"Qu'il emporte mon secret", le dernier roman de Sylvie Le Bihan
« Ils étaient jeunes, instruits, tous les deux vierges avant leur nuit de noces, et ils vivaient en des temps où parler de ses problèmes sexuels était manifestement impossible. » Le soir de leur mariage, Edward Mayhew et Florence Ponting se retrouvent enfin seuls dans la vieille auberge du Dorset où ils sont venus passer leur lune de miel. Mais en 1962, dans l'Angleterre d'avant la révolution sexuelle, on ne se débarrasse pas si facilement de ses inhibitions et du poids du passé. Les peurs et les espoirs du jeune historien et de la violoniste prometteuse transforment très vite leur nuit de noces en épreuve de vérité où rien ne se déroule selon le scénario prévu.
Dans ce roman dérangeant, magistralement rythmé par l'alternance des points de vue et la présence obsédante de la nature, Ian McEwan excelle une nouvelle fois à distiller l'ambiguïté, et à isoler ces moments révélateurs où bifurque le cours d'une vie.
"Qu'il emporte mon secret", le dernier roman de Sylvie Le Bihan
Mai 1962, Edward Mayhew épouse Florence Ponting. Le soir de leurs noces, ils se retrouvent seuls, mais comment vont-ils réussir à dépasser le trouble qui naît face à cette première fois.
Vont ils parvenir à surmonter leur peur, à dépasser leurs inhibitions, leurs préjugés ?
Avec ce court roman de moins de 200 pages, l'auteur va donner la "parole" à chacun des protagonistes sur ce qu'il conviendrait de faire dans cette situation et sur ce qui va réellement advenir.
Ce roman met l'accent sur le poids de la société où la relation d'amour à l'autre est tabou voire même honteuse. Qui tente d'expliquer ce qui peut avoir pour effet de bloquer la communication entre les jeunes époux (timidité ? conventions ?) ou comment chaque geste peut être interprété différemment de ce qu'il veut dire.
Si ce roman est intéressant dans la mesure où l'on constate l'évolution de la société entre les années 60 ou certains sujets de la vie n'étaient pas abordés car tabous et la société d'aujourd'hui qui connait une certaine liberté sexuelle mais on déplore l'absence d'une analyse plus poussée de certains sujets tel que l'émancipation, le désir de s'affranchir du regard de l'autre..
https://quandsylit.over-blog.com/2024/11/sur-la-plage-de-chesil-ian-mcewan.html
Un roman bien grinçant dans lequel à travers les voix enchâssées des deux jeunes mariés, on assiste à la chronique d'un mariage avorté...
« Sur la plage de Chesil » c’est l’histoire d’une lune de miel cauchemardesque dans les années 60.
Un roman court et parfait où en seulement cinq chapitres Ian McEwan, au sommet de son art, alternant les points de vue des deux mariés, nous fait assister à la décomposition programmée d’un couple.
D’une ironie glaçante et jouissive à merveille.
Le dénouement n'est pas celui que je me suis imaginé.
Tout commence par la nuit de noces d'un jeune couple. Edward étudiant en histoire, il souhaite enseigner et Florence violoniste professionnelle. Nous sommes dans les années 60, dans la bourgeoisie anglaise, la sexualité se veut discrète, réservé voire secrète. Au fur et à mesure de la soirée on en apprend plus sur chaque protagoniste, leur avis sur le mariage, leurs sentiments, leurs envies, leurs futurs enfants, leur sexualité.
Un livre qui ne manque pas de rebondissement avec une touche de cynisme comme Ian McEwan aime nous offrir.
Loin d’un monde en mutation, Florence et Edward s’apprêtent à passer leur nuit de noces. En 1962, alors que Macmillan est élu président en Grande-Bretagne et Kennedy aux États-Unis, la bombe H et l’effondrement de l’Empire anglais concentrent les débats, tout comme la contraception, le rock et les Beatles relèvent les mœurs de la nouvelle génération.
Intemporels et figés sous le paravent de familles aisées, ils tâchent de créer le mythe de leur amour, même s’ils ignorent être des inconnus l’un pour l’autre.
[...]
Maîtrisant habilement la narration, Ian McEwan nous offre l’œil intérieur de chacun pour mieux nous montrer les discordances. Au fil du roman, il distille çà et là les indices, les incohérences d’une relation dont l’échec semble imminent. Sur la plage de Chesil est un moment de lecture jouissif, surtout à une époque où les mœurs sont plus libres qu’en 1962 ; à coup sûr, il laisse en mémoire ses contours et son mordant longtemps après qu’on a refermé le livre.
L'article entier sur mon blog :
http://www.bibliolingus.fr/sur-la-plage-de-chesil-ian-mcewan-a80136644
Une superbe introspection croisée dans l'intimité d'un jeune couple de la bourgeoisie anglaise des années 60. De ces instants que l'on sait précis et qui font basculer nos vies vers autre chose. Merci Mr Mc Ewan pour les descriptions ciselées de nos émotions. Assurément à découvrir.
j'ai trouvé ce roman ennuyeux comme une femme frigide!
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