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Ce livre s'est avéré être une bonne surprise pour moi.
Pas forcément très abordable car rédigé d'une manière inhabituelle. Effectivement, on alterne entre les deux protagonistes, l'élève et son professeur. Les chapitres sur l'élève étant rédigé avec une seule phrase très (très) longue pouvant aller jusqu'à plus d'une dizaine de pages !
Un peu d'appréhension quand j'ai vu ça mais finalement j'ai dévoré ce roman sans soucis de compréhension. Ça surprend au premier chapitre mais finalement on s'y fait assez vite et ça donne un autre rythme au roman.
Sur le fond, j'ai clairement accroché. Il faut bien avouer que ça change du roman policier classique. L'histoire est intéressante et prenante, les personnalités des personnages atypiques et correctement mises en avant tout au long du récit.
J'ai passé un agréable moment avec cette lecture. je recommande donc pour les amateurs du genre.
Un récit court, brillant, atypique, avec un vrai style. Certes, il faut s'accrocher pour lire les phrases uniques qui coulent sur parfois plus de 10 pages, mieux vaut ne pas être dérangé pendant cette lecture !
Vous apprécierez encore plus si vous avez été (ou êtes) étudiant ou enseignant.
Au total, on peut y voir une espèce d'American psycho en beaucoup plus soft.
Un bémol : on aurait encore été plus surpris si la fin avait été plus amorale.
Thèse sur un homicide est un court polar intense, une partie d’échec entre un élève et un professeur de droit. L’action se déroule à Buenos Aires, un professeur divorcé Roberto Bermudez, désabusé qui a une célèbre émission de télé, écrit et fait un séminaire de 8 semaines à 15 étudiants triés sur le volet.
Dans cet amphi un étudiant français atypique Paul Besançon. Fils d’un ancien diplomate français, Bernard, vieil ami avec le professeur. Paul est fasciné par une actrice américaine Juliette Lewis, c’est un brillant étudiant en droit très intelligent mais asocial. L’histoire se déroule sur les 8 semaines du séminaire après que le meurtre affreux d’une jeune femme se soit produit.
Le style est particulier, on alterne les points de vue des 2 personnages principaux, des flashbacks de leur vies, leurs pensées intimes. Les phrases sont longues, avec de nombreuses références littéraires. Les descriptions des quartiers, rues, cafés de Paris, Buenos Aires sont très présente et donnent du réalisme au récit. Au départ, cela peut dérouter mais rapidement on est happé par ce duel qui se met en place entre le professeur et l’élève. Le récit nous interroge sur la notion de justice, la violence, l’obsession et la folie. Le suspense monte crescendo jusqu’au final réussi.
J’ai apprécié le personnage du professeur qui croit en la justice et qui est ébranlé dans ses convictions. Le personnage de Paul retord et froid est aussi bien décrit. La psychologie des personnages complexe, leurs visions de la justice sont intéressantes. L’atmosphère est lente puis de plus en plus haletante. On est plongé dans l’enquête dans cette course contre la montre.
Un roman efficace, intense et original dans sa construction et les motivations des personnages dans le cadre de Buenos Aires. Alors découvrez thèse pour un homicide et réfléchissez aussi à la justice, au hasard en essayant de coincer le tueur avec Roberto.
Paul Besançon, brillant étudiant en droit, suit pendant un été le stage du célèbre professeur Roberto Bermudez à l’université de Buenos Aires, stage qui se déroule pendant huit cours les vendredi soir. A priori, tout pourrait être clair et simple, un étudiant brillant qui vient se perfectionner en droit pénal, un professeur renommé et pourtant un brin alcoolique depuis que sa femme l‘a quitté, une intrigue ordinaire.
Mais non, tout d’abord, nous apprenons que les parents de Paul l’ont envoyé en Argentine car ils ne savent plus comment gérer ce fils particulièrement étrange et avec qui ils ne ressentent aucune affinité, bien au contraire. Paul voue une admiration malsaine à une actrice connue, Juliette Lewis, et celle-ci devient rapidement le fil rouge de l’intrigue. Ensuite, Roberto professeur connu et reconnu, a une personnalité bien tranchée et est très exigeant. Alors bien évidement le lecteur s’attend à voir s’affronter ces deux personnalités tout au long de ces chapitres qui se succèdent en dévoilant en alternance le point de vue de chacun des deux protagonistes. Et c’est bien ce qui arrive, mais quel ennui j’avoue. Le roman est composé de phrases qui tiennent d’une logorrhée interminable, sur des adresses, des cafés, du thé Earl Grey, des nombres de pas ou de marches pour atteindre un objectif, nombre de pas sans cesse comptés, qui sont là sans doute pour accentuer le côté un peu délirant du personnage principal mais qui en fait n’apportent rien aux chapitres.
Rapidement une intrigue se dessine, Paul a décidé de prouver à ce grand professeur et à ce juriste d’exception que la justice est aveugle. Pour cela, Paul fait preuve d’un cynisme, d’un mépris de la vie, de l’individu, pour simplement réaliser son ambition d’être unique et différent, d’arriver à accomplir ce que d’autres n’ont pas réussi. Idée de départ intéressante mais parfois lassante.
Par contre j’aime assez le dénouement qui s’il n’est pas plus juste que la justice elle-même, satisfait notre soif de voir punir un coupable. Au jeu du tel est pris qui croyait prendre, la manipulation, la finesse, la vengeance, la solidarité, l’intelligence, finissent par avoir raison du machiavélique Paul Besançon. Découvert dans le cadre du prix du meilleur polar des lecteurs de Points, je n’ai pas eu de coup de foudre pour ce roman, dommage, j’aimais assez l’idée de découvrir un autre pays, d’autres auteurs de polars, et je connais très mal ceux d’Amérique latine.
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