pour la tension dramatique susceptible de naître d’une confrontation entre le créateur d’une œuvre et la personne en charge de la maintenir en état. L’idée de la Joconde est venue plus tard car je souhaitais également parler de notre rapport au changement dans une époque en profonde mutation. Pour cela, j’avais besoin d’un tableau avec un enjeu qui puisse être compris par tout le monde. Si j’avais choisi un Bronzino ou un Titien, il n’y aurait pas forcément eu la même résistance au changement. »
- Au fil du livre, on rencontre de nombreux personnages qui déploient leurs regards distincts sur notre époque. Quel était le but de cet éventail ?
PSB : « Pour un auteur comme pour un lecteur, le roman est un exercice d’empathie. Il n’y a pas mieux que lui pour donner à comprendre un point de vue divergent ou se mettre dans la peau d’un autre. Si l’on souhaite conforter son opinion, on lit des tribunes ou des essais mais le roman permet de déployer le gris entre le blanc et le noir. Pour ma part, c’était vraiment important d’avoir différents personnages, différents rapports au temps ou à la nostalgie et montrer que rien n’est simple dans la vie. La plupart d’entre nous ne sont pas des monolithes de pensées. On peut être conservateur sur un point et progressiste sur un autre. Par exemple, le personnage d’Aurélien est conservateur mais pas réactionnaire, il veut faire partie de l’époque moderne mais quelque chose l’en empêche. Il porte le fardeau de la nostalgie, mais d’autres personnages dans le roman en sont complètement affranchis et sont des contre-points salutaires.»
- Sans faire preuve de manichéisme, peut-on dire que deux écoles s’opposent dans L’allègement des vernis ?
PSB : « Bien sûr. Cette confrontation progressisme / conservation court dans tout le roman et travaille tous les personnages, sauf Homéro qui semble au-dessus de la question. Aurélien est totalement bousculé par la modernité que Daphné incarne. Et si à première vue, on pouvait la juger futile, on comprend plus tard qu’elle poursuit un but finalement assez louable puisqu’elle cherche l’universalité en ouvrant le Musée du Louvre au monde entier par tous les moyens. Je suis assez fasciné par les personnes qui, comme elle, embrassent la modernité sans réserve, sans la remettre en question, au premier degré.»
- L’intrigue s’appuie sur tout un substrat parfaitement documenté afin d’évoquer la Joconde et le milieu très clos des conservateurs de musée. Sur quoi vous êtes-vous appuyé pour construire cet aspect du roman ?
PSB : « « En ce qui concerne la restauration, je me suis beaucoup documenté à partir de livres, certains rares qui ont fait l’objet de véritables quêtes. Pour le milieu du musée et des conservateurs, j’ai glané ce que j’ai pu et j’ai imaginé le reste. Certaines de ces suppositions se sont avérées plus tard. Par exemple, lorsque j’ai commencé à écrire, Jean-Luc Martinez était président-directeur du Louvre. C’était assez naturel d’imaginer qu’une femme lui succéderait et Laurence des Cars a été nommée. Dans la même idée, on commençait à parler du rôle de McKinsey durant la crise sanitaire. J’ai supposé que s’ils agissaient dans la santé, pourquoi n’agiraient-ils pas dans la culture ? En faisant par la suite des entretiens pour le roman, j’ai réalisé que oui, cela fait partie d’un mouvement global qui pousse les grandes institutions à être dirigées comme des entreprises privées car elles reçoivent moins de fonds de l’Etat et doivent déployer des stratégies économiques afin de subsister. Elles payent des salaires en fin de mois et doivent équilibrer leurs comptes, tout ce mouvement s’appelle le new public management (ndlr : La nouvelle gestion publique). On imagine nos institutions culturelles loin de ces problématiques alors qu’elles font partie de leur réalité. »
- Vous évoquez les entretiens justement, comment avez-vous procédé ?
