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Un brillant étudiant français, Paul Besançon, est admis à suivre le séminaire de droit pénal de la faculté de Buenos Aires, que dirige l'éminent professeur Roberto Bermúdez. Tandis qu'en France, la famille du jeune homme découvre qu'il a volontairement laissé d'étranges indices derrière lui, Roberto Bermúdez remarque bien vite que son étudiant méthodique et obsessionnel n'est pas seulement un très bon élève. Paul Besançon emploie manifestement toute son intelligence à défier son professeur, jusqu'à élaborer une thèse singulière qu'il compte bien valider dans le sang.
Ce livre s'est avéré être une bonne surprise pour moi.
Pas forcément très abordable car rédigé d'une manière inhabituelle. Effectivement, on alterne entre les deux protagonistes, l'élève et son professeur. Les chapitres sur l'élève étant rédigé avec une seule phrase très (très) longue pouvant aller jusqu'à plus d'une dizaine de pages !
Un peu d'appréhension quand j'ai vu ça mais finalement j'ai dévoré ce roman sans soucis de compréhension. Ça surprend au premier chapitre mais finalement on s'y fait assez vite et ça donne un autre rythme au roman.
Sur le fond, j'ai clairement accroché. Il faut bien avouer que ça change du roman policier classique. L'histoire est intéressante et prenante, les personnalités des personnages atypiques et correctement mises en avant tout au long du récit.
J'ai passé un agréable moment avec cette lecture. je recommande donc pour les amateurs du genre.
Un récit court, brillant, atypique, avec un vrai style. Certes, il faut s'accrocher pour lire les phrases uniques qui coulent sur parfois plus de 10 pages, mieux vaut ne pas être dérangé pendant cette lecture !
Vous apprécierez encore plus si vous avez été (ou êtes) étudiant ou enseignant.
Au total, on peut y voir une espèce d'American psycho en beaucoup plus soft.
Un bémol : on aurait encore été plus surpris si la fin avait été plus amorale.
Thèse sur un homicide est un court polar intense, une partie d’échec entre un élève et un professeur de droit. L’action se déroule à Buenos Aires, un professeur divorcé Roberto Bermudez, désabusé qui a une célèbre émission de télé, écrit et fait un séminaire de 8 semaines à 15 étudiants triés sur le volet.
Dans cet amphi un étudiant français atypique Paul Besançon. Fils d’un ancien diplomate français, Bernard, vieil ami avec le professeur. Paul est fasciné par une actrice américaine Juliette Lewis, c’est un brillant étudiant en droit très intelligent mais asocial. L’histoire se déroule sur les 8 semaines du séminaire après que le meurtre affreux d’une jeune femme se soit produit.
Le style est particulier, on alterne les points de vue des 2 personnages principaux, des flashbacks de leur vies, leurs pensées intimes. Les phrases sont longues, avec de nombreuses références littéraires. Les descriptions des quartiers, rues, cafés de Paris, Buenos Aires sont très présente et donnent du réalisme au récit. Au départ, cela peut dérouter mais rapidement on est happé par ce duel qui se met en place entre le professeur et l’élève. Le récit nous interroge sur la notion de justice, la violence, l’obsession et la folie. Le suspense monte crescendo jusqu’au final réussi.
J’ai apprécié le personnage du professeur qui croit en la justice et qui est ébranlé dans ses convictions. Le personnage de Paul retord et froid est aussi bien décrit. La psychologie des personnages complexe, leurs visions de la justice sont intéressantes. L’atmosphère est lente puis de plus en plus haletante. On est plongé dans l’enquête dans cette course contre la montre.
Un roman efficace, intense et original dans sa construction et les motivations des personnages dans le cadre de Buenos Aires. Alors découvrez thèse pour un homicide et réfléchissez aussi à la justice, au hasard en essayant de coincer le tueur avec Roberto.
Paul Besançon, brillant étudiant en droit, suit pendant un été le stage du célèbre professeur Roberto Bermudez à l’université de Buenos Aires, stage qui se déroule pendant huit cours les vendredi soir. A priori, tout pourrait être clair et simple, un étudiant brillant qui vient se perfectionner en droit pénal, un professeur renommé et pourtant un brin alcoolique depuis que sa femme l‘a quitté, une intrigue ordinaire.
