L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Empruntant largement à l'histoire de ses grands-parents, déportés comme des centaines de milliers de citoyens américains d'origine japonaise, après l'attaque de Pearl Harbour, Julie Otsuka retrace le destin d'une paisible famille de Berkeley. Dans ce climat de psychose et de peur collectives où chacun est soupçonné d'être un traître au service de l'empereur, commence une lente descente aux enfers... Alors que le père est déjà interné, la mère et ses deux jeunes enfants sont envoyés dans un camp de l'Utah aux confins du désert. Un exil fait de privations et de souffrance, où les pires sévices sont perpétrés dans l'indifférence générale. Trois ans plus tard, lorsque le monde sort de sa folie et qu'arrive le temps des retrouvailles, c'est une famille brisée qui doit réapprendre à vivre avec ses voisins.
Moins prenant que " certaines n'avaient jamais vu la mer" mais pas ennuyeux. Après Pearl Harbor, une famille américaine d'origine japonaise est séparée du père et enfermée dans un camps de concentration aux Etats Unis.....Julie Otsuka ,tout en restant pudique ,nous laisse imaginer l'horreur juste par des détails de la vie quotidienne
Un récit sur ces "japonais américains" déportés pendant la seconde guerre mondiale dans le désert. Une partie de l'Histoire que je ne connaissais pas avant d'avoir lu les livres de Julie Otsuka. Un roman à lire.
Ayant adoré Certaines n'avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka, j'attendais beaucoup de Quand l'empereur était un dieu. Il s'agit en fait de son premier roman (publié aux Etats-Unis en 2002), mais l'intrigue se situe après l'histoire contée dans Certaines n'avaient jamais vu la mer qui se terminait sur la déportation des Japonais dans les camps.
Ici, nous suivons "la femme", "le fils" et "la fille" du lendemain de l'attaque de Pearl Harbor jusqu'à la fin de la guerre : leur préparation avant le départ dans les camps, le long voyage en train, la vie dans un camp au milieu du désert - rythmée par l'attente - puis, enfin, le retour à la maison et les tentatives pour reprendre le cours de leur vie là où ils l'avaient laissée, malgré l'attitude de leurs anciens voisins et amis. En arrière-plan, la présence du père, ou plutôt son absence, car il a été arrêté par les autorités il y a si longtemps que les enfants commencent à oublier ses traits.
Ce roman m'a beaucoup plu, par son sujet tout d'abord, rarement abordé, puis par son ton, limpide, élégant. Les émotions sont là, à fleur de peau, et l'anonymat des personnages principaux leur donne une portée universelle. Le fait de parler également des tortures infligées aux soldats américains par les soldats japonais permet d'expliquer l'animosité des Américains face à leurs voisins et de nuancer les propos ; pendant cette période de troubles il n'y a pas eu les gentils d'un côté et les méchants de l'autre, tout le monde a souffert, et au final ce sont les enfants qui ont vécu la plus grande injustice à cause d'évènements qui les dépassaient...
http://andree-la-papivore.blogspot.fr/2013/08/quand-lempereur-etait-un-dieu-de-julie.html
Julie Otsuka nous raconte l'horrible déportation des familles japonaises en 1942.ces familles vivent aux USA depuis des années ou y sont nées Leurs origines inquiètent;ne seraient ils pas des traitres?On suit une famille .Le père a déjà été interné.Les familles se préparent pour le difficile matin du transfert vers le désert de l'Utah .Ennui chaleur ...La vie y est dure ..Arrive enfin la fin de la guerre ,le retour chez soi dans une maison dévastée et vide ;la réinsertion dans le quotidien.Il s'agit de son premier roman ,éblouissant dans la justesse des sentiments et l'écriture sans haine
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