"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après les derniers événements qui ont plongé Alexandria et ses habitants en plein désarroi, Rick, Dwight, Eugene et Negan ont tous quelque chose à prouver. Ce qui les attend, ce sont de nouveaux amis, de nouveaux ennemis et de nouvelles menaces, c'est à dire - pour résumer - un tout nouveau monde. Et ce nouveau monde recèle bien plus que cela, s'érigeant carrément en nouvel ordre mondial. Est-ce que les survivants d'Alexandria sont prêts à l'accepter ?
Avec ce trentième opus de la grande saga Walking dead, il semble qu’un virage s’amorce. Beaucoup moins de zombies et beaucoup plus d’humains. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, cela ne règle pas les problèmes et j’ai envie de dire, bien au contraire.
Robert Kirkman (scénario), Charlie Adlard (dessin), Stéphane Gaudiano (encrage), et Cliff Rathburn (trames et niveaux de gris) sans oublier Dave Stewart qui vient donner un coup de main au dessinateur pour la couverture, conjuguent bien leurs talents pour pousser la réflexion toujours plus loin.
Comment se passerait la reconstruction d’une société humaine s’il fallait repartir sur de nouvelles bases ?
La question mérite d’être posée et la réponse attendue n’est pas forcément très rassurante car les vieux démons qui hantent notre espèce, ressortent immanquablement.
Justement, Nouvel ordre mondial met bien tout en place avec deux types de société qui se rencontrent et, on le craint, ne vont pas tarder à s’affronter, même si cela a déjà commencé à fleurets mouchetés.
Je ne dirai rien du coup de théâtre bien sympathique qui agrémente l’épisode mais cette ville que découvre la délégation envoyée par Rick Grimes, est impressionnante, super organisée, trop organisée et… dirigée par une femme : Pamela Milton !
Pas peu fière de ce qu’elle a contribué à mettre en place, elle affirme : « La communauté, c’est un phare dans la nuit. C’est ce qui est sorti des cendres de notre monde, et qui a mis de l’ordre dans ce chaos.
Nous sommes une force de 50 000 personnes et nous ajoutons sans cesse à ce nombre. Nous sommes ce dont vous avez rêvé… Ce que vous espériez retrouver un jour… Bref, nous sommes la civilisation. »
Tout est dit mais Pamela se rend à Alexandria où elle rencontre Rick. Elle est très surprise de voir que celui-ci a la même maison que les autres, les mêmes envies, accomplit les mêmes travaux, reçoit la même rémunération et affirme : « Nous sommes tous égaux ici. »
Voilà le problème posé et je suis impatient de lire la suite, même si je la redoute un peu. En tout cas, je remercie encore Vincent qui ne me fait manquer aucun nouvel album de Walking dead !
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Nouvel ordre mondial. C'est évidemment une enième communauté, un nouveau dirigeant (au féminin cette fois-ci). Un bonheur succinct pour l'un des personnages de la troupe de Rick. Rien de bien alléchant. Et voila que tout recommence. Peut-on encore imaginer l'utopie proposée par cette nouvelle communauté ? La sécurité, oui, mais à quel prix ? Redondance d'un schéma trop mâché, dégluti, recraché.
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