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On l'appelle le Voyageur.
Il a quitté une cité de canalisations et de barbelés, un cauchemar de bruit permanent et de pollution qui n'a de cesse de dévorer la forêt.
Sous la canopée, il s'est découvert un pouvoir, celui de se téléporter d'arbre en arbre.
Épuisé, il a fini par atteindre un village peuplé par les descendants de la déesse Dana, une communauté menacée par les Fomoires, anciennement appelés "géants de la mer". Là, il rencontre Sylve, une étrange jeune femme au regard masqué par d'impénétrables lunettes de glacier.
Pour rester avec elle, dans ce village interdit aux Humains, le Voyageur devra mériter sa place.
Le Seigneur des anneaux est assurément le livre préféré des Ents, mais Rivages pourrait sans doute les séduire.
Livre lu dans le cadre des Explorateurs de l’imaginaire. Le Voyageur, un être humain coincé dans une cité de canalisation, de bruit et de pollution décide de fuit tout ce bruit et cette noirceur. Il part donc dans le Domaine, une immense et mystérieuse forêt. Lors de son périple, il se découvre le pouvoir de se téléporter d’arbre en arbre. Épuisé, il finit par atteindre un village peuplé par les descendants de la déesse Dana, une communauté menacée par les Fomoires, anciennement appelés “géants de la mer”…
J’ai été un peu déçue en lisant ce livre. En effet, je m’attendais à de la fantasy classique, compte-tenu de la référence aux « Seigneurs des anneaux » dans le résumé, et du résumé en lui-même. Or, s’il y a bien de la magie et une sorte de quête, « Rivages » est, à mon sens, surtout un ouvrage philosophique. Il s’agit d’une réflexion sur le voyage, sur les rapports de l’homme à la nature, sur les dérives de la société actuelle (le monde d’origine de notre héros étant une dystopie montrant les excès d’une société basée sur la production et la pollution, un amas de métal triste et gris), une quête des origines et, enfin, une quête identitaire. Au final, ce livre est très contemplatif, avec peu d’actions et des personnages auxquels j’ai eu du mal à m’attacher. De plus, le roman étant assez court, beaucoup de péripéties sont traitées très rapidement, contrastant avec les longues descriptions de la nature. Par exemple, le peuple des Fomoires, qui semblent être au centre de l’intrigue d’après le résumé, sont finalement peu présents. Enfin, la fin m’a laissée un goût d’inachevé.
Ceci étant dit, il faut reconnaître à Gauthier Guillemin un talent pour l’écriture, sa plume étant très poétique. De plus, son récit montre une certaine érudition, avec des références philosophiques et littéraires (à Candide de Voltaire par exemple). Gauthier Guillemin mérite donc d’être découvert. Un grand merci aux lecteurs.com et aux éditions Albin Michel pour cette découverte.
Explorateurs de l'imaginaire.
Plongez-vous dans ce très joli conte poétique . Le voyageur ainsi nommé quitte la cité qui l'étouffe et les humains pour la forêt. Il marche chaque jour et découvre un autre monde . En se couchant le soir sur les arbres pour se protéger, il se découvre un pouvoir. Il peut voyager à travers et grâce aux arbres. Il arrive dans la communauté des ondins. Il va découvrir des êtres ayant des pouvoirs et va s'installer et vivre dans ce monde étrange.
Les nains, les ondines, la vouivre, les licornes, les dragons, les lézards énormes et des populations toutes différentes et aux pouvoirs extraordinaires. La nature est toujours très présente . Très beau récit.
Merci lecteurs.com et Albin Michel Imaginaire pour cette découverte qui m'a enchantée.
Tout d'abord merci à lecteurs.com et à Albin Michel Imaginaire de m'avoir permis de découvrir ce beau roman.
Beau il l'est de par sa couverture ( Aurélien Police), de par son écriture et de par son histoire. Nous suivons les pérégrinations du Voyageur, cet homme qui a décidé de quitter la Cité de pierres où il vit, une cité qui vit retranchée derrière de hauts murs pour se protéger du Dômaine, cette forêt majestueuse qui l'entoure. C'est dans cette forêt que part le Voyageur, c'est là qu'il se découvre un extraordinaire pouvoir, il peut se téléporter d'arbre en arbre. Au fil de son voyage dans cette nature magnifique, il découvre que des personnes y vivent, y ont construit des villages et pratiquent la magie, le tout en osmose avec leur environnement.
Ce livre est un conte féerique et enchanteur, où la nature tient le rôle principal. Avec une écriture envoûtante et poétique, Gauthier Guillemin nous offre un conte écologique et philosophique. Sans être pompant ou ennuyeux il nous donne à réfléchir sur la place de l'homme dans son environnement, sur la perte de notre connexion avec la Nature. Car ici les Hommes se sont enfermés dans des cités et craignent la forêt, au point de mettre des barbelés pour s'en séparer. Ici pas d'actions spectaculaires, pas de fracas ni d'explosions mais des ballades au cœur de la forêt, de la magie, de l'amitié et de la sagesse. Je me suis laissée emporter par ce livre, j'ai voyagé et c'était beau, c'était vert, c'était moussu et je n'avais pas envie de rentrer.
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