Pascal Blanchard est historien, chercheur-associé au Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation (CRHIM-UNIL) à Lausanne, spécialiste du fait colonial, des immigrations, des imaginaires et de l’histoire contemporaine.
Cet automne, il publie avec Gilles Boëtsch Le racisme en images : déconstruire ensemble (éditions De la Martinière), un ouvrage analysant près de 250 images afin de décrypter ce phénomène de haine de l'autre dans une perspective à la fois historique, culturelle et thématique. Le recueil, qui s'aborde comme une histoire visuelle et mondiale du racisme, rassemble également les contributions d'une quinzaine de personnalités partageant leur propre expérience et regard sur le discours racial.
Vous l'aurez compris, ce Racisme en images est à nos yeux un ouvrage majeur, une lecture indispensable qui éclaire aussi bien l'histoire de la xénophobie, de l'antisémitisme, de la ségrégation ou de l'esclavage. Nous vous proposons donc de découvrir ce livre d'abord en lisant l'entretien que Pascal Blanchard nous a accordé, puis en tentant votre chance pour recevoir des exemplaires de l'ouvrage.
Entretien avec Pascal Blanchard pour Le racisme en images : déconstruire ensemble
- Comment est né cet ouvrage ?
Avec mon co-auteur Gilles Boëtsch — qui est anthropobiologiste au CNRS, alors que moi-même je suis historien et chercheur-associé au CRHIM-UNIL —, nous avions le sentiment que lorsque nous parlions d’images « racistes », nos interlocuteurs avaient immédiatement en tête — et exclusivement — des images violentes et brutales, issues de la propagande nazie ou du Ku Klux Klan. Ce n’est pas faux, mais cela est une idée réductrice de ce qui a fabriqué et fabrique encore une culture raciste par les images.
En fait, il y a plusieurs strates dans les images, plusieurs « degrés » d’acceptation des images entre des images de préjugés, de discriminations, d’humour, de caricature, de xénophobie, de haine… et aussi plusieurs « univers visuels » spécifique associé à des espaces-temps ou des aires géographiques précises, comme les Etats-Unis, Afrique du sud, l’Europe, l’Asie, l’apartheid, l’espace colonial et esclavagiste, l’antisémitisme ou l’homophobie. Il était donc nécessaire de proposer une grille de lecture de ces images et de les replacer (sans anachronisme) dans leurs contextes et époques spécifiques. A partir de ce constat, nous avons plongé notre regard dans des corpus d’images massifs, pour en extraire 250, et nous les avons classés en 16 ensembles. Chaque ensemble correspond à une typologie d’images. Chaque typologie à une grille descriptive particulière et historique (voire anthropologique).
Types algériens, cartes postales illustrées par Salomon Assus
(Editions Bab-el-Oued), vers 1905 [France]
- A quels enjeux répond-il et à qui s’adresse-t-il ?
Pour déconstruire, il faut connaître et avoir les clés de la déconstruction. La manière dont se construit un stéréotype est automatiquement liée à un long processus historique, avec des fondements, des enjeux, des strates. La xénophobie tient un discours particulier, alors que l’Apartheid ou le nazisme renvoient à une idéologie qui précède l’image. Parler de racisme, c’est parler aussi d’une histoire-monde, et donc d’une « culture » (avec ses héritages), et c’est aussi parler d’images qui ont fixé ces idées ou ces idéologies : la caricature, les objets, l’affiche politique ou de propagande, la publicité ou le tract, la photographie ou la peinture… On le constate, nombreux sont les supports qui ont véhiculé la représentation de l’« autre » comme un être inférieur, stigmatisé dans sa différence, que celle-ci soit ethnique, religieuse, culturelle ou sexuelle. Ils relèvent d’une culture visuelle qui a contribué pendant des siècles à façonner des relations tronquées, marquées par une violence pouvant aller jusqu’à l’extermination ou le génocide.
A travers ce travail, chacun peut comparer et surtout comprendre comment ce mécanisme de l’image fonctionne, comment on est (tous) capable de trouver telle ou telle image « drôle » ou désormais inacceptable avec le temps (le recul du temps). En mettant ces images « ensemble » le lecteur peut d’un seul coup comparer et apprend à décoder, ainsi il peut déconstruire en s’appuyant sur tous les éléments structurants une culture du regard et des imaginaires. En outre l’image n’est pas un support neutre. A la différence d’un livre, d’un film, d’un discours, on voir l’image sans le vouloir (une affiche sur un mur), on peut subir une image sans le souhaiter (une publicité), on peut recevoir une image sans le demander (une carte postale)… l’image s’impose à nous. Que l’on soit pour ou contre, que l’on partage ou non, le message, elle fait partie de notre culture.
- Une quinzaine de personnalités (parmi lesquelles Rachida Brakni, Didier Daeninckx, Alain Mabanckou, Pascal Ory, Abd Al Malik, Lilian Thuram, Leïla Slimani ou Benjamin Stora) ont contribué à cet ouvrage, en offrant leur point de vue « personnel » sur des images marquantes. Comment s’est constitué ce collectif de contributeurs, aux parcours et profils très différents ? Que leur avez-vous demandé à chacun et à chacune et que retenez-vous de leurs regards ?
Notre démarche a été très simple : nous ne pouvions pas seulement poser notre regard de chercheurs sur ces images, il fallait aussi multiplier les approches pour faire sens et donner à voir toutes les facettes de la lecture des images, de l’émotionnel à l’analyse du spécialiste. Cela permet aux lecteurs de comprendre cette force des images, de démultiplier les regard, et surtout de comprendre que « déconstruire » n’est pas une recette ou un méthode, mais bien plus une démarche, un questionnement et une volonté d’aller au-delà du rapport binaire à celles-ci. L’image nous touche, nous fabrique, impacte notre vie et au final elle reste, même des décennie plus tard. Elle fait aussi sens et symbole, et résume bien souvent une multiplicité de message. Leurs regards donnent toute sa force au livre. En fait, faire appel à eux a été une évidence, et tous ceux qui ont été contactés ont dit oui immédiatement, c’était une évidence. Depuis des années on avait sur un projet, une rencontre, un événement pu échanger ensemble, et ce qu’il m’avait dit (comme Lilian Thuram), expliqué (comme Lucien-Jean Baptiste), inspiré (Didier Daeninckx) ou ce qu’ils combattaient (Abd Al Malik) parlaient toujours d’images ou d’imaginaires. C’était un point central et commun.
A partir de cela nous avons parlé ensemble de leur image spécifique (et une seule), et dans certains cas les choix ont été surprenants (Rachid Benzine) ou se sont imposés immédiatement à nous (Benjamin Stora sur le 17 octobre). Ces 16 regards traversent le livre comme un fil conducteur, au point que nous pensons en faire une exposition.
"Deux d'un coup !... C'est superbe ! Tu auras la croix !",
L'Assiette au beurre, illustration d'Henri Gustave Jossot (1902), janvier 1904 [France]
- En découvrant le livre, on est saisi par la sensation que si certaines images racistes renvoient directement à leur époque, beaucoup ont malgré tout imprimé notre imaginaire.
Oui, c’est une évidence. Dans les signatures et les rencontres avec les lecteurs, c’est une constante : « je connais cette image » ; « elle me fait penser à… » ; « je ne l’avais jamais regardé ainsi… ». Mais il est aussi essentiel de les replonger dans un contexte donné : Banania comme Michel Leeb, L’Assiette au beurre ou l’exposition « Le juif et la France » ne peuvent s’extraire de leur temps. Mais au final c’est comme un mille-feuille, elles restent toutes (ou leur équivalence) dans nos inconscients collectifs.
- Aujourd’hui, de nouvelles images racistes - reprenant souvent les codes des plus anciennes - circulent à la télévision, dans les magazines, sur les réseaux sociaux…
La grande différence c’est qu’aujourd’hui nous sommes conscients de la force de ces images et de leur pouvoir nocif. Cela ne veut pas dire qu’elles ne perdurent pas ou que chaque jour de nouvelles images ne sont pas produites. Certains, dans ce contexte voudraient « tout effacer » (cancel culture), d’autres ne « rien changer » (« sinon on ne peut plus rien dire »), comme toujours c’est le juste équilibre qu’il faut trouver. La jeune génération (la génération Z) est très radicale sur ce sujet, mais il faut être vigilant, car en détruisant ces images nous serons incapables demain de les déconstruire et d’expliquer. Déconstruire, ce n’est pas détruire mais démonter les présupposés sur lesquelles s’appuient ces images pour leur donner de nouvelles significations et rendre audibles leurs effets nocifs, tout en les utilisant de manière pédagogique pour justement expliquer et mesurer la puissance de celle-ci dans la transmission des idées, pensées ou sous-entendus racistes.
Mais l’histoire ne s’écrit pas avec une gomme, elle se regarde en face, comme ces images : « Bien sûr ce reproche sera fait. C’est le même débat qui a été fait quand des images de la Shoah ont été montrées pour la première fois. Mais pour comprendre ce passé il faut montrer l’indicible. » (Sexe, race & colonies, Ed. La Découverte 2019). Au regard de leur capacité d’être des clés de compréhension du passé, elles doivent être conservées, ne pas être détruites, ne pas disparaître, être étudiées et déconstruites parce qu’elles sont les témoins de moments charnières dont il faut garder la trace. Une image est ce moment difficile à saisir pour l’historien et l’anthropologue où une croyance, un système de pensée ou une propagande, ont besoin de fédérer un large frange de l’opinion publique pour rendre légitime ce qui était jusqu’alors inacceptable.
C’est aussi comprendre le mode de fonctionnement et les passerelles entre un racisme savant et un racisme populaire, comment une idéologie dominante et politique trouve une majorité « d’adeptes » pour devenir une politique d’État (l’antisémitisme), arriver à mesurer comment un système peut être valider par la majorité à travers une normalisation visuelle (l’homophobie ou le colonialisme) et, enfin, suivre pas à pas la mise en place d’un processus d’exclusion comme la ségrégation raciale aux États-Unis ou l’apartheid en Afrique du sud qui deviennent une véritable culture dominante.
"Gruss auss..." [Salutation de...], 1902 [Allemagne]
La légende fait référence aux "cochons porte-bonheur", qui auraient de la chance parce que "juifs".
- Comment y remédier ? Et y a-t-il des raisons d’espérer ?
Le racisme le plus explicite est aujourd’hui à la marge — sauf chez des extrémistes de tout bord et notamment sur les réseaux sociaux —, mais si les idées racistes sont aujourd’hui identifiées et marginalisées, la production imagière est omniprésente dans notre environnement sous des formes multiples, dans la publicité, dans la politique, sur les réseaux sociaux et à travers des messages-images anonymes. Nous les décodons immédiatement, nous savons lire cette écriture visuelle parce qu’elle fait partie de notre culture commune. Nous connaissons les codes de la caricature et des dessins, nous avons été éduqués sans même nous rendre compte à toute une écriture graphique qui fait que nous sommes capables de lire ces messages de manière automatique. Alors bien entendu nous sommes optimistes, car nous croyons dans la vertu du savoir et de la connaissance, du dialogue (comme dans ce livre) et du débat. Certains le récusent, ils veulent en fait conserver ces images ou en imposer d’autres, comme si la « pensée unique » était le miroir du monde, ils veulent brûler des livres, déboulonner des statues ou désigner l’autre d’islamo-gauchiste lorsqu’il veut déconstruire… En fin de compte, ils prennent les méthodes d’hier qu’ils tentent de réimposer dans le présent. C’est le cas de ce terme « d’islamo-gauchistes » déjà utilisé dans les années 1920, sous des formes semblables, pour désigner « l’alliance » des communistes et des « indigènes » dans les colonies notamment au moment de la Guerre du Rif par les partis de droite et les ligues d’extrême-droite.
