Thierry Daniel et Guillaume Konig, de la librairie Garin à Chambéry vous conseillent
« Affamé d'art » depuis son plus jeune âge, Ludwig consulte des catalogues, arpente les musées, s'abîme dans la contemplation du beau. Peu doué pour les relations humaines, les oeuvres artistiques sont sa seule raison de vivre, son oxygène, son sang... Il ne dialogue qu'avec elles.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, officier de l'armée allemande, Ludwig obtient un poste à Paris, dans un service dévolu aux oeuvres d'art. Hitler a en effet entamé une grande campagne de confiscation. Dans la France occupée, Ludwig fait des miracles, débusque des oeuvres inestimables inconnues et très bien cachées par leur propriétaire. Il a l'oeil absolu, sa réputation grandit. Protégé par Goering, lui-même collectionneur, il attise les jalousies. Mais Ludwig s'en moque, il ne déroge pas à sa mission, mû par une exigence et une intransigeance esthétiques qui l'éloignent de plus en plus des hommes.
Pourtant, le jour où il croise la jeune Lucette, quelque chose en lui vacille.
En cette Française proche de la Résistance, il reconnaît un alter ego amateur d'art. Mais surtout, pour la première fois de sa vie, il est ému par un visage et un corps de chair...
Cette rencontre changera-t-elle le sens de sa vie ? Continuera-t-il à travailler pour le régime nazi en toute impunité ?
Thierry Daniel et Guillaume Konig, de la librairie Garin à Chambéry vous conseillent
J'ai reçu ce livre grâce à Lecteurs.com et malheureusement c'est la première fois que je mets une note aussi basse à une de mes lectures.
Le thème de ce livre pourtant, m'intéresse particulièrement, le sort des oeuvres d'art du Louvre et d'ailleurs pendant la seconde guerre mondiale. Je trouvais le point de vue intéressant également : à travers les yeux d'un allemand.
Mais Ludwig le personnage principal est particulièrement antipathique. On ne s'attache ni à lui ni aux quelques autres personnages que l'on croise. J'espérai que la rencontre avec Lucette ferait basculer l'histoire, que Ludwig se découvrirait une petite étincelle d'humanité mais cette parenthèse est très vite et brutalement refermée.
C'est bien écrit malgré tout, la preuve j'ai pu le terminer. En revanche, il n'y a strictement aucun dialogue, ce qui a peut-être accentué encore mon ennui. Dommage j'attendais mieux de ce livre...
XXe siècle. Ludwig est Allemand. Il se nourrit d'art, il est capable de parler avec les tableaux et de les ''voir'' réellement, plus en fait qu'avec les êtres humains. Voilà pourquoi, en sa qualité de capitaine de l'armée du IIIe Reich, il arrive à être nommé dans un des services qui récupère les œuvres françaises (des musées et des particuliers juifs), au Jeu de Paume à Paris, à partir de 1940. Il y rencontre notamment Lucette, une œuvre de chair et de sang, qui va le faire évoluer...
J'ai aimé moyennement ce livre, qui m'a cependant sorti de ma zone de confort. Férue d'histoire contemporaine, et notamment de la période de la Seconde Guerre mondiale, j'avoue que j'avais rarement lu sur l'histoire vue du côté allemand, c'est un point positif. Et surtout, je ne connaissais pas grand chose sur le traitement des tableaux volés aux juifs, ni sur Goering d'ailleurs. Ce livre m'a donc aidé, je pense, à étendre ma culture. Si l'on passe aux points négatifs, je vais d'abord dire que, n'étant pas très calée en art, j'ai parfois eu du mal à comprendre les sous-entendus de l'auteur, jusqu'à aller voir sur le Web les tableaux en question. De manière générale, l'écriture est assez elliptique (je veux dire par là assez froide, extérieure, sans dialogues et sans trop de description des personnages), et elle m'a empêché de rentrer dans l'histoire et d'éprouver des émotions pour les personnages (à part le fait que Ludwig soit assez antipathique).
J'ai donc un avis mitigé sur ce livre, mais, si vous tombez dessus, n'hésitez pas à le lire, vous apprendrez sans doute des choses, et peut-être que l'écriture ne vous gênera pas comme elle a pu le faire avec moi !
Ludwig ne vit que pour l'art, la peinture principalement. Il se nourrit quasi exclusivement de ses rencontres avec les tableaux. Et quand la guerre lui donne l'opportunité d'aller à Paris, il n'a de cesse d'être affecté à la commission qui s'occupe des œuvres d'art, et sera chargé de répertorier les tableaux en partance pour le Reich. Il sera sous les ordres, plus ou moins lointains, de Goering, qui se pique d'être amateur éclairé, et veut remplir sa demeure de Carinhall d'œuvres choisies (l'auteur en fait, par petites touches, un portrait hallucinant !). Ludwig pourrait être heureux, malgré les contingences de la guerre. Une rencontre va déstabiliser cet équilibre somme toute fragile et lui faire comprendre que l'art peut aussi être vivant : Lucette, fonctionnaire effacée mais zélée, chargée de veiller sur le patrimoine artistique du Louvre et du Jeu de Paume, de le protéger, voire de le cacher, entre dans sa vie. Aux yeux de Ludwig, Lucette se transforme en une belle Florentine admirée sur un tableau du Quattrocento.
Dans une langue parfois précieuse, non dénuée d'humour, l'auteur brosse ici le portrait étonnant d'un homme féru de peinture et obligé de cacher cet amour immodéré derrière le masque d'un employé modèle du Reich. Aucun dialogue, mais l'évocation passionnante d'un moment de l'Histoire par le biais d'actes avérés : les vols d'œuvres d'art en vue d'établir un musée voulu par Hitler. Et Ludwig est finalement le petit grain de sable qui, s'il n'empêche pas le départ d'un grand nombre de caisses de tableaux vers l'Allemagne, finira quand même par réussir à réaliser son rêve : vivre au milieu des œuvres qu'il aime. Hélas, la folie guette ...
Réel plaisir de lecture.
Deuxième Guerre Mondiale. Ludwig, capitaine allemand ne vit que pour une chose: l'art. Il a l'œil absolu et méprise tout ce qui n'a rien à voir avec sa passion. Il méprise Goering, qu'il côtoie, qui pourtant l'admire, car le numéro 2 du régime nazi n'y entend rien en matière d'art. Et puis arrive Lucette, la florentine...
L'histoire est plaisante. Le style s'apparente assez au personnage assez froid qu'est Ludwig. C'est un livre qui se lit bien, vite, mais qui au final ne me laissera pas un souvenir impérissable. Peut-être un manque de relief dans l'histoire, sans réel temps fort. Même les quelques rebondissements peinent à ressortir.
Mais bon, au final cela reste tout de même agréable à lire. N'est-ce pas l'essentiel?
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