Tout d'abord merci pour cet envoi.
Un livre court, un peu éloigné de mes lectures habituelles. Le style est une suite d'énumération d'état d'âme, j'avoue que je reste spectateur de ce récit sans vraiment m'identifier au personnage ce qui pour moi est source d'interrogation. La lecture est pour moi l'opportunité de quitter mon quotidien pour me laisser happer par d'autres imaginaires. Dommage je n'ai pas été emporté.
Port franc de Manuel Benguigui est un roman court (160 pages) qui décrit le parcourt étrange de Seymour dont la tâche -commanditée par Gordji un marchand mafieux- est d'assister à une vente aux enchères pour acquérir 33 œuvres d'art à Genève.
Le récit est fluide, on suit le périple de Seymour sans grandes surprises. Pourtant le personnage est imprévisible, il va changer la donne en détournant les tableaux à son profit.
Je me suis laissée porter par les tribulations de Seymour sans vraiment être intriguée.
Les personnages sont pourtant bien campés, l'écriture est simple mais je n'ai pas réussi à être captivée. Le récit manque de relief, c'est un peu trop linéaire. Je m'attends à des rebondissements spectaculaires ou déroutants qui n'arrivent pas. Il y règne une certaine lenteur qui font baisser mon intérêt pour l'histoire.
J'aime les thrillers et les polars qui me scotchent aux pages et ne me font quitter le livre qu'une fois la lecture effectuée d'une traite. Ce qui n'a pas été le cas pour ce roman.
Le style est peut-être original mais pas convenant en ce qui me concerne.
J’ai reçu ce roman de lecteurs.com sans l’avoir choisi, cette lecture m’emmenait là où spontanément mes choix de lectrices ne m’auraient pas menée.
Ce fut une lecture agréable, j’ai parfois eu du mal à suivre l’intrigue menée dans un milieu dont les codes m’échappent totalement.
J’ai apprécié le ton ironique de l’auteur.
Le personnage de Seymour est assez déconcertant et sympathique tout à la fois… comme s’il glissait dans les évènements sans vraiment le vouloir, comme s’il ne choisissait pas vraiment d’être là où il est, d’effectuer ces transactions, de devenir la cible des représailles d’un mafioso… et cela reste hautement improbable.
Monsieur Benguigui nous offre une brochette de personnages assez typés, sans doute peu réalistes et des situations imaginées par un cerveau assez enfumé…
Cela m’a amusée, intriguée et le roman refermé me pose encore une question : y a-t-il une parcelle de vérité derrière cette minutieuse mise en scène.
Merci à Lecteurs.com et aux éditions Mercure de France pour cette errance énigmatique.
"Il s'agit à présent de tenir son rôle avec sérieux, avec brio si possible."
Une rosace. Un immeuble. Rénovations successives.
Années 30. Ornement décoratif. Typographie art déco.Tapis d'escalier bordeaux. Barre de cuivre. Un appartement. Parquet. Hauteur sous plafond. Photos anciennes. Dessins. Canapé.
Dimanche soir. Cendrier plein de mégots. Alcool.
Seymour n'a plus aucune envie d'aller à son travail.
Il a d'autres soucis en tête.
Une enveloppe sur le paillasson a tout déclenché.
Dès les premiers mots, je me suis sentie bien dans cette atmosphère. J'avais envie de connaître la suite.
Le style est sobre, précis, subtil, harmonieux, élégant. Comme l'ambiance de ce roman.
J’ai lu ce livre comme si je regardais une succession de tableaux.
Des tableaux qui racontent une histoire.
Un décor, des personnages, une scène, des sensations, des détails, des goûts, des impressions, des sentiments, de l'intérêt, des émotions, du réel, du fictif, du mystère, des visages, des couleurs, du cynisme, de la curiosité, des rôles, des observations, des humeurs.
L'auteur m'a simplement emmenée dans une balade pleine de découvertes et d'arnaques.
Port franc de Genève.
Un polar dans les coulisses de l'art.
Un guêpier.
Port franc
Un bon rabbin
Un tableau neigeux
Un collectionneur allemand
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