Comme quoi, faire de l’histoire nous permet — toujours — de mieux comprendre le présent.
Propos recueillis par Nicolas Zwirn
On aime, on vous fait gagner Le racisme en images : déconstruire ensemble
En partenariat avec les Editions De la Martinière, tentez votre chance pour remporter des exemplaires du livre Le racisme en image : déconstruire ensemble, de Pascal Blanchard et Gilles Boëtsch.
Pour participer, dites-nous ce qui, dans l'interview ci-dessus, vous donne envie de découvrir ce livre.
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Vous avez jusqu'au 28 novembre.
Photo © Hervé Thouroude
Envie découvrir cet ouvrage car je partage son avis lorsqu'il répond:
"Certains, dans ce contexte voudraient « tout effacer » (cancel culture), d’autres ne « rien changer » (« sinon on ne peut plus rien dire »), comme toujours c’est le juste équilibre qu’il faut trouver. La jeune génération (la génération Z) est très radicale sur ce sujet, mais il faut être vigilant, car en détruisant ces images nous serons incapables demain de les déconstruire et d’expliquer."
Et donc découvrir la façon dont il aborde ce sujet intemporel.
Je ne connais pas l'auteur. J'aimerais pouvoir lire son analyse. On peut ne pas apprécier des personnes mais pas sans les connaître ou juste à cause de leur origine. Installer la peur et cela devient du racisme voire de la haine. Difficile à comprendre
Oui je participe car le sujet abordé m'intéresse.
Cela m'intéresse de savoir comment pense cet auteur, et le sujet du racisme m'interpelle.
Bonjour,
J'aimerais découvrir le fond de la pensée de cet auteur pour pouvoir dire ce que j'en pense.
Merci
Bonjour,
oui, oui, oui, je participe !!!
Bonjour, je ne connaissas pas pascal blanchard , je l ai decouvert lors de l émission sur france 5 c est a vous, il a parlé de sson livre d une teelle façon que cela me donne encoe de le lire car il fait des analyses tres pertinentes, j aime l histoire et je suis sur que son livre sera formidable et aussi je le passerai a mes efnants pour éduquer les junes a comprendre le racisme ordianire
merci beaucoup
bonnes fetes de fin d anee a votrte équipe, kenavo
Une très grande envie de le découvrir, notamment après avoir entendu l'auteur sur france culture. Une grande inspiration ressenti! Merciiiii!
Une bonne idée de parler du racisme en images une autre façon devoir la vie
Bonjour, je participe avec beaucoup d'intérêt car je trouve que cette façon d'aborder le racisme est absolument géniale et très pédagogique !! Un dessin décrypté vaut mieux qu'un long discours et permet de rendre compréhensible à tous la catastrophe humaine er sociale qu'est le racisme.
Merci pour cette découverte !
En choisissant 250 images pour analyser le racisme, cet historien fait le pari de la pédagogie. Je participe pour tenter de comprendre comment les images peuvent fabriquer "une culture raciste" comme l'explique l'historien.
Depuis plusieurs années, Pascal Blanchard s'est érigé en historien du racisme. C'est toujours avec beaucoup d'intérêt que je l'écoute parler. Alors je tente ma chance aujourd'hui pour lire son nouveau livre !
Je veux découvrir ce livre puis le partager avec mes enfants.
Venant de terminer le livre de Rachel Khan "Racée" , voici un sujet qui m'intéresse énormément. Je suis particulièrement sensible aux divers points de vu que contient ce livre car certains intervenants ont un double discours, vont dans le sens du vent et pour tout dire "font leur beurre" sur ce sujet depuis très longtemps. Néanmoins je serai ravie de pouvoir lire ce livre car même si on n'a pas toujours les mêmes points de vue on doit pouvoir échanger sereinement.
