"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1989 : la planète entière, fascinée, suit heure après heure la chute du mur de Berlin ; la peur du SIDA se diffuse ; la mondialisation va devenir la norme... Un avenir meilleur serait-il possible ? La guerre du Golfe va très vite confirmer que le nouveau monde ressemble à l 'ancien.
Pendant que les évènements se précipitent, les habitants du groupe scolaire Denis Diderot redéfinissent leur place dans la société. Janick Lorrain et Michèle Goubert découvrent qu'on peut vivre sans hommes. Philippe Goubert, indécis, va être soudain confronté à la révélation d'une vocation. Geneviève Coudrier semble inamovible, mais c'est le secret qu'elle cache jalousement qui va soudain faire bouger les lignes.
Après La Grande Escapade, Un si petit monde joue avec la confusion dess sentiments, l'attirance pour la vie et pour la mort, l'amertume et le plaisir... Le lecteur retrouvera dans ces pages tout ce qui fait le charme délicat des romans de Jean-Philippe Blondel.
Pour bien lire ce livre, je me suis très vite stoppé dans la lecture pour emprunter et relire la Grande Escapade, ainsi j’ai pu poursuivre en ayant en mémoire l’esprit et les références de Jean-Philippe Blondel. Ces deux romans dressent au final un bien beau portrait de société des gens modestes suivi à travers l’esprit et l’investissement du milieu enseignant.
C.est réellement cet aspect humaniste qui accroche le lecteur, Il y a beaucoup de plaisir à ce plonger successivement dans les années 70 et 80 ici pour retrouver des valeurs fondatrices de notre société actuelle.
#NetgalleyFrance #Unsipetitmonde
Ouvrir un livre signé Jean-Philippe Blondel, c’est entrer dans un monde, le sien ou plutôt le nôtre, tant les personnages nous ressemblent et leurs histoires pourraient être les nôtres.
L’auteur a le talent de choisir des hommes et des femmes ordinaires et d’en faire des êtres extraordinaires.
A la fin des années 80, les occupants des logements de fonction du groupe scolaire Denis Diderot que nous avions découverts dans « La grande escapade » ont beaucoup changé. Certains sont en fin de carrière, à un stade de l’existence où leurs enfants s’engagent dans la vie active, alors qu’eux-mêmes s’interrogent sur leur parcours professionnel, sentimental, existentiel.
André et Michèle, Janick, Geneviève et Robert, Charles et José, Philippe, Baptiste, Raphaël et Claudine s’engagent vers de nouveaux projets, de nouvelles aventures sentimentales, en libérant leur parole, leurs secrets, leurs blessures, leurs joies.
Jean-Philippe Blondel présente une chronique sociétale savoureuse, agrémentée d’humour et d’une critique indulgente de ces enseignants et leur famille, débutants pour certains, proches de la retraite pour d’autres. L’écriture est simple et directe, un peu corrosive parfois.
Un très bon moment de lecture d’un réalisme saisissant pour lequel je remercie NetGalley et les Editions Buchet-Chastel.
#Unsipetitmonde #NetGalleyFrance
Un petit roman simple et drôle et punchy qui nous ramène aux cabines téléphoniques toujours en cours en 1989 époque où se situe l'action du livre et à ses personnages connus depuis l'opus précédent et qui sont toujours aussi drôles ou pathétiques, c'est selon! Les familles se reforment après quelques années, les tragédies et les révélations se font, les couples se défont, puis se forment. L'écriture est jouissive et tellement troisième degré ou plus si affinités!
La première impression de lecture est de prendre un train en marche. Et puis, peu à peu, la mémoire remet en place les personnages et on comprend qu’il s’agit de la suite du précédent roman, La grande Escapade.
Autre décennie, autres moeurs. Les enfants ont grandi, les parents ont vieilli. Les ambitions ont été revues à la baisse pour certains, mais ce qui a peu changé c’est l’intérêt général pour mettre son nez dans les affaires des autres.
Il est un peu moins question de pédagogie, et de méthodes éducatives, mais il faut dire que la génération émergente est encore bien jeune.
Les couples ont pris cher : séparations et deuil ont modifié la donne.
On retrouve sans déplaisir le noyau communautaire, même s’il a partiellement déserté les logements de fonction de l’éducation nationale. Moins d’attrait cependant car il n’y a pas ici l’intérêt de la nouveauté. D’autre part, cette suite sort presque deux ans après La Grande Escapade, (et on se doute bien que de nombreux facteurs expliquent ce délai) mais il faudrait presque relire la première partie de l’histoire de cette petite communauté pour mieux apprécier celui-ci.
Merci à Netgalley et aux éditions Buchet-Chastel
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !