C'est le moment de découvrir les livres qui déchaînent les passions littéraires du moment...
Margoujols, petit village reculé de Lozère, abrite depuis 70 ans les rescapés d'un cirque itinérant qui proposait un freak show : femme à barbe, soeurs siamoises, homme-éléphant, nain, colosse... L'histoire s'ouvre surla découverte du cadavre atrocement mutilé de Joseph Zimm, dit « l'homme-homard ». Qui a tué cet ancien membre du cirque des monstres, et pourquoi ? L'enquête menée par l'adjudant Pascalini et son stagiaire Babiloune va révéler des secrets enfouis depuis des lustres dans les hauteurs du Gévaudan. Lucie, la fille du maire de Margoujols, une jeune femme paraplégique communiquant par l'intermédiaire d'un ordinateur, va épauler les gendarmes dans leur enquête. Elle est aussi la narratrice de cette histoire rocambolesque qu'elle raconte au jour le jour à la manière d'un polar pimenté d'une bonne dose d'humour noir, tout en livrant ses réflexions décalées sur des sujets aussi variés que la littérature policière, le handicap, les artichauts, les cimetières, les réseaux sociaux et, bien sûr, les monstres...
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Découvrez et gagnez "Qui a tué l’homme-homard ?", polar burlesque et transgressif signé J.M. Erre
Polar / thriller
La plupart des personnages de ce livre sont des "monstres" : homme élastique, elephant man, soeurs siamoises, femme à barbe, nain, colosse... Tous rescapé d'un cirque itinérant qui proposait des freak show !
Une enquête menée biensur par la police mais surtout par une jeune habitante du village qui se déclare elle même aussi être un monstre car elle est handicapée dans un fauteuil roulant, ne sait pas parler ... Elle s'identifie un peu à Stephen Hawkins ...
Ce livre est drôle mais doté d'un cynisme qui risque de choquer pas mal de lecteurs !!!
Un horrible meurtre dans un village paumé de Lozère. Un enquêteur un peu dépassé qui vient de la ville pour résoudre le mystère et tout un village qui veut l'aider, témoigner, laisser ses empreintes ou son ADN. Ils sont connectés, ont regardé des séries alors ils savent comment se passe une enquête et ont bien l'intention de participer.
Et puis, il y a la fille du maire qui est là pour accompagner les enquêteurs ; son rêve ? devenir auteure de polars alors une occasion comme çà, cela ne se rate pas.
Une enquête placée sous le signe de l'humour avec des personnages disons...particuliers.
C'est très rigolo à lire et, même si l'intrigue n'est pas particulièrement fouillée ni effrayante, on s'amuse avec ce roman sans prétention mais efficace.
La découverte d’un nouvel auteur est toujours un événement. Bon ou mauvais mais un événement quand même.
Cette fois, ça a été une bonne surprise. Mais qu’il est cocasse ce roman ! Sur une base de polar (JM Erre en respecte tous les codes), l’auteur nous emmène dans une succession de situations plus drôles les unes que les autres. Vous allez sourire et même rire tout au long de l’histoire. Et ça commence déjà avec le titre. C’est lui qui m’a convaincu de lire ce roman.
Le pitch : à Margoujols, petit village de Lozère, Joseph Zimm, dit l’homme-homard est retrouvé mort, découpé en morceaux. Joseph fait partie des « monstres » vivant à Margoujols. A la fin de la seconde guerre mondiale, le cirque Britiescu a posé ses valises dans ce petit village. Composé, entre autres, de l’homme homard, des sœurs siamoises, de l’homme éléphant, d’une femme à barbe, cette nouvelle population a d’abord surpris la population qui a fini par s’en accommoder.
La mort de l’homme-homard ne surprend pas vraiment les habitants : c’était un vieil ermite aigri. Personne ne l’aimait. C’est à l’adjudant Pascalini et à son adjoint Babiloune qu’il revient la lourde tâche de trouver le meurtrier. Monsieur le Maire, leur adjoint sa fille, Julie, tétraplégique, qui ne parle pas…et qui bave beaucoup. Pour les aider ? Pour les surveiller ? Pour s’en débarrasser ? Et c’est Julie la narratrice. Elle nous emmène sur de nombreuses fausses pistes…volontairement car son récit ne peut quand même pas se terminé trop vite !
Voilà, rien à dire de plus sur l’histoire en elle-même. C’est absurde, c’est drôle, ce sera assurément un bon moment.
