La première liste consacrée à la rentrée littéraire n'a pas suffi ? Voici la suite !
Après une parenthèse parisienne qui n'a pas tenu ses promesses, Paul Lerner, dont les derniers livres se sont peu vendus, revient piteusement en Bretagne où il accepte un poste de journaliste pour l'hebdomadaire local. Mais les ennuis ne tardent pas à le rattraper. Tandis que ce littoral qu'il croyait bien connaître se révèle moins paisible qu'il n'en a l'air, Paul voit sa vie conjugale et familiale brutalement mise à l'épreuve. Il était pourtant prévenu?: un jour ou l'autre on doit négocier avec la loi de l'emmerdement maximum. Et ça n'a rien d'une partie de badminton.
Comme dans Falaises, Des vents contraires ou Les Lisières, Olivier Adam convoque un de ses doubles et brouille savoureusement les pistes entre fiction et réalité dans ce grand livre d'une vitalité romanesque et d'une autodérision très anglo-saxonnes.
La première liste consacrée à la rentrée littéraire n'a pas suffi ? Voici la suite !
Ma première rencontre avec Olivier Adam, ce fut avec "A l'ouest" et j'ai tellement peu aimé et compris son texte que je pensais que c'était l'auteur qui était à l'ouest et que je n'aurai pas envie d'aller plus loin avec lui. Puis il y a peu, j'ai lu "Tout peut s'oublier" et mon intérêt pour Olivier Adam s'est réveillé. J'ai décidé d'extirper de ma PAL les 3 romans qui s'y trouvent en commençant par "Une partie de badminton".
Nous voilà en compagnie d'un écrivain, Paul, au bord de la dépression, qui revient en Bretagne, après un séjour de 5 ans à Paris, face au doute, face à ses livres qui ne se vendent plus après avoir connu le succès, obligé d'accepter un travail alimentaire de journaliste local. Cette situation, déjà peu reluisante, s'aggrave et tout se déglingue d'un coup : son meilleur ami vient de mourir , sa femme le trompe, sa fille fugue et il se découvre une demi-soeur.
Le rythme de ce roman est lent, trop lent avec une mise en place des personnages et des situations laborieuse. Il est encore alourdi par de nombreuses redites (par exemple, et entre autres, les raisons qui ont poussé Paul à quitter la Bretagne pour Paris). de nombreux thèmes, peut-être trop nombreux? sont survolés : la vie à Paris vs la vie en province, les relations amicales, les relations familiales, les secrets de famille, la fidélité, l'homosexualité, la politique à l'égard des migrants, les mouvements identitaires, les magouilles immobilières.....
Reste que ce roman est intéressant en ce qu'il décrit une famille ordinaire en proie aux problèmes d'une vie ordinaire, face au quotidien et des adolescents tout à fait réalistes.
Et cerise sur le gâteau, la Bretagne encore et toujours; je ne peux qu'être enthousiasmée par le décor somptueux choisi par l'auteur au fil de ses romans car j'y vis et ne me lasse jamais du tableau qui s'offre à ma vue chaque jour.
Je vais persévérer dans ma découverte d'Olivier Adam afin d'affiner mon ressenti et mon jugement face à ses textes.
Paul Lerner, écrivain, vit aujoud'hui en Bretagne, avec sa femme Sarah et ses deux enfants Manon et Clément. Après des livres à succès, et une vie parisienne bien remplie, ce retour en Bretagne est synomyme de désolation. Il exerce aujourd'hui le métier de journaliste pour l'hebdomadaire local et les ennuis finissent par le mettre à l'épreuve.
J'ai aimé ce livre pour l'écriture d'Olivier Adam, simple et réaliste et également pour les descriptions des paysages de la côte malouine, même sous la grisaille.
En ce qui me concerne, je suis une fan assez inconditionnelle d'Olivier Adam et j'ai beaucoup aimé ce dernier roman, j'ai retrouvé le Olivier Adam des Lisières ou de Peine perdue. J'ai beaucoup aimé ce personnage de Paul, sa lucidité, son autodérision. Je partage beaucoup de ses questions existentielles, ses doutes, ses failles. J'ai moins aimé la fin mais ce n'est pas grave, tout le reste vaut bien le détour...
Un début un peu poussif où l’on retrouve les thèmes chers à Olivier Adam :
la Bretagne, St Malo, un écrivain en mal d’inspiration, une famille avec des failles……
C’est l’histoire d’un écrivain en mal d’inspiration, à tendance dépressive, hypocondriaque, s’apitoyant sur son sort, cyclothymique, querelleur à ses heures…..
377 pages….il y en a 200 de trop.
Une impression de tourner en rond, de verbiage, de redites.
Et ces phrases interminables.
J’ai trouvé cette histoire très longue, m’y suis souvent ennuyée.
Mais bon, je suis quand même allée jusqu’au bout.
Déçue par ce dernier roman d'Olivier Adam ... qui me parait un peu trop léger. Les personnages manquent de profondeur, le style est plus léger, l'histoire plus convenue ... C'est pas mal mais ressemble trop à un roman de l'été.
