"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans son ouvrage Les Couleurs de nos souvenirs, paru en 2010 et récompensé par le prix Médicis Essai 2011, Michel Pastoureau s'était intéressé à l'histoire des rapports entre couleurs et société sur plus d'un demi-siècle (1950-2010). Poursuivant ses enquêtes, il les fait porter sur une période plus courte et nous propose aujourd'hui un regard et une réflexion sur les pratiques de la couleur de notre temps.
Fait de notes prises sur le vif, d'expériences personnelles, de propos débridés, de digressions savantes ou d'historiettes pleines d'humour, ce journal chromatique des cinq dernières années nous conduit sur les terrains les plus divers : le vocabulaire et les faits de langue, la vie quotidienne et le spectacle de la rue, le vêtement et les phénomènes de mode, l'art et la littérature, les musées, le cinéma, la publicité, les chambres d'hôtel et les terrains de sport. Tour à tour descriptif et narratif, ludique ou poétique, ce journal est à la fois celui de l'auteur et celui de nos contemporains. Il souligne combien la couleur, omniprésente dans nos sociétés où sa fonction première semble être de classer, d'associer, d'opposer, de hiérarchiser, reste néanmoins une source de plaisirs et un lieu pour rêver.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !