Directrice de festival, un métier à plein temps : Hélène Fischbach, Directrice du Festival international Quais du polar de Lyon
Cette soeur acceptera-t-elle le marché risqué qu'on lui propose pour faire évader son frère de la prison la plus dangereuse de France ? De quoi ce père sera-t-il capable pour sauver sa famille des quatre prédateurs qui ont fait irruption dans sa maison et qui comptent y rester ? Comment cinq criminels ? un pédophile, un assassin, un ancien légionnaire serbe, un kidnappeur et un braqueur ? se retrouvent-ils dans une même histoire et pourquoi Coste fonce-t-il dans ce nid de vipères, mettant en danger ceux qui comptent le plus pour lui ?
Des âmes perdues, des meurtres par amour, des flics en anges déchus : la rédemption passe parfois par la vengeance.
Olivier Norek pousse ses personnages jusqu'à leur point de rupture. Et lorsqu'on menace un membre de son équipe, Coste embrasse ses démons.
Directrice de festival, un métier à plein temps : Hélène Fischbach, Directrice du Festival international Quais du polar de Lyon
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Nunzio Mosconi est incarcéré au centre pénitentiaire de Malveil pour une imprudence après le hold up d'une bijouterie. Il y est confronté à toutes les violences. Sa sœur aînée, Alex, est décidée à l'en sortir par tous les moyens. Elle requiert l'aide de leur avocat, un corse redevable, croit-elle, à sa famille.
Le capitaine Coste et son équipe sont confrontés à un enlèvement avec demande de rançon. Ils pensent piéger les responsables, mais l'otage est tué...
Pour son troisième roman, provisoirement le dernier de la série des capitaine Coste, Olivier Norek brouille les pistes : violences de l'univers carcéral ; failles de la justice que tente d'exploiter un avocat véreux ; procédures policières, entraide mais aussi concurrence dans les équipes de flic.
Difficile de voir tout de go où il veut en venir. Il faut tourner page après page, et heureusement on ne s'en lasse pas, pour toucher son but : l'humanité de celles et ceux qui se battent pour la justice.
Olivier Norek est sans doute une des plus belles plumes de la littérature policière française du début du 21ème siècle. Contrairement à d'autres, que j'aime également beaucoup, il ne nous fais pas rêver de paysages exotiques ; il nous plonge dans les quotidiens glauques qui nous entourent, nous faisant profiter de, sinon partager, son expérience d'ex flic...
Il m'est arrivé de douter de la pertinence de ses propos, notamment dans Territoires ; maintenant je sais qu'il sait, comme l'aurait chanté Jean Gabin. Et si nécessairement il a un peu forcé le trait dans Surtensions, les vérités qu'il crie ne peuvent manquer de nous interpeller.
Pas besoin de lunettes 3D pour cette immersion entre police, justice et univers carcéral du 93...
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2022/05/14/surtensions-olivier-norek-michel-lafon-immersion-entre-police-et-justice-du-93/
Troisième volet de la trilogie Coste, toujours en poste en Seine-saint-Denis.
Un enlèvement avec demande de rançon ouvre les hostilités, alors que l’on fait connaissance avec la fine fleur de la prison de Marviel, où la surpopulation crée les conditions d’une zone de non-droit avec ses règles propres qu’il est conseillé de piger rapidement sous peine de se retrouver en difficulté majeure.
C’est peu à peu, avec la progression de l’enquête que l’on apprendra le lien entre l’enlèvement et les hôtes sous les barreaux, alors que Coste se pose des questions existentielles et que le commandant Damiani se voit remplacée par un type assoiffé de pouvoir…
Cet opus est plus violent que les précédents, ne serait-ce que par la description des conditions de vie carcérale. Mais on retrouve le réalisme des dialogues et la connaissance indiscutable du terrain, qui rend le récit crédible.
On y perçoit aussi, sans que cela soit une découverte, que la vie d’un commissariat dans une zone à risque n’est pas un long fleuve tranquille
Le capitaine de police Victor Coste et sa brigade savent que les heures sont comptées pour retrouver David Sebag,un jeune entrepreneur ,enlevé à la sortie d'une boîte de nuit et dont les ravisseurs n'ont laissé aucun indice.Seulement l'issue est fatale plongeant Coste dans un profond désarroi.Mais l'enquête avance redonnant espoir à la brigade de coffrer les ravisseurs sans pourtant savoir que ,un de ceux qu'ils arrêteraient ,sera bientôt libéré après un vol des scellés au tribunal.Un polar haletant.
Que dire quand on a carrément ADORE une grande partie d'une histoire et qu'on a l'impression d'être passé à côté de ce petit rien qui reste ?
Même si le pari fait par Olivier Norek est je pense réussi, je suis mitigée car je ne cherchais pas à entrer dans le monde du banditisme, de la petite et grande délinquance.
Evidemment, c'est une bonne idée et le résultat est bon c'est incontestable.
Simplement, moi je voulais plus de Coste, de Ronan, de Sam et de Jo.
Leurs vies de flic, leurs avis, leurs déboires et leurs incertitudes sur leur travail et son utilité dans un territoire où la justice n'est pas franchement des plus glorieuse.
Je voulais plus de réflexion, de conquêtes et de reconquêtes de ces fameux quartiers que seule la Police ose encore affronter.
Bref je voulais les connaître un peu plus, un peu mieux.
Mais quand même l'histoire est bonne et ça aussi c'est certain.
Ces 5 individus qui n'ont rien à voir les uns avec les autres et qui vont se retrouver au centre d'un des plus beaux braquages, c'est très bien imaginé !
Si dans ce dernier chapitre Coste est à bout de souffle, mon attrait pour le groupe crime 1 en est arrivé au même stade à peu prêt au milieu du livre.
J'ai eu l'impression qu'Olivier Norek voulait une nouvelle fois procéder à des mélanges aussi surprenants qu'explosifs mais je ne trouve pas l'amalgame très réussit.
Malgré son intérêt, ce n'est pas le livre que je voulais lire.
Après la lecture de ce troisième opus, mon ressenti est très nuancé. Pas sur la qualité du roman qui est pour moi, le meilleur des trois mais sur ce qu'il m'inspire : ravie d'avoir passé un si bon moment en compagnie de l'équipe Coste et en même temps, très triste de les quitter. Au fil de la trilogie, je me suis attachée aux personnages, je leur ai imaginé un visage, ils ont fait partie de ma vie. Alors évidemment, quitter ses « amis » est toujours difficile.
On peut comprendre qu'Olivier Norek n'est pas eu envie de « s'enfermer » à écrire toujours sur les mêmes personnages. Mais un quatrième opus dans quelques temps ???
Le décor est planté dès le premier chapitre : l'histoire se termine mal…
On plonge d'abord dans l'univers carcéral de Marveil, on suit une enquête d'enlèvement, puis de vol de scellés. Je n'en dirais pas plus sur l'histoire qui a déjà été résumée sur ce site.
Olivier Norek confirme là sa place d'auteur incontournable de polars. La plume empathique de l'auteur nous fait passer par tous les états : on frissonne, on s'angoisse, on aime, on rit, on pleure,…
C'est le 3ème polar de cet auteur que je suis, vous trouverez donc plus en amont dans ce blog, mes billets sur "Code 93", son 1er roman pour lequel Olivier Norek a reçu le prix du public de Saint-Maur en poche et sur "Entre deux mondes" grâce auquel je l'ai découvert.
On retrouve Coste et son équipe qui vont devoir enquêter sur la corrélation entre cinq criminels (pédophile, assassin, meurtrier, kidnappeur et braqueur) tous incarcérés à Mareuil, prison où les surveillants n'assurent que le minimum.
Ce polar qui part dans tous les sens pour mieux perdre le lecteur, est bien ficelé car on ne voit pas la plupart du temps ce qui va arriver avant que cela ne se produise. Il est écrit de façon à nous tenir en haleine. On y découvre qu'être flic à la criminelle demande d'être bien dans a vie et dans sa tête et de pouvoir mettre en retrait ses sentiments. Et qu'il faut vraiment pour faire ce métier avoir foi en l'être humain et le jour où ce n'est plus le cas il faut passer à autre chose.
Je conseille de lire Code 93 avant celui ci afin de mieux cerner les personnages et l'environnement.
Pour ce polar Olivier Norek a obtenu le prix Le Point du polar européen et le grand prix des lectrices Elle.
une claque !
Cela faisait longtemps que j'étais intriguée par les livres d'Olivier Norek, je les vois très souvent sur instagram et je me demande pourquoi je ne l'ai pas lu plus tôt... car j'ai dévoré ce livre, je l'ai commencé ce matin et je viens de le terminer (et oui j'ai les yeux tout rouge qui piquent).
Dès les premières lignes je savais que je ne le poserai qu'à contrecœur.
Le livre commence dans une prison, en quelques mots le décor est planté et on est immergé dans la violence de l'univers carcéral. On suit Nano, condamné pour le braquage d'une bijouterie et qui n'est pas du tout taillé pour survivre à son séjour en prison. Sa petite stature et sa belle gueule en font une cible privilégiée... Et puis on quitte Nano pour suivre l'équipe du Capitaine Coste qui doit faire face à l'enlèvement d'un jeune de la cité qui a attiré les jalousies en réussissant à monter et à faire prospérer son entreprise. Évidemment ces histoires vont finir par se rejoindre et vous par vous demander si vous avez réellement besoin de dîner ou d'aller aux toilettes...
J'ai adoré, vous l'aurez compris. Les personnages sont attachants, il y a du rythme, du suspens, des intrigues qui s'entremêlent, une petite dose de sarcasme et une vue du quotidien de nos policiers et des rouages de la justice, bref que du bon et de l'intéressant. Ce roman n'est pas le premier où apparaît l'équipe de Coste mais j'ai pu le lire individuellement sans être gênée ou penser que j'avais loupé des choses essentielles, cependant je compte bien lire les autres dans l'année.
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