« À force de vouloir m'abriter en toi, j'ai perdu de vue que c'était toi, l'orage. Que c'est de toi que j'aurais dû vouloir m'abriter. Mais qui a envie de vivre abrité des orages? Et tout ça n'est pas triste, mi amor, parce que rien n'est noir, absolument rien.
Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d'inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila, et elle ne voit pas où est le problème. Elle aime les manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment, et les fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint.
Frida aime par-dessus tout Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques.»
C'est l'heure des bilans ! Voici les 10 romans qui ont marqué vos lectures cette année...
Quels sont les livres que les lecteurs ont préféré en août 2019 ?
Un livre que j’ai découvert en audio sur @nextory.fr
J'apprécie tout particulièrement les romans qui ont pour toile de fond l'art, qu'il s'agisse de la peinture, de la sculpture, de la musique... Alors un roman retraçant la vie mouvementée et épicée de Frida Kahlo ne pouvait que trouver grâce à mes yeux. D'autant plus qu'il me semble très fidèle à la réalité.
Comment raconter la vie haute de couleurs de la célèbrissime peintre mexicaine Frida Kahlo?
En découpant sa vie selon une charte chromatique tout aussi colorée pardi ! Et c'est exactement ce qu'a fait Anne Berest qui parvient à s'approprier la vie de Frida et nous la partage par petites touches colorées.
On y retrouve tout: son accident et ses séquelles tant physiques que psychologiques, son amour incandescent pour son Diego et surtout ses tableaux.
"Rien n'est noir" est ainsi un roman vif et éclatant qu'on lit avec beaucoup de plaisir et qui éclaire rapidement sur les circonstances de création de nombreux tableaux de Frida Kahlo.
Je ne suis pas exactement sensible à la peinture de Frida Kalho je reconnais l’exactitude des visages l’impasse figée des yeux. Sa vie enivre donne des ailes et déchire pourtant. Cette liberté conquise dans ce corps si douloureux émeut. L’amour explosif d’avec Diego l’absence d’abandon de désir malgré le corps loque le corps poids instille la puissance.
Frida est une femme debout malgré les drames. Elle se moque de l’œil de tous les autres du moment que celui de Diego reste en main. Elle jouit et déchire elle est une évidence d’éducation décalé qui la pousse à l’émancipation elle est un destin fascinant et parfois triste la vie à l’étonnement vibrant.
Je ne suis pas sensible à la peinture de Frida mais sa vie quémande attention et Claire Berest a su transcrire en fiction le récit craquelé de la femme, l’amante, la peintre. J’avais déjà bcp aimé Gabriële des sœurs Berest, la langue est précise, poétique, elle réaffirme la beauté des souffles. J’aime beaucoup cette autrice pour ce qu’elle sait rendre de lumineux aux vies de femmes artistes, comme une évidence qui coule en mots.
Roman consacré à Frida Khalo et son tempérament de feu, sa passion pour son mari Diego Rivera, sa jalousie (et il y a de quoi), ses amitiés/amoureuses notamment pour les femmes, ses humeurs volcaniques, ses souffrances physiques, ses contradictions.
L'écriture imagée de Claire Berest dépeint parfaitement cette vie explosive, riche et trop courte.
Néanmoins, pour avoir beaucoup lu sur Frida Khalo, je suis restée sur ma faim. Tout cela est trop survolé ; sa relation avec Trotski, la trahison de sa soeur, l'amour de son père, les circonstances de son décès et surtout son oeuvre.
Cela reste néanmoins une lecture agréable.
A travers des chapitres colorés, Claire Berest dans une belle plume déroule en la romançant la vie de Frida Kahlo, personnage hors normes. Rien n’est noir est un très beau livre.
Nous suivons Frida Kahlo dans sa relation passionnelle avec Diego Rivera et dans sa peinture. Son art lui permet de sublimer ses souffrances physiques (poliomyélite, puis accident de bus) et les trahisons de l’ogre Diego. Le livre raconte aussi une trajectoire d’artiste de la première moitié du XXème siècle, du Mexique aux Etats-Unis en passant par Paris.
Un livre lumineux et coloré comme le sont les tableaux de Frida Kahlo, sombre, douloureux et torturé comme le fût sa vie qui bascule quand elle a 17 ans et que le bus dans lequel elle se trouve est percuté par un tramway.
