"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"Virginia Hill, journal d'une affranchie" est un biopic basé sur des fait réels, dans le plus grand respect des dates, des lieux et des personnes. Il se tient éloigné des romances qui présentent Virginia Hill uniquement comme la maîtresse de Siegel, alors que celui-ci ignorait la nature de ses relations avec la mafia de Chicago. L'audition de Virginia à la commission Kefauver en 1951 sert de fil conducteur. Ses déclarations sont émaillées de flash-back déroulant le fil de sa vie, en contradiction avec ses mensonges ou elle soutient mordicus, conformément au code des affranchis, qu'elle ne sait rien sur rien. Virginia est le témoin et l'actrice privilégié d'évènements marquants, et c'est par son point de vue que nous regarderons la mafia de l'intérieur dans une Amérique en pleine mutation.
Un extraordinaire album pour une histoire non moins extraordinaire, celle de Virginia Hill surnommée la reine des truands. Au travers de son audition à la commission Kevauver en 1951, on revisite 20 ans de banditisme américain. Elle ne sait rien sur rien, a une explication pour tout… Le dessin de Christophe Girard est précis, si expressif, le travail au lavis est parfaitement adapté au contexte… on ne voit pas ces 222 pages passer, coup de cœur pour cette Virginia Hill !
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !