Emilio Rodrigué est un très grand psychanalyste qui ignore la langue de bois. Les lecteurs de sa monumentale biographie de Freud parue chez Payot en 2000 (et remise à l'office à l'occasion de la publication de ces Mémoires) s'en souviennent.
Humour, causticité, sincérité forment l'armature de Séparations nécessaires. Ce livre est important pour l'histoire de la psychanalyse (notamment par les portraits, parfois au vitriol, qu'il brosse des grands noms de la psychanalyse qu'il a connus : Melanie Klein, Marie Langer, Donald W. Winnicott, etc.) ; mais aussi unique en son genre puisque c'est la première fois, sans doute, qu'un psychanalyste de cette envergure dit tout sur sa vie sexuelle et les femmes qu'il a aimées. Sans tricher. Et sans tarif préférentiel.
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