Pastiche de romans policiers, très drôle, d'un humour féroce et noir. J.M. Erre part du principe que sa narratrice handicapée est comme n'importe quel autre personnage de son roman peuplé de différences et de particularités et qu'à ce titre, elle est à la fois la source de blagues trash mais aussi la cible, ce qu'elle aime par-dessus tout. C'est donc elle qui raconte son enquête et celle des gendarmes et entre deux recherches, elle s'immisce dans son récit pour donner son avis sur le roman policier en général, sur les critiques en général -itou- mais aussi celles qui cibleront son roman. Ce qui fait que quasiment tout ce qu'on peut critiquer, en bien ou en mal, de ce livre y est inclus.
C'est franchement drôle et c'est ce côté qui retient, davantage que la résolution des meurtres. Les personnages de J.M. Erre sont très décalés, hors normes et les situations qu'ils vivent sont du même acabit. Néanmoins, je ne cache pas que les 350 pages sont un peu longues et que je m'y suis un peu ennuyé sur la fin, l'intrigue ne suffisant pas à retenir mon attention et l'humour un peu dilué dans ce trop grand nombre de signes et un peu répétitif -j'aime l'humour de répétition pourtant- me semblant moins acéré et affuté.
Margoujols, petit village reculé de Lozère, abrite depuis 70 ans les rescapés d’un cirque itinérant qui proposait un spectacle des horreurs : une femme à barbe, des soeurs siamoises, un homme-éléphant, un nain, un colosse, un homme élastique et un homme homard
L’histoire débute par la découverte du cadavre atrocement mutilé de Joseph Zimm, dit « l’homme-homard », unanimement détesté.
L'enquête est menée par l'adjudant Pascalini et son stagiaire Babiloune, avec l'aide de Lucie, la fille du maire. Cette dernière est une narratrice inattendue, puisqu'elle est paraplégique, et ne communique que par l'intermédiaire d'un ordinateur. Si elle offre l'apparence d'un légume sur un fauteuil roulant, elle très intelligente, dispose d'un humour noir féroce et fait des réflexions décalées et savoureuses sur son entourage.
J'ai bien aimé ce livre drôle, caustique, satirique et décalé. Il change les polars et thrillers bien sombres et fait du bien.
Merci à Lecteurs.com de m'avoir fait découvrir ce roman cité dans les "coups de cœur". Il m'a donné envie de lire les autres ouvrage de cet auteur que je ne connaissais pas.
Margoujols, petit village reculé de Lozère, abrite depuis 70 ans les rescapés d'un cirque itinérant qui proposait un freak show : femme à barbe, sœurs siamoises, homme-éléphant, nain, colosse... L'histoire s'ouvre sur la découverte du cadavre atrocement mutilé de Joseph Zimm, dit « l'homme-homard ». Qui a tué cet ancien membre du cirque des monstres, et pourquoi ? L'enquête menée par l'adjudant Pascalini et son stagiaire Babiloune va révéler des secrets enfouis depuis des lustres dans les hauteurs du Gévaudan. Lucie, la fille du maire de Margoujols, une jeune femme paraplégique communiquant par l'intermédiaire d'un ordinateur, va épauler les gendarmes dans leur enquête.
Un des livres les plus drôles qu'il m'ait été donné de lire! Bourré d'humour noir, de répliques absurdes, de sarcasmes, le tout servi par une galerie de personnages hauts en couleur. Les habitants de Margoujols, village perdu du Gévaudan mais ancré dans la civilisation grâce à la fibre optique et Netflix, offrent leur aide et leurs points de vue à la gendarmerie car hé ils savent bien comment ça se passe, ils ont vu tout les épisodes des Experts et on ne la leur fait pas hein!
Et il y a notre narratrice, Julie, la fille paraplégique de Monsieur le maire, qui guide les gendarmes dans Margoujols et compte bien prendre part à la résolution de l'affaire et en tirer un bon polar. Elle nous relate les avancées de l'enquête, les rencontres entre les gendarmes et les villageois qui donnent lieu à des dialogues loufoques, nous fait part de ses doutes sur le rythme de la narration (faudrait pas ennuyer le lecteur!), du manque de texture des enquêteurs (quelques failles cachées seraient les bienvenues) avec beaucoup de dérision.
Et puis il y a l'enquête en elle-même. On peut dire que l'auteur nous connaît bien et qu'il s'en amuse. Il se joue de nous en devançant nos raisonnements pour mieux nous piéger et ça marche! Il est fort ce Jean-Marcel il arrive à nous faire rire et à maintenir le suspens de l'enquête jusqu'au bout.
Un livre hilarant couplé à une enquête savamment menée. Une lecture jubilatoire dont il ne faut pas se priver.
SP reçu dans le cadre d'un concours organisé par Lecteurs.com
Qui a tué l'homme-homard ?, de l'auteur J.M. ERRE, 368 pages officielles, édité en janvier 2019 par les Éditions Buchet-Chastel. Disponible en version brochée et en version numérique ! Toutes les informations essentielles se trouvent ici.
Les faits : Un village de monstres abrite un tueur qui adore découper ses victimes en petits morceaux (non, il ne les fait pas rissoler, mais c'est tout comme). La première victime n'est personne d'autre que celui qu'on appelle : L'homme-homard. Je vous laisse découvrir pourquoi... L'adjudant Pascalini accompagné de son stagiaire, Babiloune, tente d'élucider ce meurtre avec les moyens du bord. Il faut dire que les habitants du village de Margoujols sont un peu... spéciaux. Mais c'est sans compter sur le pragmatisme et l'humour décalé de la jeune Julie, la fille du Maire passionnée de romans policiers, que ce polar pimenté, prend forme. Enfin, il y a ces articles mystérieux du blog d'une certaine Winona Jane. Tous les ingrédients sont réunis pour vous faire passer un excellent moment tordu.
Et bien pour une première lecture d'un livre de cet auteur, je ne suis pas du tout déçue ! Enfin si, déçue qu'il n'y ait pas 300 pages en plus car je serais bien restée plus longtemps à enquêter auprès de Julie.
Je ne vous ai pas encore parlé de Julie ? Un de mes personnages préférés. Ce n'est pas dur je les ai tous aimé car chacun porte des caractéristiques et une personnalité propre, réaliste et humaniste qui le rend unique, attachant mais surtout indispensable pour composer ce village de Freaks !
Mais revenons à Julie. Fille du Maire, caractère très fort, sarcastique, dans l'auto-dérision permanente, elle est juste indispensable au roman qu'elle mène avec brio et humour piquant. Sans elle, le roman pourrait vite devenir plus banal. De plus, c'est un angle intéressant que je n'ai pas trouvé ailleurs. Aussi vive que l'éclair, elle affirme son tempérament mais à sa façon, faut-il préciser qu'elle est handicapée et se déplace en fauteuil roulant ? Oui ! C'est ce qui rend toutes ses interventions aussi comiques et décalées. Je n'ai pas eu pitié d'elle, ce n'est pas le but recherché par l'auteur de toute façon. Elle vit dans un village de freaks, autrement dit, de villageois complètement gratinés, atypiques mais tellement drôles. Tout à tour, on les découvre au rythme d'une enquête sans temps mort et ternie de suspense sur l'identité du tueur.
L'auteur nous plonge dans un univers satirique sur la différence et le handicap. Il met en scène à travers son roman, une représentation de nos peurs dont celle d'être confronté à la différence de l'autre. Peut-être est-ce là une manière de nous sensibiliser au regard que l'on porte sur autrui, à ses ressources et son intelligence ? Quoi qu'il en soit, l'auteur a su y ajouter son style unique et mordant pour ne pas faire de ce roman un appel au don et à la pitié. Au contraire, nous sommes dans un contexte bienveillant malgré les pointes d'humour noir. Mais surtout, l'auteur a su pointer du doigts les contraintes que traversent les personnes porteuses d'un handicap (mais pas que) ainsi que les moqueries et les faits rabaissant voire humiliants qu'elles subissent, plus que de la sympathie. Je trouve alors intelligent de la part de l'auteur de faire de Julie, la narratrice principale, prouvant ainsi le contraire de ce que les préjugés et stéréotypes réservent à ces personnes soit-disant inférieures.
L'humour peut être à double tranchant et passer à la trappe car trop souple et peut entraînant. Ce n'est pas le cas dans ce roman. D'autres thématiques lourdes s'y intègrent parfaitement, nourrissant le lecteur de réflexions quant aux normes sociétales mais également sur les us et coutumes d'un village.
Un petit mot sur le nom du village ? Il me fait penser à la mare aux joncs près de chez moi, c'est une mare réservée aux grenouilles et crapauds, pas mal dans le genre non ? Ironie du sort ? Coup de poker gagnant pour un décor bien planté !
Ces normes sont celles de la beauté, de l'intelligence ou encore de la féminité et de la masculinité. Les personnages qui peuplent ce roman ont chacun le rôle de nous rappeler que la beauté est un critère abstrait et subjectif. S'y glisse aussi notre peur de l'inconnu qui nous force à nous conformer aux désirs des autres bien avant les nôtres. Mais Margoujols est une invitation à penser différemment concernant le monde qui nous entoure.
La notion de secret vient compléter le tableau, car au cœur de cette enquête, les secrets vont bon train. Une manière de faire remonter ceux qui composent notre vie et celle des nombreuses familles de cette terre. Personne n'est parfait, si ?
