Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nanou a sept ans. Elle découvre le plaisir de lire et aussi d'écrire avec le beau porte-plume rouge que tante Alice lui a offert. Dans son cahier bleu tout neuf, Nanou raconte d'une voix flûtée son quotidien de petite fille de « que un mètre quatre » malade. Pour compagnon elle a Toutoune, l'ours un peu déglingué que lui a fabriqué Tante Alice et puis son inséparable « disquionnaire ».
Parler de la maladie avec un regard d'enfant est une manière de dédramatiser, de rendre quelque chose de scandaleux plus humain et compréhensible : comment accepter l'inacceptable sinon en tentant de l'expliquer avec des mots d'enfant, sincères et francs. Ce texte est extrêmement touchant. Il y est aussi essentiellement question du « vert paradis » de l'enfance : des jeux, des rires et des rêves. Malgré la maladie, il y a toujours la vie. La force de ce journal, c'est que c'est toujours drôle même quand ce ne l'est pas.
L'expression enfin, et les idées véhiculées, sont originales et poétiques. C'est normal, Nanou aime les mots : elle a un dictionnaire qu'elle consulte chaque jour, elle a un livre sur l'Afrique et aime le parcourir pour le simple plaisir de lire les noms des tribus, elle récite sans les comprendre tous les termes techniques qu'elle entend à l'hôpital.
Un mètre quatre, premier roman d'Anne de Rancourt, est un texte dense. Contrairement à ses deux ouvrages publiés chez Chiflet et cie, pas de volonté de provoquer le rire par la causticité. Une profonde émotion éveillera en chacun de nous des souvenirs liés à sa propre enfance, à ses drames (majuscules ou minuscules) personnels.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !
Nouveaux talents, nouveaux horizons littéraires !
Des romans, livres de recettes et BD pour se régaler en famille !