Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
PARFOIS, IL S'AGIT TOUT SIMPLEMENT DU BIEN CONTRE LE MAL.
Tout se noue dans la forêt des Vosges, froide et sombre.
Loin sous les arbres, deux adolescents sont retrouvés morts, le corps marqué au fer par un triangle noir. C'est un message anonyme qui a alerté les autorités. La police criminelle de Strasbourg dépêche le commandant Max Keller, un flic discret et silencieux. Enfant, il était l'ami sur qui on peut compter, adulte il est devenu un enquêteur remarquable, connu pour son intégrité et sa persévérance.
Au nord de la même forêt, Pierre Martignas vit dans un chalet perdu. Considéré comme l'un des plus brillants criminologues de sa génération, il s'est coupé du monde depuis que sa dernière expertise s'est terminée en tragédie.
Le sort effroyable de ces deux adolescents va pourtant le sortir de sa retraite.
Ces deux combattants du Bien, Max le flic hors pair et Pierre l'expert, plongent chacun de leur côté dans cette affaire ténébreuse, avec pour seules armes l'intelligence, l'instinct et la détermination. Face à eux, un tueur ou des tueurs indéchiffrables, incarnant le pire de la nature humaine...
Ma chronique : Justice ou vengeance, quelle est la différence ? Quelle est la lisière entre le bien et le mal ?
Peut-on tout expliquer, tout pardonner ? nous demande l'auteur .
Roman très rythmé, captivant et dérangeant à la fois pour une enquête qui n'en finit pas de nous surprendre par ses détours obscurs.
Dès les premières pages un climat hostile s'installe et nous plonge dans les ténèbres. Des jeunes gens, tout juste sortis de l'adolescence, sont enlevés, séquestrés et torturés dans divers points du monde, souvent des gamins en errance, des pauvres, mais ils n'ont pas toujours ce profil ...
Max, un inspecteur insomniaque, gardien du droit, fin limier, défenseur de l'humanité- et Pierre un psychiatre docteur en criminologie ainsi que Miss Lane, très riche, hyper diplômée et titrée en matière d'intelligence artificielle, cherchent à découvrir les raisons et les responsables de ces horreurs.
Miss Lane propose au psychiatre un véritable contrat faustien. Elle est secondée par Vikram,un curieux majordome, discret, presque invisible mais très efficace. Elle habite un château hors du temps dans la forêt vosgienne, ce qui donne une touche supplémentaire de mystère à l'atmosphère déjà angoissante.
Les enquêteurs semblent s'échiner dans une sale affaire : sont-ils confrontés à un trafic d'organes comme il en existe dans les pays les plus pauvres ou à une secte qui suit des préceptes apocalyptiques? On croise des personnages aux noms démoniaques comme Astaroth (trésorier des enfers) ou Bélial (symbole du mal). Y aurait-il un guide d'une société secrète? Une tête pensante qui prône des rituels occultes.
Pierre, le criminologue, part pour Salton Sea, sur les rives de ce lac salé californien, où la pollution a rendu la vie impossible.
Il rencontre des marginaux qui pourraient éclaircir la situation .
Quant à Miss Lane pourquoi s'obstine-t-elle tant à vouloir connaître les coupables ?
Comme dans ses romans précédents, Tackian aime l'atmosphère hivernale où les hautes forêts de sapins sombres et la neige abondante ,le vent glacial enferment les hommes dans leurs secrets et leurs souffrances. Dans ces pages on trouve aussi quelques villes dévastées, en ruine sous un ciel brûlant, tristes témoins de l'action dévastatrice des hommes.
La plume est toujours alerte, très détaillée et "nous garde éveillé jusqu'au cœur de la nuit".
Est-ce l'ambiance actuelle?fan de Tackian depuis Toxique,je suis restée complètement extérieure à ce polar noir,(trop) noir...seul intérêt pour ma part,ces deux personnages enquêteurs:Pierre Martignas psychiatre criminologue,et Max Keller commandant de gendarmerie continuellement shooté aux amphétamines!
une petite déception donc...
Les corps de deux jeunes hommes, affreusement mutilés et marqués au fer d’un triangle noir sont découverts dans la forêt des Vosges suite à un mail anonyme intraçable.
Devant le caractère particulier de cette découverte macabre, l’adjudant Lutz de la gendarmerie du secteur fait appel au docteur Pierre Martignas, psychiatre , expert en criminologie afin de l’éclairer sur ce symbole et sur les mutilations faites aux corps. L’affaire est rapidement transférée au Commandant Max Keller de la police criminelle de Strasbourg, flic discret et silencieux mais enquêteur hors normes, intègre et persévérant.
Sur place, l’adjudant lui propose de rencontrer Pierre Martignas, l’un des plus brillants criminologues de sa génération qui a quitté la police et s’est retiré du monde suite à sa dernière expertise qui s’est terminée en tragédie.