Mais non, tout d’abord, nous apprenons que les parents de Paul l’ont envoyé en Argentine car ils ne savent plus comment gérer ce fils particulièrement étrange et avec qui ils ne ressentent aucune affinité, bien au contraire. Paul voue une admiration malsaine à une actrice connue, Juliette Lewis, et celle-ci devient rapidement le fil rouge de l’intrigue. Ensuite, Roberto professeur connu et reconnu, a une personnalité bien tranchée et est très exigeant. Alors bien évidement le lecteur s’attend à voir s’affronter ces deux personnalités tout au long de ces chapitres qui se succèdent en dévoilant en alternance le point de vue de chacun des deux protagonistes. Et c’est bien ce qui arrive, mais quel ennui j’avoue. Le roman est composé de phrases qui tiennent d’une logorrhée interminable, sur des adresses, des cafés, du thé Earl Grey, des nombres de pas ou de marches pour atteindre un objectif, nombre de pas sans cesse comptés, qui sont là sans doute pour accentuer le côté un peu délirant du personnage principal mais qui en fait n’apportent rien aux chapitres.
Rapidement une intrigue se dessine, Paul a décidé de prouver à ce grand professeur et à ce juriste d’exception que la justice est aveugle. Pour cela, Paul fait preuve d’un cynisme, d’un mépris de la vie, de l’individu, pour simplement réaliser son ambition d’être unique et différent, d’arriver à accomplir ce que d’autres n’ont pas réussi. Idée de départ intéressante mais parfois lassante.
Par contre j’aime assez le dénouement qui s’il n’est pas plus juste que la justice elle-même, satisfait notre soif de voir punir un coupable. Au jeu du tel est pris qui croyait prendre, la manipulation, la finesse, la vengeance, la solidarité, l’intelligence, finissent par avoir raison du machiavélique Paul Besançon. Découvert dans le cadre du prix du meilleur polar des lecteurs de Points, je n’ai pas eu de coup de foudre pour ce roman, dommage, j’aimais assez l’idée de découvrir un autre pays, d’autres auteurs de polars, et je connais très mal ceux d’Amérique latine.
Je ne lis presque voire quasi pas de polar mais quand je suis allée au salon du livre de Colmar l’année dernière et que je suis passée devant le stand de La Dernière Goutte (maison d’édition alsacienne s’il vous plait!) j’ai la voix d’Arnaud (libraire spécialisé dans les polars chez Quai des Brumes – Strasbourg) qui m’ai revenue en tête, me disant combien il avait aimé celui-ci en particulier mais aussi une bonne partie du catalogue de cette maison d’édition!
10 mois plus tard je me mets enfin à le lire!
Ce roman raconte l’histoire de Paul, apprenti avocat qui va suivre un séminaire à Buenos Aires, obsédé par l’actrice Juliette Lewis et veut la tuer pour s’en débarrasser. Parallèlement on a l’histoire du professeur Roberto Bermudez, alcoolique depuis sa rupture avec son ex-femme, obsédé par la justice.
Les chapitres sont composés de monologues intérieurs de ces deux personnages qui s’opposent : un étudiant sociopathe et un professeur impuissant.
L’idée me plaisait beaucoup qu’un étudiant tente de prouver à son professeur que commettre un crime parfait est à sa portée mais j’ai trouvé les personnages assez superficiels, je n’ai pas réussi à m’intéresser vraiment à eux. Et puis je dois vous avouer que le style de l’auteur m’a largement fatigué lorsqu’il écrit les monologues de Paul Besançon, l’étudiant, les phrases sont très longues pouvant atteindre une dizaine de pages, sans rire ce n’est pas une blague!
En revanche j’ai bien aimé l’aspect théorique traitant de la justice et pas que du sang, du gore et trop de violence gratuite!
Je n’aime pas trop écrire un article pour dire du mal puisque j’ai créé ce blog pour partager avec vous mes coups de cœur mais je voulais vous solliciter pour trouver le polar parfait à lire cet été, alors si vous avez des conseils n’hésitez pas! (Et puis je voulais aussi vous parler un petit peu de la culture locale alors allez voir le catalogue de La Dernière Goutte!)
https://animallecteur.wordpress.com/2015/06/10/these-sur-un-homicide-diego-paszkowski/
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