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Un roman fort, percutant, dans la lignée de "Tout le bleu du ciel", difficile à lâcher avant la page finale, même si le dénouement est prévisible, je n'en suis pas moins restée happée du début à la fin. Beaucoup de sujets traités : le handicap, la relation homme/femme avec la différence d'âge, la domination, l'enfant "remède", l'amitié trahie ... le tout distillé avec la belle plume de Mélissa Da Costa, j'en redemande !
On fait connaissance de François Rouvier, quarante-deux ans, comédien reconnu et populaire au théâtre puis Eléonore Lombray, son nouvel amour, vingt-quatre ans, étudiante en art et ouvreuse au théâtre.
Depuis leur premier baiser, leur désir est intense et passionnel.
Pour elle, il quitte sa femme.
Quand ils se préparent à emménager ensemble un drame violent surgis et va tout remettre en question.
François se retrouve à l’hôpital à la suite d’un grave accident de scooter et le verdict des médecins est sans appel. Il ne marchera plus.
Une situation compliquée d’autant plus que personne ne sait que François et Eléonore s’aiment à la folie et se préparaient à emménager ensemble.
Isabelle Louvier, sa femme, quarante-huit ans, metteuse en scène, attend de ses nouvelles. Mais Eléonore aussi.
Comment se réadapter ? Comment trouver sa place quand toute une vie s’effondre et se modifie ?
Mélissa nous offre une histoire humainement intense et une explosion d’émotions que ce roman ne vous laissera pas indifférent.
Elle dissèque lentement la nature complexe de l’amour et explore doucement la reconstruction de François. Le lecteur est spectateur, on les observe se déchirer, s’ignorer, s’aimer, se réconcilier. C’est clairement un amour toxique et en même temps, c’est un amour fort, passionnel et plein de désir. Mais jusqu’à où peut-on aimer ? Jusqu’à s’oublier ?
Tenir debout est un roman choral qui va vous malmener et nous mène à la réflexion.
Attendez-vous à des longueurs car la route est longue puisque François va devoir prendre le chemin du deuil en passant par plusieurs phases comme le déni, la dépression, la violence, la colère, l’acceptation, la reconstruction et la résilience.
Quant à la plume de Mélissa, elle est d’une telle fluidité, délicate, sensible et lumineuse que l’auteure nous livre une délicate analyse des émotions, des sentiments et des personnalités de ses personnages.
Je suis une inconditionnelle fan de la plume de l’auteure. Peu importe de ce qu’elle nous narre, elle a le don de me captiver jusqu’à la dernière page. La psychologie des protagonistes est parfaitement bien maîtrisée. Les personnages sont aussi détestables qu’admirables.
C’est un roman sombre qui fait lentement place à la lumière.
Incontestablement, Mélissa Da Costa nous confirme de nouveau son talent littéraire et je vous recommande de le glisser entre vos mains.
Tenir debout est un magnifique hommage.
C’est une belle histoire d’amour et une jolie leçon de vie.
"Tenir debout" est mon premier Melissa Da Costa car j'ai tendance à me tenir éloignée des livres dont on parle trop, de ceux qui ont beaucoup de succès, dont les auteur(e)s sont très connu(e)s. Mais je voulais me faire ma propre impression face au clivage que déclenchent ses livres entre les lecteurs/trices et la presse littéraire, les critiques.
Ce que j'ai trouvé intéressant, c'est le traitement du handicap qui fait brutalement irruption dans une vie suite à un accident, vu à travers le prisme du couple, un couple à ses débuts, un couple déglingué par le handicap (paraplégie) où tout est à reconstruire, à construire dans la douleur physique et physiologique. L'auteure s'est semble-t-il bien documentée car elle ne nous épargne aucune des phases traversées par François : sidération, colère, rage, désespoir, envie de suicide puis lente reconstruction autour d'un projet commun. Elle décrit avec réalisme les conséquences du handicap, non seulement sur le couple et son intimité, mais sur les proches : parents, amis...
Melissa Da Costa montre avec sensibilité comment un cataclysme dont on pense ne jamais se remettre, qu'on pense ne pouvoir dépasser peut libérer une autre facette de soi-même une fois la situation acceptée.
Le roman est bâti sur l'alternance entre le point de vue de François et celui d'Éléonore et c'est cette alternance qui donne sa dynamique au roman. L'écriture est fluide et laisse une large part aux dialogues ce qui le rend vivant.