Max Keller décline cette collaboration sous prétexte que Pierre Martignas est maintenant revenu à la vie civile et lui demande de se tenir éloigné de l’enquête. Des circonstances particulières vont faire que Martignas et Keller vont chacun de leur côté plonger dans cette affaire ténébreuse avec pour seules armes leur instinct, leur intelligence et leur détermination, face à des tueurs incarnant ce qu’il y a de pire dans la nature humaine
Dans ce dernier thriller, Niko Tackian envoie ses protagonistes se battre contre les ténèbres et affronter le Mal absolu. Il est également question de l’Intelligence Artificielle qui peut être à la fois fantastique et terrible pour l’humanité selon ceux qui l’utilisent. Il est aussi question de secte, de tueurs en série, de criminels atroces.
L’auteur propulse ses lecteurs face au mal absolu, indicible, qui échappe à toute compréhension humaine.
Un thriller addictif qu’on ne peut lâcher.
Niko Tackian propose son dixième roman, Triangle noir, un thriller, plus sombre que les précédents, à l’image de l’ambiance actuelle, où s’introduit l’intelligence artificielle au service d’une enquête.
Comme toujours, l’écrivain sait rendre compte de son époque à partir de meurtres qui touchent uniquement des jeunes hommes tombés aux mains d’un ou des assassins aux théories maléfiques et délirantes pour les enquêteurs.
Trio d’enquêteurs
L’adjudant Lutz est à quelques années de sa retraite et de son retirement au Portugal. « Premier arrivé, dernier rentré » est sa devise pour son service dans la gendarmerie.
Docteur Pierre Martiguas est un médecin psychiatre, expert en criminologie, a l’enthousiasme émoussé par les vicissitudes de la vie. De plus, l’alcool vient panser ses failles et ça commence à se voir. Les échecs professionnels en sont, en plus de son physique dégradé, la preuve tangible.
Sa maison est à dix km de toutes vies humaines avec des animaux comme seuls voisins.
Et puis, il y a le commandant Max Keller toujours flic à la brigade criminelle de Strasbourg
mais devenu justicier et défenseur des mineurs maltraités.
Une lettre anonyme permet de trouver deux corps adolescents marqués à l’épaule par un triangle dans un triangle (ou trois points dans un triangle), suppliciés et même présentant des ablations d’organes faites alors qu’ils étaient vivants !
L’enquête va rassembler ces trois hommes, disparates, mais animés tous d’une volonté farouche de trouver la vérité. Parallèlement, l’assassin est devant nous en train de séquestrer une énième victime.
Quatrième personnage
L’autre grand personnage de ce Triangle noir est le territoire du Grand-Est, cette espace de forêt et d’eau à la nature préservée, et notamment la biosphère de Moselle-Sud, reconnue par l’Unesco depuis 2021. On retrouve l’attrait de Niko Tackian pour les grands espaces et son besoin littéraire viscéral de vivre en accord avec les éléments pour trouver la sérénité contre les turbulences du monde. Seulement, dans Triangle noir, les deux personnages n’y arrivent pas ! Est-ce que Niko Tackian aurait perdu la ressource de son apaisement ?
Heureusement, l’Intelligence artificielle permet d’aider à la résolution de l’enquête. Avec sa capacité à ingérer des informations, Niko Tackian met en situation l’aide possible de cet outil pour la résolution d’enquêtes difficiles.
Écrivain visuel
La puissance littéraire de Niko Tackian est la qualité de ses scènes. Dessinateur de BD pour une trentaine d’ouvrages, ce sont les scénarios de téléfilms qui l’ont amené à la littérature. Lui, souffrant de dyslexie, reste un écrivain dit visuel, talentueux pour sa capacité à créer avec précision des images avec ses mots.
Là où le cinéma a besoin de liant pour faire suivre au spectateur le déroulé d’une histoire, ne serait-ce que le fil chronologique, la littérature peut poser des morceaux de vies qu’elle relie selon le bon vouloir de l’écrivain. Niko Tackian procède ainsi. Des touches de la vie des uns et des autres qu’il emmêle. Déjà, le lecteur est harponné dans sa toile et ne peut en sortir qu’à la fin.
Violence assumée
Dans Triangle noir, la violence est crue, déchaînée. Certaines scènes sont franchement extrêmement brutales de férocité sauvage. A la différence des précédents romans, Niko Tackian explique peu cette agressivité, sauf à avoir vécu la dureté des conflits modernes et à vouloir retrouver la puissance mégalomane du combattant.
Le recours à l’ésotérisme devient pour eux la justification du mal, comme un recours à des temps plus obscurs. L’écrivain semble inquiet sur le futur et la puissance de destruction du mal qui semble, ainsi, trouvé de nouveaux éléments avec à la fois la mondialisation et le développement de l’obscurantisme.
Cependant, la dimension humaine que l’on apprécie dans les thrillers de cet écrivain se reflète dans le soutien mutuel entre les personnages : Max et sa supérieure, le médecin et la personne qu’il rencontre, Lutz et son adjoint, etc. Et ce lien est le fil qui permet d’arrêter efficacement l’engrenage de la violence.
