"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Alice Bonneville, professeure de droit pénal à la retraite, coule des jours tranquilles à Valmont-sur-Loing dans sa magnifique demeure en pierre, où elle vit avec son neveu Arthur, psychologue clinicien. Entre le club de lecture, les activités bénévoles, les marches en forêt, les grandes conversations avec sa femme de ménage Inès et les visites à son ami Haroun, il lui reste tout juste le temps de se consacrer à sa passion : la pâtisserie. Sa paisible existence esttroublée lorsque son voisin, Paul Faye, auteur à succès des Cinq Vérités celtiques, est assassiné. Qui donc a pu s'en prendre à ce pape du développement personnel ? Entre deux sablés à l'orange, Tante Alice décide de mettre son nez dans l'enquête. Si son défunt mari pouvait l'aider, il aurait sans doute bien des choses à lui dire ! À commencer par cette deuxième vérité celtique : « Il est impératif de dialoguer avec ton instinct. »
Un exquis remède à la mélancolie. Olivia de Lamberterie, Elle.
Crapuleux et savoureux. François Forestier, L'Obs.
Avec Le bonheur est dans le crime, on s'est fait un ami d'Ali. Et on lui en redemande déjà. Jérôme Garcin, La Provence.
Beaucoup trop cliché.
Trop de déjà vu.
Du thé et des pâtisseries, évidemment.
Une ambiance très anglo-saxonne pour une histoire qui se déroule autour de Fontainebleau.
C’est dommage, je suis sûre qu’il y a pleins de possibilités avec une ambiance plus frenchie.
Je n’ai pas été embarqué dans cette histoire, où j’avais l’impression qu’il ne se passait vraiment rien.
Décidément, j’ai du mal avec les cosy mystery…
Je trouve les scénarios souvent trop surréalistes et invraisemblables.
Bref, une déception de mon côté.
Un livre lu pour le Prix des Lecteurs @livredepoche pour la sélection du mois d’avril.
Un cosy crime agréable et léger à découvrir. Une héroïne attachante, l’auteur utilise bien les codes du genre, ce livre est aussi une satire sociale piquante de notre société, une analyse du couple, de la sexualité sous plusieurs formes, de la maternité, du consentement. Il y a aussi des soupons d’humours. La plume est plutôt fluide même si on retrouve quelques longueurs et répétitions. On retrouve l’essence essentielle des oeuvres britannique que l’on adore et qui sont des classiques.
"Haroun et Alice s’étaient dépassés pour proposer le plus merveilleux des buffets. Scones aux dattes, muffins à la myrtille, tartelettes au chocolat gianduja, salades de saumon et riz sauvage, cubs sandwich au concombre et à la crevette, cakes au chèvre et poivron, cuisses de poulet rôti au citron."
"Vous comprenez, l’entendre mâcher ce morceau de viande... Ce bruit... Cette mastication intermi-nable... Ça n’en finissait plus ! Une mauvaise pensée m’a traversé l’esprit. Mais j’ai fini par reposer ma fourchette dans mon assiette."
" Il y avait trouvé sa place, comme une pièce manquante qui s’insère naturellement dans un puzzle. Il ne cessait de s’étonner de la facilité avec laquelle Valmont l’avait avalé, digéré, assimilé. La ville aurait pu le recracher aussi sec, et le laisser pourrir dans son coin, dans l’indifférence générale. Il y a des jours comme ça où cela faisait du bien de croiser des koalas dépressifs à pull épais."
Dans la tranquille ville de Valmont-sur-Loing, veuve inconsolable, Alice Bonneville profite de sa maison, de ses amis, de sa retraite bien méritée. Même si elle n'apprécie pas outre mesure son voisin Paul Faye, elle accepte de le rencontrer lorsqu'il demande à la voir pour lui faire part d'un de ses projets.
Il faut dire que ce spécialiste de philosophie connaît le succès grâce à son livre "cinq vérités celtiques", un traité de développement personnel qui semble bien loin de ses préoccupations universitaires.
Pourtant, lorsqu'elle apprend que ce dernier a été assassiné, elle n'hésite pas à mener sa propre enquête, secondée dans sa tâche par ses amis.
Dans ce coin plutôt aisé de la région de Fontainebleau, les relations se nouent mais restent cantonnées au milieu social auquel on appartient. S'il est de bon ton de penser que l'on a noué une amitié avec sa femme de ménage, ce n'est toujours qu'une femme de ménage.
C'est donc dans cet univers d'intellectuels bien pensants, où l'on aime à parler de charité, cuisine, amitié, culture, que va se jouer le drame.
Une enquête rondement menée par cette ancienne professeur de criminologie, qui permet d'aborder de nombreux thèmes, sont souvent effleurés ou juste évoqués, deuil, famille, amitié, sexualité, vie en communauté, famille, héritage.
Un roman plaisant qui se lit facilement.
https://domiclire.wordpress.com/2024/05/06/tante-alice-enquete-le-bonheur-est-dans-le-crime-ali-rebeiki/
Lu dans le cadre du Prix des lecteurs U 2024 (site : www.u-culture.fr)
Ali Rebeihi (né en 1973) est un journaliste et producteur français de radio.
Les romans policiers ne sont pas ma tasse de thé, j'en lis très rarement. « Le bonheur est dans le crime » est un cosy mystery court (200 pages à peine en version poche) sympa, facile à lire mais comme d'autres lecteurs-membres de Lecteurs.com je n'en garderai pas un souvenir inoubliable.
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