Mais malgré tout, c'est lent, c'est long, des scènes se répètent même si elles prennent une forme différente. Les thèmes abordés, en dehors du handicap, sont tellement nombreux qu'ils ne sont que survolés : amitié masculine trahie, l'enfant comme pansement d'un couple à la dérive, dépression post-partum, l'après-divorce, la différence d'âge dans le couple, la campagne vs Paris, le monde du théâtre, l'importance de la famille......
Je lirai probablement encore "La doublure" car il semblerait qu'elle soit sortie de ses thèmes de prédilection et qu'il soit très différent de ses autres romans.
Quand la vie te tacle en beauté et te laisse au sol ni mort ni vivant, il ne reste que deux solutions : céder au désespoir ou tenir debout. Eleonore, du haut de ses 23 ans va en faire la cruelle expérience lorsque son existence va basculer du rêve éveillé au cauchemar pur. Et celui-ci démarre dès les premières pages du roman dans une attente insoutenable : François, l'homme qu'elle aime et qui a accepté de quitter sa femme pour elle, va-t-il survivre à sa rencontre brutale avec un bus?
Après l'attente, vient le choc : vivant mais non indemne, François a perdu définitivement l'usage de ses jambes, avec ces dernières c'est son identité qui disparaît : elle ne reconnaît plus celui qu'elle aime plus que tout et à qui elle a promis un amour éternel.
Comment traverseront-ils cette épreuve ?
Melissa da Costa nous offre un roman chargé en émotions qui décide de peindre la vie dans toute sa crudité sans chercher à embellir les sentiments ni les situations. Entre résilience et abandon, ses personnages vont ainsi tour à tour agir humainement et questionner le sens de la vie et l'amour.
À l'hôpital, Éléonore attend dans la salle d'attente des nouvelles de François, elle a 24 ans et la passion qu'elle éprouve pour cet homme ne se rencontre qu'une fois dans sa vie. François, toujours pressé, sur son scooter a refusé une priorité à un bus. Leur vie vient de basculer.
Ce n'est pas le genre de roman que je lis habituellement, mais Mélissa Da Costa m'a littéralement transporté et j'ai eu beaucoup de difficultés à quitter Éléonore et François.
Un récit bouleversant sur deux êtres abimés par la vie, avec réalisme et des mots parfois crus, l'auteure nous plonge dans le quotidien d'un homme qui se retrouve du jour au lendemain paraplégique : « Il ne pourra plus jamais marcher, courir, nager, assister à un concert, draguer une femme, faire l'amour. Il ne pourra plus voyager, danser, s'habiller seul, sauf au prix d'efforts épuisants. Il vivra le cul collé à un fauteuil avec une sonde dans le pénis». Le centre de rééducation où chaque pas en avant est une souffrance, où l'on devient irascible et méconnaissable. le retour à la maison, coincé entre quatre murs.
Ce roman est aussi et avant tout une belle histoire d'amour et de passion où Éléonore est prête à tout accepter, tout gérer, passer de maitresse à aide-soignante, tenir debout malgré tout.
J'ai beaucoup aimé ce nouveau roman de Melissa da Costa qui m'a saisie dès les premières pages. On se prend très vite d'affection pour les personnages, certaines scènes sont vraiment touchantes, troublantes. Il y a beaucoup d'émotions abordées ici vécues par les personnages ou données à vivre au lecteur, on en ressort ébranlés. Même si j'ai un peu moins aimé ce roman que La doublure, j'ai vraiment apprécié ce livre dont on enchaine les chapitres avec plaisir.
600 pages incroyables d'amour ,de sincérité , de combat ,d'espoir ,de doute,600 pages où le lecteur se sent parfois démunis, ou prêt à combattre, 600 pages où l'on vite au rythme de François et Léo. Leur souhaiter le meilleur , mais le meilleur c'est quoi dans leur enfer ? Retrouver le vie d'avant ,avoir assez d'outils pour en construire une nouvelle ?
Melissa Da Costa a une réponse ,AIMER ,comme c'est difficilement envisageable mais AIMER .
je ressors de ce roman bouleversée et pleine de questions la 1er ,je ferai quoi ,moi, à leur place? Saurai-je aimer autant, serais-je aimé autant?
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