Ni bien ni mal
Son policier Max, n’est pas forcément sans côté obscur. « Se perdre dans des problèmes des autres à travers sa vie de flic et noyer ses angoisses dans la chimie de ses amphétamines. » Toujours une constante pour les personnages de Niko Tackian ! Tous doivent s’accommoder avec leurs failles ou leurs fantômes qu’ils essayent d’apaiser par leurs addictions. Seulement, leur rédemption par la vérité n’est jamais loin. Et Triangle noir n’y échappe pas !
En conclusion,
Quelques avis plus réservés m’avaient fait reculer le moment de découvrir ce Triangle noir ! Pourtant, Niko Tackian réussit, encore une fois, à proposer un thriller terriblement addictif, certes plus violent, mais toujours avec la même veine talentueuse ! À découvrir assurément !
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2024/04/15/niko-tackian-triangle-noir/
Chaque début d’année est l’occasion d’un nouveau Niko Tackian. Alors qu’il avait pris l’habitude de revenir régulièrement avec sa série du commandant Tomar Khan, ces dernières années, il s’est polarisé sur des one-shots. Ce nouveau cru nous entraine dans les forêts vosgiennes, à la poursuite d’une organisation mystérieuse et meurtrière. Et tous les moyens sont bons pour découvrir la vérité !
Outre son métier d’écrivain, Niko Tackian est aussi un scénariste et réalisateur reconnu qui travaille souvent pour la télévision. Cette influence ressort dans sa manière d’aborder ses histoires. Chaque scène est écrite comme avec une caméra et on voit parfaitement défiler les images devant nos yeux. Il maîtrise sa mécanique et ses effets afin de mettre en valeur la dramaturgie de chaque passage.
Le roman est court pour aller à l’essentiel. Les multiples chapitres se succèdent et donnent un rythme aux évènements. On tourne les pages sans aucune contrainte. On pourrait peut-être regretter que les thèmes importants du livre, les sectes, l’intelligence artificielle, ne soient pas plus développés. L’auteur préfère les aborder sobrement en nous les vulgarisant. Ainsi, même s’ils sont complexes, ils n’entravent pas le bon déroulement de la lecture et n’enlèvent rien à l’efficacité de l’intrigue.
« Triangle noir » est une aventure sombre, très inquiétante sur la nature humaine. L’écrivain nous met face à certaines dérives de l’être humain qui font froid dans le dos. Embarqué dans les méandres de cette affaire angoissante, le lecteur est pressé de trouver un peu de lumière.
Cette chasse à l’homme a été pour moi, adepte du noir, un bon moment de divertissement. Mais sa brièveté et son manque d’approfondissement risquent d’être un obstacle à sa pérennité dans mon esprit. En résumé, comme avec un bon téléfilm, j’ai passé quelques heures agréables dans cette atmosphère oppressante. Cependant, je ne pense pas que ce thriller me marquera au fer !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/04/01/925-niko-tackian-triangle-noir/
Après Toxique et Fantazmë, j’ai eu le plaisir de me plonger de nouveau dans un récit de Niko Tackian. Triangle noir est son dixième roman, c’est à souligner. Je lui souhaite donc un très heureux « décanniversaire » (ce mot n’existe pas, ne cherchez pas…).
Deux corps d’adolescents sont retrouvés enterrés dans une forêt des Vosges. Sur leur épaule, un triangle noir piqué de trois points et marqué au fer rouge. Mais ce ne sera pas la seule découverte macabre. En effet, le rapport du légiste indiquera que ces jeunes hommes ont subi une mort des plus atroces.
À partir de ce moment-là, nous suivons l’enquête menée principalement par Max Keller, commandant à la brigade criminelle de Strasbourg, et Pierre Martignas, un ex-médecin psychiatre expert en criminologie s’étant mis en marge de la société après une expertise qui a mal tourné.
Dès le départ, l’affaire s’annonce peu banale et très mystérieuse. Que signifie donc ce symbole retrouvé sur le corps des victimes ?
Des concordances avec d’anciens meurtres vont rapidement apparaître et nous mèneront à des révélations bien sombres, là où l’âme humaine et le Mal ne font qu’un.
Les personnages vont, au fil des chapitres et tour à tour, faire preuve de vengeance, de détermination et de rédemption. Mais tous n’y survivront pas, alors, qui du Bien ou du Mal triomphera ?
Le récit se lit vite à la façon d’un page-turner. Les chapitres sont courts et l’écriture est fluide. Si j’ai trouvé que les deux premiers tiers auraient pu être un peu plus développés (je trouve que les personnages mériteraient d’être davantage fouillés, tout comme le contexte général, afin de s’ancrer plus profondément dans l’ambiance et l’intrigue), le dernier nous enflamme et nous offre un dénouement à l’action omniprésente.
Je termine cette lecture sur une bonne impression. Il est seulement dommage qu’il ne soit pas plus long car je suis certaine que j’aurai pu me retrouver totalement embarquée dans cette histoire.
En bref, ce roman noir aux accents de thriller plaira aux lecteurs en recherche d’action. Le glauque est absent du récit malgré des évènements funestes et ténébreux. Ici, aucune place à l’ennui, les pages se tournent à une vitesse folle. Une fois commencé, vous ne pourrez plus vous arrêter !
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2024/03/30/lecture-triangle-noir-de-niko-tackian/
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