"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La Colline a été dévastée et la communauté qui l'habitait a du fuir les lieux, sous l'impulsion de Maggie. Dwight a rejoint Rick, en lui affirmant que les Chuchoteurs ont été anéantis. Malheureusement, même si Beta - qui a pris la tête des Chuchoteurs - a perdu une bataille, il lance une horde de rôdeurs sur Alexandria. La guerre est peut-être terminée, mais la survie d'Alexandria est en jeu...
Dans cet épisode, la vague de morts-vivants dirigés par les chuchoteurs marche sur Alexandria. Le combat va être rude, violent. Cet album semble sonner la fin d’un cycle. Jamais il n’y a eu autant de morts sur les chemin, mais surtout, c’est un ultime combat contre les chuchoteurs et ce qu’ils avaient mis en place pour détrôner le nouvel ordre que veulent mettre en place. C’est un album au récit intéressant, dans lequel des décisions importantes sont prises pour l’avenir. Le graphisme est comme le précédent album, mieux travaillé que la plupart des autres albums. Le dénouement du cycle comme écrit précédemment se pressent.
L’aventure continue et les choses se gâtent toujours plus car Bêta a lancé contre Alexandria, la plus grande horde de rôdeurs jamais vue : « Un océan de morts ». L’apocalypse zombie est donc plus que jamais d’actualité et l’on tremble encore et toujours pour Rick et les siens.
La première pleine page qui se présente est magnifique avec cette charge de chevaux naseaux grands ouverts. Puis c’est une double page, un peu plus loin, qui horrifie. L’histoire se poursuit avec un Negan de plus en plus surprenant pendant un combat dantesque pour la survie.
Quand l’action s’accélère, les auteurs nous gratifient d’une avalanche de très petites vignettes car l’action est confuse et c’est un peu compliqué de s’y retrouver.
Rébellion, désir d’indépendance, les humains survivants de Walking dead se déchirent et mettent leur vie en péril alors que « L’important… être heureux », comme le dit Andréa à Carl. Sans rien révéler des événements dramatiques jalonnant les aventures imaginées par Robert Kirkman, dessinées par Charlie Adlard et valorisées par Stefano Gaudiano et Cliff Rathburn, il faut parler d’une terrifiante confrontation, de moments poignants et douloureux et souligner le discours incroyable de Negan.
C’est finalement Carl qui résume le mieux la situation lorsqu’il lâche à son père : « Tu as créé une oasis dans ce monde de merde. »
Entraide quand même, solitude inévitable de Rick, tout cela se poursuivra encore mais, pour finir, je savoure, en fin d’ouvrage, la superbe galerie d’illustrations en couleurs signée Charlie Adlard et Dave Stewart.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
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