Bonjour, je participe pour comprendre, appréhender et cette phrase de Pascal Blanchard "l’image s’impose à nous. Que l’on soit pour ou contre, que l’on partage ou non, le message, elle fait partie de notre culture." et que je suis sensible à ces analyses et que je trouve que Pascal Blanchard est très souvent pertinent. L'histoire ne s'écrit pas avec une gomme. Et que cela est de plus en plus nécessaire de tels propos.
Maman de trois petites filles métisses, compagne d'un homme d'origine camerounaise qui a subi le racisme, dissimulé ou non, toute sa vie et enseignante en éducation prioritaire, inutile de dire que tout m'intéresse dans ce livre. L'information et l'éducation sont les clés de la lutte contre le racisme...
Bonjour, Je participe volontiers car cet ouvrage permettra d'affiner mes connaissances et déconstruire certains qui refont l'histoire comme récemment dans les médias...
Bonjour
Ce livre retrace comment le racisme s'est construit et comment il est enraciné dans nos sociétés depuis des décennies. A travers des discours, photos et caricatures, on comprend comment il a pu s'installer dans nos quotidiens, comment les populations ont été conditionnées à avoir peur et à stigmatiser l'étranger. Je serai intéresser de lire ce livre
Bonjour
Ce livre retrace comment le racisme s'est construit et comment il est enraciné dans nos sociétés depuis des décennies. A travers des discours, photos et caricatures, on comprend comment il a pu s'installer dans nos quotidiens, comment les populations ont été conditionnées à avoir peur et à stigmatiser l'étranger. Je serai intéresser de lire ce livre
Bonjour
Ce livre retrace comment le racisme s'est construit et comment il est enraciné dans nos sociétés depuis des décennies. A travers des discours, photos et caricatures, on comprend comment il a pu s'installer dans nos quotidiens, comment les populations ont été conditionnées à avoir peur et à stigmatiser l'étranger. Je serai intéresser de lire ce livre
parce qu'on croit aujourd'hui que le travail de médiation sur ce sujet est vain ou idiot car redondant, moi je pense que chaque génération a besoin de réinterroger ses racines et surtout réfléchir sur l'utilisation de la gomme dans l'écriture de l'histoire, quelle belle idée que ce titre pour ne pas penser que tout est trop évident et sans importance.
J'aimerais beaucoup approfondir l'étude de cette question grâce à ce titre.
Je suis un grand fan de M Blanchard suite à différentes interventions que j'ai pu voir notamment une conférence sur l'exposition images et colonies https://youtu.be/HYzlQZRTPQY qui m'a permis d'entrevoir le travail effectué dans ce livre que j'espère recevoir et notamment le désir de M Blanchard et M Boëtsch de déconstruire un racisme installé depuis des générations et comprendre la manière dont celui ci a été institutionnalisé au fil des années.
Quelle excellente idée ! L'analyse du racisme à travers le graphisme sur plusieurs siècles.
Comprendre l'origine du racisme, le "déconstruire" est sans doute la meilleure façon d'abandonner nos préjugés.
Cela peut même être "un document d'école" à faire partager aux plus jeunes.
J'espère vraiment être sélectionnée et croise les doigts en ce sens.
Je trouve ce sujet fort intéressant, car certaines images peuvent conduire à des généralisations, des stéréotypes, et donc amener à un racisme "ordinaire", un racisme qui paraît moins violent et qui pourtant est bien présent. Je serais vraiment très curieuse de découvrir cet ouvrage, les images, et l'analyse qui en est faite.
Bonjour,
C'est évidemment le choc des illustrations, qui m'a donné envie de découvrir le livre.
C'est avec grand plaisir que je lirai Mr Blanchard que j'ai eu l'occasion d'entendre avec bcp d'intérêt à la radio .
Le sujet est tout à fait d'actualité et mérite encore et encore réflexion .
Pour participer, dites-nous ce qui, dans l'interview ci-dessus, vous donne envie de découvrir ce livre.
