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Années 1920. Rachel, qui grandit dans une fermette de Pennsylvanie, sait déjà que plus tard, elle écrira pour raconter la beauté de la nature qui l'entoure. Inscrite à l'université grâce aux sacrifices de ses parents, elle se découvre une passion pour la biologie, mais elle devra lutter afin de se faire une place en tant que scientifique dans un monde d'hommes. Devenue autrice à succès, Rachel décide d'utiliser sa notoriété pour dénoncer, dans son essai Printemps silencieux, les ravages du DDT - un pesticide qui met en péril toutes les vies. Les mots, pense-t-elle, ont parfois le pouvoir de changer le monde.
C'est tout à fait par hasard que j'ai croisé la route du roman d' Isabelle Collombat "Rachel Carson, le monde doit savoir" paru chez Albin Michel.
Ce roman est inspiré d'une histoire vraie. Celle de Rachel Carson, un nom qui m'était inconnu et qui pourtant se révèle être une femme exceptionnelle. Rachel Carson, écrivaine et scientifique est la première à avoir lancé l'alerte sur les dangers des pesticides.
Rachel, petite dernière d'une famille modeste de trois enfants, est née en Pennsylvanie en 1907. C'est une petite fille curieuse, fascinée par la nature qui l'entoure. Très jeune, elle notera ses observations sous forme de poèmes car pour elle, l'écriture est son oxygène. Elle a la chance d'avoir pour mère Maria, une maman persuadée que sa fille est faite pour aller à l'université et elle l'encouragera dans ce sens. Ce qui ne se révèlera pas facile vu la situation très modeste dans laquelle vit la famille.
Dans ce roman qui se dévore, c'est l'histoire familiale qui est retracée, son enfance, la relation mère-fille qu'elle entretient avec sa mère et surtout sa solitude. L'autrice nous fait découvrir sous forme de biographie romancée, la vie d'une scientifique sensible, timide mais surtout exceptionnelle face à un monde d'hommes où la femme n'a pas sa place. Devenue une autrice reconnue, Rachel décide d'utiliser sa notoriété pour dénoncer, dans son essai "Printemps silencieux" paru en 1962, les ravages du DDT, un pesticide qui met en danger les vies. Les mots, pense-t-elle, ont parfois le pouvoir de changer le monde.
L'écriture d'Isabelle Collombat est fluide, agréable, pédagogue et j'adore çà les romans où l'on apprend énormément.
Je sors de cette lecture en admiration devant le destin d'une femme exceptionnelle.
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