Que se passerait-il si un virus, génétiquement modifié, hautement pathogène et très invasif s'échappait d'un laboratoire ? Que deviendraient les milliers de personnes infectées, enfermées dans le huit clos d'un navire de croisière ? Imaginée plus de dix ans avant la pandémie par S. Ricard, d'après son expérience d'ingénieur biologiste moléculaire, Virus est devenue la plus réaliste des fictions.
Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
Bon, je l’ai lu… Parce que j’avais bien aimé le premier tome et que le sujet, outre son côté quelque peu prémonitoire, était vraiment intéressant. Après, tout comme le deuxième tome, celui-ci me déçoit un brin…
D’abord, moi qui pensais m’habituer au dessin, ce n’est finalement pas le cas et j’ai quand même un peu de mal avec les défauts anatomiques, les horribles tronches des personnages (même si cela semble voulu ET assumé) et une gestion des mouvements souvent trop caricaturale.
Ensuite, je trouve un peu dommage que les problématiques les plus sensibles finissent par se tasser dans une gestion de crise qui mise sur le pourrissement de la situation alors que, quitte à caricaturer justement, les auteurs auraient peut-être pu aller jusqu’au bout et envisager des solutions politiques bien plus radicales et cyniques… Ils le font d’ailleurs partiellement avec le croiseur tombé aux mains des mutins… Mais ça s’arrête là…
Malgré tout, ce récit d’anticipation en trois actes se termine tout de même sur une jolie pirouette qui rattrape un peu le coup et vaut presque à elle seule le fait d’être allé jusqu’au bout…
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