Enfin, j'ai relevé que ce roman dénonce de façon détournée le jugement trop hâtif que l'on porte sur l'autre, pensant détenir une vérité qui somme toute, reste très complexe et colorée, non toute noire ou toute blanche. Cette vérité se teinte également d'ignorance, de médisance et de jalousie. Nos soupçons du coupable idéal sont propulsés à la vitesse grand V sur ce que l'on oublie de nommer par son vrai prénom : la peur.
Apprendre à se poser les bonnes questions est donc sous-entendu à la suite des réflexions que la lecture de ce roman met en lumière. Les interprétations de chacun permettent de semer le trouble dans les esprits les plus rationnels.
Le décor étant planté, les personnages étant déjantés à souhait, parlons des actions à présent. Elles sont prenantes, surprenantes et s'enchaînent si bien, qu'on en devient vite accro. J'ai l'impression en lisant, d'être plongée dans les pensées de La Vérité, les scènes étant le reflet de ce qu'il se passe dans notre société : ignorance, mépris, cachotteries, contrôle...
Je me laisse balader par l'auteur avec plaisir ne sachant prévenir le chemin qu'il souhaite me faire emprunter. Une métaphore que je lis comme une traduction romancée de la célèbre expression : Le ridicule ne tue pas.
Nous sommes ici en présence d'un roman Cluedo loufoque, aromatisé au beurre, que j'ai pris plaisir à déguster avec ce paquet de pop corn crémé... Ce roman se dévore sauvagement et m'a aidé à décompresser grâce à un style cynique et sarcastique de fiction-réalité où un échantillon de la population tient sa juste place. Je remercie l'auteur de m'avoir permis de rire de tout, c'est si jouissif !
Citation :
A cet instant, vous êtes en train de me plaindre. Action normale qui montre que l'éducation judéo-chrétienne a bien fonctionné sur votre personne. Vous n'êtes pas sociopathe, vous pouvez continuer à émettre vos ondes compassionnelles jusqu'à atteindre un niveau satisfaisant de bonne conscience. Ensuite, vous pourrez opter pour une indifférence gênée et des regards lointains, parce que mine de rien, je bave et c'est dégueu.
Le mot de J.M.
- Menu de l'homme-homard en trois services -
Entrée : Buffet froid de crustacé en capilotade relevé à l'humour noir.
Plat : Assortiment de viandes saignantes sauce aigre-douce et son burlesque de saison.
Dessert : Moelleux lozérien au cœur fondant acidulé, coulis de freaks.
Bonne dégustation !
Un grand merci à l'équipe de Lecteurs.com en partenariat avec les Éditions Buchet-Chastel pour ce magnifique concours que je suis heureuse d'avoir remporté et un immense merci à J.M. ERRE pour son livre à l'humour décalé et au style unique ! Puis, que dire de plus pour ce mot de l'auteur ? J'adore !
Découvrez la mise en scène de ce roman sur mon blog littéraire :)
A tout de suite !
9.5/10
Tout d'abord, je remercie lecteurs.com et les éditions Buchet/Chastel pour l'envoi de ce roman !
L'histoire se passe dans un petit village de Lozère, à l'écart de tout mais très connecté. En 1945 se sont installés les "monstres" d'un cirque : femme à barbe, homme caoutchouc, nain, géant... et homme-hommard ! Celui-ci est assassiné sauvagement au début du roman, ce qui est le début d'une enquête mouvementée.
Sous ses couverts de roman policier, c'est une histoire comme je n'en ai jamais vue. À la fois critique sociale (sur les fermetures de maternité, les chaînes d'information en continu, les séries américaines, les réseaux sociaux, la vision du handicap...) et petit bijou d'humour noir (moi qui y suis particulièrement sensible, qu'est-ce que j'ai ri !), il est aussi construit comme un thriller classique, avec l'angoisse qui monte un peu quand même malgré l'humour et une enquête qui patauge jusqu'au dernier moment. J'ai aimé la construction du roman : des parties pour les jours d'enquête et des chapitres avec les heures clés, ainsi que des apports extérieurs avec les extraits d'un blog pour le moins surprenant. Les personnages sont pour la plupart très attachants, bravo à l'auteur pour avoir réussi à faire ça dans un polar : Gaston, Nicolaï et Pietro, mais aussi l'adjudant Pascalini et le stagiaire Babiloune, et bien sûr l'inénarrable Julie, narratrice et enquêtrice en herbe dotée d'un cynisme à toute épreuve !
Pour finir, je dirais que, même si on peut regretter un brin de "too much", c'est sans doute au final ce qui fait le charme de ce super roman dont je me souviendrai longtemps !
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