Les tableaux de Frida Kahlo sont l’illustration de cet excellent livre puisqu’elle a peint sa vie, de son alitement forcé, pendant lequel elle se voyait grâce à un miroir fixé au toit de son lit à baldaquin, à son portrait avec Diego Rivera le jour de leur mariage, en passant par sa fausse couche à Detroit, qui lui fût une nouvelle épreuve, tout comme ce tableau, en autres, l’est à regarder et fait froid dans le dos.
Nous suivons sa relation tumultueuse avec le grand peintre Diego Rivera, son mari, elle sera toute sa vie folle de lui alors qu’il passe son temps à la tromper avec toutes les femmes qui lui passent à portée de main.
C’est après une séparation nécessaire qu’en 1938 elle expose à New York puis à Paris et va connaître la notoriété.
De retour au Mexique, Diego demande le divorce pour l’épouser à nouveau 9 mois après. Elle décèdera 14 ans plus tard, le 13 juillet 1954, à l’âge de 47 ans, après de multiples et douloureuses interventions chirurgicales dont l’amputation d’une jambe.
Un an avant son décès, à l’initiative de ses amis, une exposition de ses tableaux est organisée au Mexique, trop faible pour s’y déplacer, elle s’y rendra dans son lit à baldaquin et y sera adulée comme une véritable reine, ce sera sa dernière apparition publique.
Frida Kahlo fut une femme amoureuse et malheureuse qui souffrait mille morts dans ce corps supplicié, qui chaque soir bordait ses poupées dans leur berceau et qui nous a laissé ses tableaux en témoignage de ses joies et surtout de ses douleurs.
Ce livre en parle merveilleusement bien.
Frida KAHLO, l’insatiable... en amour, en peinture, en la VIE!
En DECEMBRE 2019 on ne parle que d’elle et c’est tant mieux!
une année anniversaire? non, née en juillet 1907 morte en juillet 54 soit à 47 ans.... trop court !! mais c‘est son moment, avec une très belle et rare rétrospective à Lille
un très beau doc de PPDA à voir en replay TV) qui donne très envie de voir -ou revoir- la maison bleue et son Mexico à elle, le Mexique tout entier
et surtout ce roman : « rien n’est noir» de Claire Berest chez @editionsstock
chaudement recommandé par @oliviadelamberterie à sa sortie (@telematin_officiel et @ellebookclub @ellefr )
2ème gagnant sur le podium du très sûr @grandprixdesblogueurs littéraires #gpdb et grâce à Instagram la découverte d’une auteure “dans la vraie vie” comme nous, like les stories Lolll et bien plus que vivante, telle son «idole» inspirante, pétillante et latine à n’en plus finir... et
qui a l’air tellement sympa qu’il me tarde vraiment de la rencontrer à Paris fin janvier, car il y a beaucoup de choses qu’on n’a pas pu voir et qu’on regrette quand c’est trop tard (les twins de NY pour moi ou Notre-Dame pour d’autres, etc...) de gens qu’on aurait vraiment aimé connaître alors oui, profitons que @claireberest nous donne cette chance de vivre un instant et toute la vie de la géniale Frida Kahlo presque “en vrai” tellement elle habite ce livre...
vous l’aurez compris je vous recommande de lire cette biographie à peine “romancée“
“... elle avait pris son aller-simple pour la vida.”
et cet amoureux impossible, Diego Rivera,
son “crapaud insatiable”... « Diego, la couleur de la couleur » « les jambes de Frida, qui gardent, comme une démangeaison, la mémoire de l’audace passée et l’infaillible témérité d’hier, sont aujourd’hui bois mort, rouillées à vingt ans depuis l’Accident, ...»
on se retrouve sur Instagram pour d'autres lectures en couleurs EMMANUELLEM06
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J'apprécie tout particulièrement les romans qui ont pour toile de fond l'art, qu'il s'agisse de la peinture, de la sculpture, de la musique... Alors un roman retraçant la vie mouvementée et épicée de Frida Kahlo ne pouvait que trouver grâce à mes yeux. D'autant plus que le roman me semble très fidèle à réalité.