PSB : « J’ai fait les choses à l’envers et j’en suis finalement heureux. Durant l’écriture du livre, l’idée d’interroger des conservateurs maturait en moi mais je n’osais pas forcément les affronter, je ne me sentais pas prêt. Une fois le roman terminé, j’ai ressenti davantage de légitimité à pouvoir le faire. C’est un milieu plutôt fermé, assez politique et hiérarchisé, je souhaitais arriver avec une documentation solide. J’avais écrémé beaucoup de questions basiques pour lesquelles j’avais trouvé des réponses ailleurs, j’ai donc pu leur en poser des bien plus fines; notamment sur les différences de mentalités entre les générations de conservateurs, leur perception du new public management et toutes ces mutations profondes qui agitent le musée. Leurs réponses étaient très nuancées et ils ne sont pas dans des tours d’ivoire. Pour autant, c’est un monde en soi dans lequel on vit au milieu d’images du passé et cela laisse à se demander si dans ce contexte singulier, on peut aussi être un homme ou une femme du présent… »
- Ce roman ne serait-il pas hybride, lui qui semble osciller entre le romanesque et l’essai philosophique ?
PSB : « Oui, tout à fait. En tant que lecteur, j’aime le romanesque mais j’aime aussi apprendre au fil des pages. J’ai besoin d’une intrigue, de personnages forts, enlevés, poétiques, pour avoir envie de continuer le livre, mais aussi d’y trouver en tant qu’auteur et lecteur plusieurs niveaux de lecture. L’allègement des vernis a effectivement une dimension philosophique. J’évoque la place de l’image dans nos vies, notre rapport à la beauté et le fait que nous ne sommes pas tous égaux devant la nostalgie : certains en éprouvent plus que d’autres, par nature, par disposition de caractère, parce qu’on leur en a donné le goût aussi. La nostalgie peut nous paralyser tout en étant un merveilleux carburant de l’imaginaire. Il faut arriver à l’apprivoiser.»
- Quel a été le personnage le plus audacieux à construire dans ce premier roman ?
PSB : « Peut-être que les lecteurs s’attendront à ce que je réponde « Homéro » mais il m’a été très naturel de le construire. En revanche, Aurélien a constitué un réel défi car l’enjeu principal était de faire comprendre que ce n’est pas un réactionnaire et qu’il a tout de même un désir d’appartenance au monde présent. Il est dans un entre-deux nécessitant un travail d’écriture délicat.»
- Le titre du livre comporte-t-il un double sens ?
PSB : « Bien sûr, c’est un titre métaphorique. D’un point de vue esthétique, on est parfois tenté de dire que c’était mieux avant. On peut être subjugué par la beauté et l’atmosphère des années 60 telles qu’elles sont rendues au cinéma, mais c’est un piège. On n’en voit qu’une partie mûrement choisie. Le regard se travaille et doit parfois « s’alléger » face à la nostalgie. Aurélien est directement concerné par ce titre car il se doit de comprendre la beauté du monde actuel. On la trouve partout, même dans le spectacle d’une auto-laveuse !»
- Ce projet d’écriture était une impulsion, ou bien au contraire le fruit d’une longue réflexion ?
PSB : « Difficile à dire. A un moment, j’ai compris que cette histoire avait un potentiel pour exprimer plus que ce qu’elle raconte au prime abord, qu’il y avait en elle cette profondeur que j’aime lire dans les romans des autres. Lorsque l’on commence à travailler et entrer dans la fabrique du roman, on s’émerveille de voir grandir un véritable monde que l’on nourrit de passions et de réflexions. Je me suis replongé dans la peinture italienne de la Renaissance, c’était très inspirant. Est ensuite arrivé le moment où j’ai dû chercher une spécialité pour mon conservateur. Il ne pouvait pas être expert de Léonard de Vinci car il n’aurait pas eu de raisons d’être contre une restauration dans l’état actuel des choses. J’ai alors réalisé qu’on ne parlait plus tellement d’Andrea del Sarto et j’ai découvert en lui un réel jumeau d’Aurélien. C’était un immense peintre mais arrivé après les grands maîtres de la Renaissance et avant les maniéristes. Il était entre deux générations et avait une femme dont il était fou amoureux et qui ne le lui rendait pas vraiment, comme mon personnage principal. C’est passionnant de voir la façon dont on peut créer des boucles et enrichir un roman à l’infini. »
- Est-ce que cette façon d’écrire, à mi-chemin entre deux genres, sera le marqueur de vos futurs projets d’écriture ?