Bonjour, c'est un thème pour nous faire voir les erreurs et apriori d'une autre époque
C est fait j aifait le concours bonne idée, super
Je trouve la démarche de Pascal BLANCHARD très pertinente! C'est un travail de recherche et d'analyse que je serai ravie de lire et de faire partager à mes proches.
L'historien Pascal Blanchard est connu du grand publique pour ses prises de parole passionnante dans les média; aussi, j'aimerais bien découvrir un de ses ouvrages afin de me forger par moi-même mon opinion !
Un sujet brûlant je tente ma chance un sujet très intéressant sa me tente de le decouvrir
Cet entretien est passionnant et je retiendrai l'idée majeure que déconstruire ce n'est pas détruire.
bonjour,
je tente ma chance pour gagner Le racisme en image : déconstruire ensemble.
Cette analyse accompagnera à merveille la formation à la laîcité que j'entame cette semaine. Cela apporte une grille de lecture à travers les époques pour mieux comprendre comment ces valeurs sont véhiculées à travers les images.
L'intelligence de vos propos... Quel bonheur de vos entendre parler à la télévision Monsieur. Quel plaisir ce serait de vous lire...
Étant professeure d'histoire, le sujet me parle,tout comme les contributeurs de l'ouvrage. C'est donc avec plaisir que je le découvriras si j'ai la chance de le gagner. Merci pour ce concours !
Parce ce que pour déconstruire, il faut connaître et démonter, voici un excellent outil pour garder notre esprit vigilant
Encore des litres de robinet d'eau tiède, de bons sentiments, de guimauve insipide, de sabir de sacristie, de pleurnicheries diplômées, de repentance nauséeuse. Un Louis-Ferdinand Céline, médecin des pauvres, ausculteur des corps, arpenteur de banlieues et de brousse africaine a mille fois plus de légitimité sur la question.
"Déconstruire, ce n’est pas détruire mais démonter les présupposés sur lesquelles s’appuient ces images pour leur donner de nouvelles significations et rendre audibles leurs effets nocifs, tout en les utilisant de manière pédagogique pour justement expliquer et mesurer la puissance de celle-ci dans la transmission des idées, pensées ou sous-entendus racistes." Voilà pourquoi je tente ma chance. Je crois que cette phrase est une des clés indispensable: Non détruire mais déconstruire! Il est temps d'appeler à une analyse profonde de ce qui fait encore tourner le monde. Puisse-t-il tourner un peu plus rond!
J'adore ! Je suis cet historien depuis longtemps et j'ai déjà lu ses ouvrages. Ses analyses sont justes, fouillées, instructives et quel pédagogue ! Merci pour cet article très intéressant et détaillé. Bien sûr que oui j'aimerais tellement le lire ! Top !
Pascal Blanchard a réuni un super cocktail d'écrivains et chercheurs et autres personnages engagés contre les maux mondains.
A l'aide d'images et de mots
ils vont éclairer,
par le truchement de ce livre,
les mémoires collectives
et repousser l'obscurité de l'humanité
sur un sujet toujours brûlant
qu'est la Colonisation.
Magnifique,
je serai de le gagner
Cordialement
Je tente ma petite chance pour "Le racisme en images : déconstruire ensemble" car c'est un livre qui me tente vraiment beaucoup, tant il est d'actualité et pose de pertinentes questions !
Je suis vraiment curieuse de découvrir l’approche du sujet dans ce livre. Encore merci pour ce concours.
Bonjour, Merci pour ce jeu-concours ! Je tente ma chance et j'ai envie de lire ce livre, car les thématiques y étant abordées m'intéressent grandement.
Je sens que je vais rigoler et m'énerver en lisant ce livre, quand je vois qui y participe et qui l'écrit je sens que ça va partir en n'importe quoi, mais en tout cas absolument pas dans l'honnêteté intellectuelle (ou si peu). Du coup, je veux bien le lire.
