"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Paris, 1941. La France est occupée. Joseph et Maurice, deux frères juifs âgés de dix et douze ans, partent seuls sur les routes pour tenter de gagner la zone libre.
Récit autobiographique publié en 1973, traduit en dix-huit langues, Un sac de billes est un des plus grands succès de librairie de ces dernières décennies.
« Ce livre qui est celui de la peur, de l'angoisse, de la souffrance aurait pu être aussi le livre de la haine, mais il est, en fin de compte, un cri d'espoir et d'amour. » Bernard Clavel.
« Parmi les témoignages sans nombre consacrés aux temps maudits, celui-là est unique, par la nature de l'expérience, l'émotion, la gaieté, la douleur enfantine. Et conté de telle manière que l'aventure saisit, entraîne, porte le lecteur de page en page et jusqu'à la dernière ligne. » Joseph Kessel.
« Une spontanéité, un humour, une tendresse, une émotion discrète qui en font un livre pas comme les autres. » La Croix.
Après avoir vu le film, j'ai voulu découvrir l'oeuvre original...et j'ai adoré ce livre émouvant et bouleversant.
A l'occasion de la sortie du film en janvier 2017 j'ai voulu relire ce livre que j'avais déjà lu quand j'avais une dizaine d'années.
Je ne me souvenais de rien mais sans doute à l'époque n'ai-je pas compris toute la portée de celui-ci.
Faut-il encore présenter l'histoire de ces deux enfants qui s'aventurent à traverser la France pour à chaque fois rejoindre un membre de leur famille ? Quelle aventure et quel humour…. On aurait presqu'envie que cela se prolonge.
Une belle leçon de courage, d'humanité et d'histoire. A lire et faire lire sans modération. Maintenant il faudrait voir le film.
Un grand classique dont je ne me lasse pas.
Un sac de billes est un regard enfantin d’une période que l’on connait tous, mêlé à celui de l’adulte venant nuancer les propos naïfs du petit garçon qu’il était. Et c’est justement cela qui fait que ce roman, outre son contexte, rend compte d’une fraîcheur et d’une volonté de vivre (de survivre) !
L’histoire en elle-même est tellement belle et nous fait passer par tous genres d’émotions : dissolution d’une famille, périple de deux jeunes garçons, bonnes et mauvaises rencontres… Tout cela dans un contexte historique de seconde guerre mondiale, ce qui accentue ces ressentis car nous, lecteurs, savons ce qu’il va se passer pendant ces cinq années !
Une mémoire, une histoire vraie…
Un roman à découvrir, si, comme moi, vous n’avez jamais eu l’occasion de le lire !
Un sac de bille est un classique que je n'avais jamais lu et puis j'ai vu que le film etait sorti, et le livre s'est retrouvé partout alors j'ai pris mon courage à deux mains non parce que ce livre est comme meme autobiographique et c'est sur la guerre avec des enfants donc je m'attendais au pire dans le sens sortir les mouchoirs et ce ne fut pas le cas ...
Il est accessible a tout a chacun, c'est sur la seconde guerre mondiale , il a un le coté pédagogique il est souvent classé dans les livres 11/14 ans pas faux, on apprends ainsi que une guerre n’épargne personne !
En tant qu'adulte, j'ai préféré sur le même thème j'ai préféré la voleuse de livre
J’ai découvert ce livre au moment où l’on parle de sa nouvelle adaptation cinématographique. Apparemment ce roman est souvent lu à l’école, ce ne fût pas le cas pour moi. Qu’à cela ne tienne, j’ai rattrapé ce retard. J’ai souvent lu, car passionné par l’histoire, des livres sur cette période sombre de l’histoire et sur le courage dont on fait preuve des milliers de personnes. Dans ce roman j’en ai retenu trois. Les enfants Maurice et Joseph et leur père. Tout commence donc en zone occupée, à Paris. Maurice et Joseph sont justes deux petits « voyous » comme les appellent leur père. Deux écoliers complices….et juifs. Un soir il retrouveront leur mère coudre sur leur veste une pièce de tissu jaune. Une étoile. Non pas celle du shérif, celle du marquage. Ils devront faire face à la haine des autres enfants parce que du jour au lendemain ils sont devenus juifs à leurs yeux.
Leur père prendra les devants en leur demandant de partir rejoindre leurs grands frères en zone libre. Un voyage qu’ils devront faire seuls. C’est là que je retiens le courage du père, celui de laisser ainsi filer deux fils, pour les protéger du danger, mais les envoyer vers quels autres menaces. Il prend sur lui de ne pas les accompagner afin de leur donner plus de chance de réussite. Il accepte, pour leur bien, de se « séparer » d’eux. En espérant que ce soit pour un temps donné.
Les deux garçons sont franchement débrouillards et très ingénieux. Complices ils feront face aux situations où tout peut basculer. Sur leur chemin ils rencontrons de bonnes personnes (prêtres, commerçants, …) que leur jeune âge aidera à toucher. C’est avec leurs yeux d’enfants qu’ils découvriront le visage de cette France collaborationniste. Et pourtant ils continueront de conserver leur âme juvénile, sublimer par la vue de la mer, bagarreurs ou encore friands de parties de jeux avec leurs copains.
J’ai apprécié cette lecture pour sa mise en avant du courage de ces enfants, et, malgré diverses menaces, de leur obéissance aveugle à leur père. On s’accroche très vite à eux deux et c’est avec eux que l’on fait le chemin angoissant vers la liberté.
Le ton donné par l’auteur et l’absence de haine dont il fait preuve dans ses mots sont à souligner. Il distribue bien quelques piques, mais avec des mots d’enfants. J’ai été impressionné par leur périple et l’obstination dont ils ont fait preuve. Voici un roman à lire ou relire pour ne pas oublier ce qui fût et qui ne doit plus être. Ce sont dans ces lectures que nous nous demandons comment nous aurions agi.
Le style
C’est avec des mots d’enfants que Joseph Joffo nous transmet ses souvenirs. Il captive rapidement le lecteur avec simplicité,son émotion et son authenticité. Son texte raisonne de vie, cette vie que son père a voulu protéger. Pour un témoignage d’une époque terrible, il nous rappelle que l’enfant est avant tout innocent.
Mon petit point positif :
Drôle, ce livre à de nombreux passages où ses « voyous » vous font sourire par leur ingéniosité et leur complicité fraternelle.
"Un frère est quelqu’un à qui on rend la dernière bille qu’on vient de lui gagner."
Lu dans ma jeunesse, j'ai beaucoup aimé me replonger dans ce bouquin après avoir vu le film au cinéma (Joseph et son frère Maurice sont épatants dans ce film tout comme Patrick Bruel et Elsa Zylberstein).
J'aime bien l'émotion, la gaieté spontanée, et les douleurs bien sûr que l'on retrouve tout au long des pages de ce livre.
La bande annonce de la nouvelle adaptation de ce livre au cinéma m'a donné envie de le découvrir car je n'ai pas eu la chance qu'un professeur me le fasse découvrir durant ma scolarité. J'ai donc comblé cette lacune et j'ai bien aimé cette histoire, véritable témoignage de ce qu'ont vécu les frères Joffo et leur famille.
Deux enfants sacrément dégourdis, courageux et tenaces qui auront su échapper à l'Holocauste.
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