PSB : « J’aimerais beaucoup, si des thèmes incarnés se présentent à moi. Je viens de terminer le roman de Gaspard Koenig, Humus, qui nous parle de vers de terre tout en décrivant les problématiques sociales et économiques de notre époque. J’ai l’impression d’être entré dans une empathie nouvelle avec les vers de terre tout en étant amené vers une réflexion profonde sur l’état du monde actuel. J’aime les romans qui parlent du contemporain. Je crois que le talent est de trouver l’universalité dans des histoires singulières qui disent quelque chose sur l’époque, cela crée une réelle résonance entre l’auteur et le lecteur qu’il me plairait de reproduire dans le futur. Je crois que c’est particulièrement pour cette raison que les lecteurs ont également aimé lire L’allègement des vernis. »
Propos recueillis par Marie Jouvin
On aime, on vous fait gagner L’allègement des vernis, de Paul Saint Bris
Tentez votre chance pour gagner des exemplaires de L’allègement des vernis, de Paul Saint Bris, publié aux éditions Philippe Rey.
Pour participer, dites-nous ce qui, dans cette interview, vous a donné envie de découvrir ce roman.
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Bravo aux gagnants ! Vous recevrez votre livre dans les prochains jours :
Claire COLLAS ; GigiFP ; Ninie ; unebalancoirepourlesetoiles ; Lecteurenserie ; charlene_bzh ; Cellekili ; Chassanis Danièle ; ddanso ; Morgane Maelou
Se livre est très tentant ,on lit de très bonne critique ,un plaisir de le lire ,et une decouverte sur la Joconde un vrai plaisir bien sur
Bravo à Paul Saint Bris pour ce prix ! J'ai très envie de découvrir son roman pour sa forme hybride, entre le roman et l’essai philosophique. Les écrits empruntant plusieurs styles me plaisent particulièrement.
Merci pour ce concours !
Bonjour je participe car ce roman autour de la conservation des peintures et découvrir aurelien me tentent beaucoup. Une immersion dans les musées est toujours une bonne idée
Merci pour ce concours
Morgane
Je tente ma chance pour la dimension philosophique de l'oeuvre !
Romanesque , philosophique, intrigue ...cela me tente !
Je participe pour gagner ce livre original
Romanesque , philosophique, intrigue ...cela me tente !
Je participe pour gagner ce livre original
"L'allègement des vernis", le titre interpelle. Dans cet interview deux points intéressants :
- la restauration de tableaux. Moi qui cours les expos, les musées à admirer des œuvres d'art. Découvrir l'envers du décor, ce serait instructif. Que se passe-t-il en coulisses ?
- le changement. Lire le roman nous dira si les acteurs notamment Aurélien dispose d'armes efficaces pour faire face aux turbulences.
Merci pour ce jeu concours.
J’ai beaucoup entendu parlé de ce roman , que j’avais mis sur ma wishlist . En lisant cet entretien je m aperçois qu il faut vraiment que je le lise , le contenu est d’une richesse ! J’ai envie d en savoir plus sur ce monde très fermé et peu accessible des conservateurs de musée . C’est ça la magie des livres toujours en apprendre plus en se divertissant
J’aimerais découvrir ces deux personnages que tout semble opposer, la confrontation de leurs idées et de leur vision du monde.
Bonjour j'aimerais beaucoup découvrir cet auteur et la thématique de son roman m'intrigue ....Je participe
J'avais lu les deux livres conseillés par cat auteur, nous avons beaucoup de goûts en commun. J'ai beaucoup entendu parler de l'allègement des vernis, j'aimerais beaucoup le découvrir. Merci pour cette belle mise en avant d'un auteur discret
Bonjour,
toute l'interview est passionnante, mais la remarque de l'auteur : "Je crois que le talent est de trouver l’universalité dans des histoires singulières qui disent quelque chose sur l’époque, cela crée une réelle résonance entre l’auteur et le lecteur qu’il me plairait de reproduire dans le futur." me paraît particulièrement juste et inspirante. Elle me donne une forte envie de le découvrir.
Merci Lecteurs.com pour ce concours !
L'explication énigmatique autour du titre "L’allègement des vernis" m'intrigue et me donne envie de lire son livre et je rejoins sa recommandation de lecture car j'avais adoré "Humus" de Gaspard Koenig. La couverture du bouquin est magnifique également !
Très envie de découvrir ça !
Bonjour, j'ai beaucoup entendu parlé de ce roman. J'aime les premiers romans, c'est la découverte d'une histoire, d'un auteur et d'une nouvelle plume. Cette interview est très intéressante sur la genèse de ce roman. Ce mélange roman et philosophie m'intrigue. Je tente ma chance et merci pour ce concours
Alors, je ne joue pas. Je possède déjà le roman dédicacé et tant aimé. Lu dans le cadre de ma participation au "Comité du côté de chez P.O.L. 2023, j'étais tout de suite tombé sous le charme de ce superbe roman. Bonne chance à ceux qui tentent leur chance et merci à Marie pour cette interview d'un grand intérêt.
Bonjour et merci pour ce concours.
Bizarrement je n'avais pas entendu parler de ce roman et c'est en allant sur les MOOC de la Fondation orange que j'ai dérivé par ici ;-) Bref, j'ai lu avec intérêt l'interview de l'auteur et ce qui m'intrigue c'est le mélange entre œuvre romanesque et essai philosophique autour d'un thème déjà passionnant en soi, l'art ! J'ai envie de voir le résultat de ce mélange, je tente donc ma chance !
Une histoire sur la Joconde, ça me tente beaucoup. Et puis j'aimerais en apprendre plus sur la restauration d'art surtout que l'auteur s'est bien documenté pour écrire son roman
merci pour cette proposition intéressante de lecture
Bonsoir,
J'ai très envie déouvrir ce roman primé
Bonne semaine à tous
Bonjour et merci pour ce nouveau jeu;
Je tente ma chance afin de gagner : "L’allègement des vernis" de Paul Saint Bris.
Merci pour ce roman qui sera une découverte me concernant
très envie de le découvrir, grace aux différents avis sur ici notamment. Les romans poétiques sont parfaitement ce qui m'anime et je serais ravi de lire la plume de l'auteur.
En lisant cette interview, mon envie de lire L'allègement des vernis n'a fait que grandir. Ce qui m'a le plus attiré est le lien de l'auteur avec l'histoire : raconter du romanesque tout en restant un publicitaire qui souhaite comprendre l'opposition du conservatisme face au progressisme. Cet aspect philosophique qui rapproche l'histoire d'un essai lui offre d'autant plus de profondeur, et je serais ravie de lire ce livre pour vous donner mon avis à ce sujet sur mon compte Bookstagram @dearlaury.
Merci pour cette belle opportunité !
Cet interview me donne envie de lire ce roman, ce livre ressemble a un puzzle avec chaque pièce indépendante quoiqu'indispensable parce que formant un tout, une sorte de carte mentale ayant pour objet, la très célèbre Monna Lisa, et pour problématique, sa restauration, et tout ceux qui y sont étroitement liés : personnages historiques, protagonistes, public, éléments contestataires, et employés du Louvre.
Ce que j'ai préféré dans cet interview, c’est ce qu'il dit sur les personnages, et la force d'un roman de pouvoir confronter différentes visions, de donner à voir le gris, et de créer de l'empathie chez le lecteur.
Ce roman est dans ma liste d'envie depuis longtemps, cela serait un beau cadeau.
Merci pour cet interview très intéressant
J'aimerai beaucoup lire l'allègement des vernis pour pouvoir apprécier la peinture d'une autre manière et découvrir la plume de cet auteur. Et puis, j'ai prévu de rencontrer l'auteur en début d'année prochaine, j'aimerai donc beaucoup avoir un exemplaire de ce roman.
Comme j'aimerais avoir ce livre dans ma bibliothèque ! L'interview que vous nous proposez trace en creux le portrait d'un écrivain sensible et délicat, comme semble l'être ce roman. J'aime la manière dont peuvent s'articuler fiction/essai. Passionnée par Histoire de l'Art, je suis curieuse de voir comment l'auteur peut revisiter le grand mythe de la Joconde.
Mon attention a été attirée par la nouvelle gestion du musée ("new public management) dont j'ignore tout. Moi qui suis une lectrice de la collection "Ma Nuit au musée" chez Stock, je serais vraiment heureuse de découvrir "l'envers du décor"...
Merci chers lecteurs.com
Je suis très sensible à tout ce qui concerne l'art. Ce qui m'intéresse en premier lieu dans "l'allègement des vernis", c'est la dualité modernisme/conservatisme, et aussi la Joconde que beaucoup d'entre nous ont découvert dans les livres d'histoire !
Le titre a d'abord attiré ma curiosité .
Apres avoir lu l'interview je pense que ce livre sera porteur de nombreuses réflexions sur notre rapport au temps , à l'image , à l'art ...
Envie de le découvrir .
Bonjour,
Paul Saint Bris.
Merci
Après avoir lu l'interview, j'ai l'impression qu'on apprend beaucoup à travers
ce roman. Plonger dans le domaine de l'art me conviendrait parfaitement ces temps-ci et réfléchir aussi sur le monde de l
'image actuel. Bref, je tente ma chance et vous remercie pour ce concours.
Bonsoir,
Merci beaucoup, forcément très tentée par ce roman qui a l'air vraiment passionnant. Ce qui fait particulièrement écho en moi dans l'interview de l'auteur, c'est l'aspect très documenté sur le milieu très clos des conservateurs de musée.
Très bon week-end.
C est une belle découverte il me tente beaucoup à lire , très prenant ,est les éloges sont tout à son honneur bien sure je tente ma chance
Pleins de réflexions pertinentes tout au long de cette interview, notamment sur le fait que le roman permet de confronter plusieurs point de vue. Je trouve cela très intéressant et surtout enrichissant.
Le roman permet d'élargir les horizons et les esprits. La restauration de La Joconde, tout un programme qui promet de belles heures de lecture.
Bonjour et merci pour ce nouveau jeu/concours,
Je tente ma chance afin de gagner : "L’allègement des vernis" de Paul Saint Bris.
Le milieu de l' art m'a toujours passionnée, alors un roman à plusieurs niveaux de lecture, aussi bien documenté qui nous emmène dans les pas des conservateurs de musées et qui construit une intrigue autour de la Joconde, ne peut qu'éveiller ma curiosité et mon avidité.
Bonne chance à toutes et à tous et belles lectures.
Bonjour,
Je suis curieuse de découvrir ce roman qu'il dit entre l'essai et romanesque.
La façon dont l'auteur parle de son cheminement, son inspiration m'attire particulièrement.
Et puis, bien sur l'oeuvre dont il est question.
Merci pour votre attention,
Bonne journée
Bonjour, Mme, M.
L'intérêt que suscite ce roman est de plusieurs ordres, mais les plus marquants, pour moi, sont là démarche de l'auteur qui a préferé écrire avant d'interroger les museologues ce qui a donné plus de raffinement au texte, puis la poésie et la philosophie qui se dégagent dans ses personnages jusqu'au titre L'allègement des vernis... Très beau et profond.
Je serai heureux de gagner ce livre, de le lire et le partager.
Bien à vous.
Plusieurs points me donnent envie de lire ce roman.
j’aime particulièrement l’équilibre entre le romanesque et la réflexion
un personnage complexe dans l’entre-deux comme Aurélien
le fait que l’auteur apprécie le roman de Koenig, Trouver l’universalité dans des histoires singulières
Et puis, j’avais très envie de lire ce roman avant cet interview et avant ses prix littéraires
Ce serait donc une belle occasion et un beau cadeau de Noël. Merci pour ce concours et cet interview.
Tous les romans qui ont pour toile de fond ou thème principal l'art me passionnent surtout s'ils sont bien documentés comme semble l'être "L'allègement des vernis"
Tous les romans qui ont pour toile de fond ou thème principal l'art me passionnent surtout s'ils sont bien documentés comme semble l'être "L'allègement des vernis"
Tous les romans qui ont pour toile de fond ou thème principal l'art me passionnent surtout s'ils sont bien documentés comme semble l'être "L'allègement des vernis"
Tous les romans qui ont pour toile de fond ou thème principal l'art me passionnent surtout s'ils sont bien documentés comme semble l'être "L'allègement des vernis"
Ce roman m'intrigue, avec sa dimension philosophique soulignée par l'auteur. J'aimerais beaucoup le lire !
Quand un mythe artistique rejoint la réflexion philosophique, quand l'image se fait roman. Impatiente de découvrir cet objet littéraire atypique.. Merci par avance !
Je l'ai lu, ce fut un régal d'érudition, de drôleries. Je comprends qu'il ait gagné ce beau prix
Bonjour,
J'ai eu l'occasion de visiter l'exposition Léonard de Vinci au Louvre avec un des négociateurs. Ce roman me ferait un complément.
Il a eu ce prix, gage de qualité, je le découvrirais donc volontiers!
"En tant que lecteur, j’aime le romanesque mais j’aime aussi apprendre au fil des pages. J’ai besoin d’une intrigue, de personnages forts, enlevés, poétiques, pour avoir envie de continuer le livre, mais aussi d’y trouver en tant qu’auteur et lecteur plusieurs niveaux de lecture. "
C'est tout moi.