Vraiment je veux bien le lire. L'histoire (même mal approchée) c'est ma passion, et je me souviens de certains profs d'histoire qui disaient :"attention, ce n'est pas parce qu'il a un doctorat qu'un historien ne dit pas des conneries". Je pense qu'il en est l'exemple.
Merci et bonne journée.
La couverture, le résumé me font froid dans le dos et suscitent l'envie de comprendre, de décrypter, de lutter. Je suis donc des postulants pour cette lecture, en vous remerciant de l'opportunité offerte
Bonjour, merci pour cette chronique.
Une analyse et un éclairage en photos et en textes d'un collectif de personnalités sur le racisme ne peut que m'intéresser.
Le décryptage et la compréhension des techniques, des supports, des discours sont certainement passionnants, perturbants aussi quelque part.
La couverture du livre me fait toujours aussi froid dans le dos.
Un livre utile qui ne manquera pas de nous faire réfléchir sur le racisme des caricatures aux images de propagande en passant par les explications et la déconstruction. L'ouverture d'esprit s'éduque et je participe.
Bonjour à tous !
Je ne connais pas encore l'écrivain .
Cet essai détaillé et riche en vignettes/images me tente assez pour tenter de mieux comprendre le sujet .
Je tente ma chance .
Bonjour à tous !
Je ne connais pas encore l'écrivain .
Cet essai détaillé et riche en vignettes/images me tente assez pour tenter de mieux comprendre le sujet .
Je tente ma chance .
Bonjour Lecteurs.com et vous tous et toutes.
Merci beaucoup pour cet entretien très éclairant.
Cet essai documenté et riche d'illustrations et d'images est un livre de fonds. J'aimerai beaucoup le lire et m'imprégner des réflexions des auteurs de ce collectif afin de réfléchir et d'approfondir mes pensées.
Je le pense aussi en concept ludique mais affirmé. Merci beaucoup pour cette présentation hors pair.
Bonne chance à tous aussi. Prenez soin de vous !
Bonjour , pourquoi je m'intéresse à ce documentaire , simplement parce que je suis toujours étonnée de la virulence de nos sentiments à l'égard d'autrui , qu'il s'agisse d'amour , d'amitié , d'empathie , d'indifférence ou de colère , de haine , de dégoût . Je m'interroge beaucoup sur nos progrès sur l'égalité entre nous ; pourquoi il suffit d'un mot , d'une image pour imprégner un esprit tout neuf et le conduire , soit à l'amour de l'autre soit à sa haine . Tout pourrait être simple et les hommes sont si complexes qu'ils sont capables de faire du mal , de détruire sans essayer de réfléchir à l'idée que nous sommes tous fait de chair et de sang . Voilà pourquoi cette étude m'interpelle? Qui sommes nous? Pourquoi pouvons nous provoquer tant de douleurs comme tant de bien? Pourquoi alors que nous sommes capables du meilleur , pouvons nous de la même manière saccager la vie des autres? Et plein d'autres questions se déroulent dans mon esprit ...Oui vraiment , j'aimerais entendre le pourquoi du comment , et ceux qui en subissent les conséquences
Belles lectures à tous . Prenez soin de vous
J'apprécie beaucoup le travail de Pascal Blanchard, et partage son souhait de voir s'ouvrir un jour en France un musée consacré à l'histoire coloniale. Ce livre me semble intéressant et utile aux jeunes générations, mais pas uniquement. Je serais vraiment ravie de recevoir son ouvrage.
J'ai toujours trouvé Pascal Blanchard passionnant et très pédagogique... j'aurais aimé avoir un professeur comme lui... J'ai très envie de lire ce livre et de le faire lire à mes enfants...comprendre la présence d'un racisme ordinaire dans notre inconscient collectif (pubs, images, caricatures...) est essentiel, il faut éduquer les jeunes à comprendre et analyser ces images !
Je connais Pascal Blanchard qui participe régulièrement à l'émission 28 mn sur Arte. Il a toujours des analyses pertinentes. J'ai donc très envie de découvrir cet ouvrage, notamment pour comprendre les clés de la déconstruction.