« Exister quel sport de rue / Sûr c’est pas du badminton / Exister si j’avais su / Aurai-je décliner la donne » Exister, Le désordre des choses, Alain Chamfort
Tous les cinq ans, rendez-vous est donné avec Olivier Adam et son double littéraire, Paul. Après « Les lisières » quel plaisir de retrouver Paul Lerner, sa compagne Sarah et leurs enfants Manon et Clément.
Comme dans la chanson, la vie n’est pas une partie de badminton pour Paul Lerner. Écrivain parti tout feu tout flamme à Paris au temps du succès, le voilà confronté au creux de la vague. Il est contraint de quitter Paris pour revenir en Bretagne, avec toute sa petite famille. Il travaille comme journaliste dans un petit journal local tandis que Sarah, qui est professeur de lettres, a obtenu sa mutation à Rennes. Quant aux enfants, Clément s’adapte très vite et Manon vit très mal d’avoir été arrachée à ses amis, à son lycée.
En se projetant dans cette fiction, Olivier Adam manie l’auto-dérision à merveille. Il évoque le quotidien de son personnage en pleine dégringolade. Pour Paul Lerner, l’heure est au bilan. Son éditeur l’a quitté et il semblerait que la chance ait fait de même. Problèmes personnels, professionnels, familiaux, tout part en vrille. Des «emmerdes » à n’en plus finir, et c’est bien connu elles « volent toujours en escadrille ».
Avec humour et acuité, l’auteur relie le quotidien de Paul et de sa famille aux grandes thématiques sociétales du moment : l’économie, l’écologie, l’accueil des migrants, le racisme … Et, les multiples rebondissements, parfois rocambolesques, du récit montrent de quelle manière les problèmes et les tensions politiques affectent la vie de son personnage et de ses proches, la vie de tous finalement. Il égratigne au passage le Paris intellectuel qui dédaigne la province, le milieu du cinéma, évoque les discordes familiales autour de l’adolescence, la vie de couple, les secrets de famille… et les réconciliations.
Olivier Adam fait de Paul Lerner un personnage attachant et terriblement humain, un homme qui se perd dans ses contradictions, ses questionnements, ses tourments, mais qui devient de plus en plus pragmatique, très touchant dans ses relations avec ses enfants et lorsqu’il s’agit de sauver son couple.
Sous le climat changeant de cette magnifique côte d’émeraude qu’il connaît parfaitement, de Saint Lunaire à Dinard, en passant par Cancale et Saint Malo, Olivier Adam pose un regard tendre et mélancolique sur cette famille. Une belle mise en abyme. J’ai aimé retrouver son univers, sa sensibilité, sa vivacité d’écriture. Un excellent moment de lecture !
Olivier Adam faisait partie des auteurs dont je lisais systématiquement (ou presque) ses romans. "Lisais" à l’imparfait car oui il y a eu un désamour ou plutôt une overdose de ses thèmes de prédilection. Les lisières ayant été de trop, je le boudais. Une partie de badminton m’a intriguée par son titre et sans lire la quatrième de couverture, je me suis lancée (je vis dangereusement) à le lire.
Alors me direz-vous ? Si Olivier Adam ne s’est toujours pas converti au roman léger et bien il fait preuve d’une jolie auto-dérision avec son personnage de Paul Lerner. Cet écrivain revenu en Bretagne près de Saint-Malo a connu le succès et à quarante-cinq ans, il croyait que ses livres allaient lui assurer un bel avenir. Lui qui avait embarqué sa femme et ses deux enfants en Bretagne a eu envie de retourner vivre à Paris. Sauf que l’argent s’est tari comme la vente de ses livres : adieu la vie parisienne et re-bonjour les terres bretonnes. Parce qu’il faut faire faire bouillir la marmite, il travaille comme journaliste local, sa femme souvent absente jongle entre ses cours de prof et un centre d’accueil aux migrants. Leur fille Manon adolescente regrette amèrement Paris et l’exprime à sa façon tandis que son frère âgé de dix ans s’est très bien adapté. Pour Paul, sa vie d’écrivain est du passé et il se questionne. A-t-il fait les bons choix pour lui et pour sa famille ?
Il y a du piquant, des réflexions joliment menées et d'autres beaucoup moins. Et selon moi, la fin tombe dans des clichés rocambolesques. Mais j’ai aimé ce Paul Lerner avec ses interrogations sur sa vie, sur son rôle de père et celui d’époux mais aussi avec toutes ses ambiguïtés. Dans ce portrait d'un homme et de notre société, l'auteur m'a surprise par l'humour dont il fait preuve. Malgré des défauts, ce roman m'a presque réconciliée avec Olivier Adam.
Olivier Adam est un des auteurs dont je surveille les parutions pour les lire au plus vite.
Cette fois, je n’ai même pas attendu de retourner à St Malo pour m’y plonger.
Grâce à ses si belles descriptions, je me suis promenée de la Richardais à Saint Lunaire, fait un saut chez Colette à Roz-Ven, et aperçu le fort de Léo Ferré dans l’anse du Guesclin.
J’ai regardé les surfeurs jouer avec les vagues, senti les embruns et la pluie ...
Un roman moins « feel-bad »que les précédents, une histoire de vie où les personnages se lient plus qu’ils ne se croisent.
Des mots justes, un excellent moment de lecture.
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