"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Henry Wilt est à bout. La quarantaine passée, chaque jour lui rappelle sa médiocrité. Une carrière au point mort, des étudiants dégénérés, et Eva sa femme, qui ne rate jamais une occasion de le rabaisser. Certain que le monde lui refuse depuis longtemps une gloire bien méritée, Henry décide d'agir et de supprimer celle qui a fait de sa vie un véritable enfer.
Tom Sharpe est un moraliste violemment drôle, salubrement grossier et épatamment tonique, dont la charge bouffonne a le pouvoir de dessillement réservé aux grands caricaturistes.
Évelyne Pieiller, La Quinzaine littéraire Traduit de l'anglais par François Dupuigrenet Desroussilles
Henry Wilt est un professeur de culture générale blasé. Il aime sa matière mais doit l'enseigner aux élèves d'un lycée technique qui n'en ont rien à faire et le chahutent.
Wilt est aussi un homme marié, plutôt fade et médiocre, selon sa femme qui ne cesse de le rabaisser.
Carrière au point mort, ménage au bout du rouleau, Wilt n'a de répit que lorsqu'il promène son chien. Lors de ses excursions, il respire enfin, rêve, et planifie toutes sortes de scénarios pour trucider sa femme...
J'ai découvert l'ouvrage il y a quelques années et j'ai eu envie de le relire. Je l'ai trouvé encore plus savoureux et jubilatoire que dans mes souvenirs! Satire loufoque, humour absurde et décalé, parfois grinçant, "Comment se sortir d'une poupée gonflable et de beaucoup d'autres ennuis " est un roman génial que l'on n'oublie pas de sitôt !
un must have de l'humour anglais
« Chaque fois qu’Henri promenait son chien ou, pour être plus précis, chaque fois que son chien l’emmenait promener ou, pou être exact, chaque fois que Mrs Wilt leur enjoignait de débarrasser le plancher car c’était l’heure de ses exercices de yoga, il suivait invariablement le même chemin. »
Situations rocambolesques sauce humour british, le tout accompagné d’une large critique de la société et des valeurs bourgeoises : l’argent, la libération sexuelle. Toutes les institutions y passent : l’Eglise, la police, le système éducatif… Et littérairement, pas dénué d’intérêt. Le directeur d’une usine qui produit du pâté de porc s’appelle Froidevault, le révérend Saint John Froude. Rien d’étonnant quand on sait que Sharp signifie vif d’esprtit !
Tom Sharpe (1928-2013), qui a par ailleurs obtenu le Grand prix de l’humour noir en 1986 pour l’ensemble de son œuvre qui compte notamment 5 tomes de Wilt et Le gang des mégères non apprivoisées.
C’est déjanté, déluré et « pas très anglo-catholique »!
Fervant admirateur de la plume de Tom Sharpe depuis sa dernière heure, je ne me lasse jamais de suivre les histoires complètement burlesques de ce cher Henry Wilt.
Je ne connaissais pas cet écrivain qui a reçu de nombreux éloges et prix pour sa littérature « humour noir ». Henri Wilt est un prof qui s’ennuie dans son métier. Devenu par ailleurs le souffre-douleur de son épouse, il a envie de s’en débarasser.
Une poupée gonflable va s’inviter dans le scenario et se trouver le principal personnage de cet opus.
Des situations ubuesques, des phrases qui font sourire, de la longueur surtout, et pour moi, un livre qui m’a laissée indifférente.
Professeur de culture générale dans un lycée professionnel, marié à Eva, une maniaque survoltée qui ne cesse de le rabaisser, Henry Wilt ne trouve de consolation que dans les promenades avec son chien, lorsqu'il élabore différentes stratégies pour se débarrasser de sa femme sans laisser de traces. L'occasion lui est donnée de se faire la main quand, après une soirée désastreuse chez les nouveaux amis américains d'Eva, il se retrouve en possession d'une poupée gonflable. Pour s'entraîner, Wilt l'habille, l'affuble d'une perruque et va, nuitamment, l'enfouir sur un chantier devant son lycée. Malheureusement, les ouvriers pensent voir une vraie femme au fond du trou avant de l'ensevelir sous des tonnes de béton. Alertée, la police mène des investigations qui la conduisent à Wilt. Mis en garde à vue, il nie, s'explique, crie son innocence, et, sûr de son fait, se joue de la bêtise des policiers. Le seul hic, c'est qu'Eva est introuvable...
L'humour anglais...ce mélange de cynisme et d'absurde souvent encensé mais qui a aussi produit Benny Hill et Mister Bean. C'est dans ce registre que se situe ce premier tome de la série Wilt : de l'exagération, du grand-guignol, de l'absurde, du comique de situation et de répétition. Cela peut faire sourire si on est bon public mais c'est très vite lassant et rarement surprenant. A peine la situation installée, on sent arriver les mésaventures de cet homme médiocre et frustré qui rêve de faire disparaître sa femme et se voit fort embêté lorsqu'elle disparaît pour de bon. Alors si parfois quelques réflexions sont amusantes, elles sont noyées dans le flot de paroles du ''héros'', les échanges vulgaires entre les époux américains et le comportement grotesque de la plupart des personnages. Pour les amateurs d'humour loufoque seulement.
Peut-être suis je imperméable à l'humour "british" mais ce premier tome ne me donne pas envie de lire les suivants.
de l'humour anglais et un anti héros parfait! on a sans doute tous un peu de wilt en nous.
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