Et puis, ma collègue Maud m' a vanté ce livre et devait me le prêter.....j'attends toujours!
Yapuka le gagner.
Excellent hâte de découvrir ce livre qui a un prix je croise les doigts
Je serais très curieuse de découvrir ce roman finaliste du prix Orange
Merci pour ce concours ! Je serais très curieuse de découvrir ce roman finaliste du prix Orange ! J'ai adoré Les guerres précieuses, un de ses concurrents ! Alors je suis sûre que celui-ci est superbe aussi !
Je ne peux qu'avoir envie de lire et d'avoir ce livre dans ma bibliothèque. Et ceci pour plein de raisons.
Cet auteur a ce je ne sais quoi qui fait qu'on croit à l'empathie pour les autres dont il parle dans cette interview. Il y met toutes ses tripes pour nous faire aimer les personnages, pour partager avec nous sa passion de l'image et du beau. Avec cette approche semi-philosophique, semi-métaphorique il va attirer des lecteurs à l'oeil encore non initié à la lecture d'oeuvres d'art.
Il y a aussi cette impression de sobriété qui émane de cette interview voire de la douceur et du respect pour son lecteur.
Et merci à lecteurs.com de partager de telles interview et de nous permettre de gagner des livres aussi passionnants que celui de Paul Saint Bris.
Agnès
Bonjour.
S'il vous plait, je souhaite participer.
Merci.
Découvrir ces personnages et leur rapport au temps.
il y a le fait que l'auteur parle du domaine de l'image qu'il connaît bien. Je suis aussi intéressée par cette dualité entre vision progressiste et conservation de l'existant. Et bien sûr tout l'histoire autour de la Joconde me donne encore plus envie de le découvrir rapidement.
les questions de l'auteur sur l'art, le milieu des conservateurs, la notion de "nostalgie" et le travail de recherche qu'il a fourni pour écrire, tout me parle
Bonsoir envie de découvrir cette histoire autour de la Joconde, symbole et célèbre dans le monde entier. Qui ne connait pas la Joconde? Hâte de lire et de découvrir les personnages qui interviendront dans sa restauration?
Merci .
Bien envie de voir ce que donne ce livre autour de ''La Joconde'', ainsi que la question que se pose l'auteur sur notre époque vis à vis de notre rapport aux images.
Bonjour, j'aime beaucoup aller dans les musées, voir les oeuvres célèbres.De plus, j'ai apprécié les romans dont l'intrigue se situe dans l'univers de l'art . Je ne connais pas l'auteur, Paul Saint Bris, mais ce roman a l'air captivant.D'ailleurs je tiens à le féliciter pour son prix. Merci à l'équipe de Lecteurs.com pour leurs conseils de lecture.
Le côté hybride du livre : romanesque et philosophique m'interpelle et bien sûr, comme le souligne l'auteur, l'universalité de La Joconde !
Bonjour
L'histoire des oeuvres d'art me passionne. Et si les personnages sont puissants et l'intrigue haletante, alors je sens que ce roman va me passionner.
Je participe avec plaisir et je remercie lecteurs.com pour ce concours.
La joconde est devenue un tel mythe qu'elle attire rêve et nostalgie, métaphore du passé et du présent, de l'apparence et de la réalité...autant de facettes que je suis curieuse de découvrir dans le livre de Paul Saint Bris.
Je participe donc avec enthousiasme.
bonjour
j'avais très envie de découvrir ce roman sur La Joconde, ce qui fait déjà rêver, et sur la restauration des tableaux.
Que ce soit une intrigue, avec du romanesque et une réflexion philosophique sur le temps -peut-on l'arrêter ou le remonter?-, tout cela me séduit énormément.
Bonjour, Le sujet est intéressant, je suis adapte des nouveautés et des découvertes, j'aimerais remporter cet ouvrage ! Je tente ma chance !!
M'emmener au plus près de l'oeuvre la plus célèbre et découvrir ces personnages et leur rapport au temps.
Félicitations sincères pour le prix ! Ça a l'air très intéressant, poétique, fort, original, et le sujet ....la restauration de la Joconde ! Je pense qu'il y a des pistes de réflexions très prometteuses ! Bref, je trouve ça vraiment très attirant, et je suis sûre que ce roman sera une vraie et belle découverte !
Merci pour ce concours !