C'est la séance rattrapage : tout ce qu’on avait envie de vous dire, et qu’il ne fallait pas manquer
Petit Piment est un orphelin de Pointe-Noire comme il en court les rues. Il passe sa scolarité dans une institution religieuse dirigée d'une main de fer par Dieudonné Ngoulmoumako, représentant d'une autorité corrompue et abusive. À l'approche de la révolution socialiste, Petit Piment fuit et l'aventure commence. Dans les bas-fonds de la ville congolaise, il intègre une bande de rue jusqu'à sa rencontre avec Maman Fiat 500, une maquerelle qui tient un bordel de tôle isolé, et ses dix filles. Alors que tout semble enfin lui sourire, la maison close est rasée et Petit Piment épouse une vie de démence et de folie, avec pour seul compagnon, son désir de vengeance.
C'est la séance rattrapage : tout ce qu’on avait envie de vous dire, et qu’il ne fallait pas manquer
En partenariat avec les éditions Points
Retrouvez Alain Mabanckou à la Nuit Blanche des Livres le 23 juin à La Garenne-Colombes
En partenariat avec les éditions Points, 10 exemplaires à gagner
Dans ce roman, Alain Mabanckou retrace la vie de Petit piment orphelin de Pointe Noire qui a été recueilli dans un orphelinat où la vie est très rude.
Il profite des troubles de la révolution socialiste pour s'en échapper et rejoint la troupe des jumeaux infernaux de l'orphelinat, bande de petits malfrats qui vivent de larcins et de petites embrouilles.
Il rencontrera par hasard Maman Fiat 500, tenancière de bordel au grand cœur.Il servira d'homme à tout faire, préposé aux courses de la tenancière ou d'une de ses dix filles. Puis le vent tournera, Maman partira et Petit piment deviendra docker ...
Mais un docker meurtri qui perd ses repères, qui n'a toujours pas pansé la blessure de l'abandon maternel, et que les médecins ne peuvent pas guérir.
Par un étonnant coup du sort, l'histoire s'achève où elle a débuté ...
Un roman qui explore les douleurs de l'enfance et ses conséquences ...
Cela faisait longtemps que je souhaitais lire un roman d'Alain Mabanckou, en ayant entendu beaucoup de bien ... mais je me suis un peu ennuyée à partir de la deuxième partie de cet ouvrage, ayant l'impression que le récit devenait de plus en plus décousu, juxtaposition de situations auquel il manquait du liant.
Dommage !
J'ai passé la journée au Congo avec Petit Piment!
Si j'ai adoré la première moitié du roman, je dois avouer avoir beaucoup moins accroché à la seconde partie que j'ai trouvé quelque peu ennuyeuse.
Je retiens néanmoins l'écriture vivante et imagée de Mabanckou, la truculence de l'histoire et une galerie de personnages haut en couleur à travers lesquels l'auteur délivre une critique caustique sur certains aspects de l'Afrique (la corruption, la délinquance, les divisions entre les ethnies….).
C'est donc un avis un demi-teinte pour ce roman : pas vraiment conquise mais tout de même un moment de lecture agréable.
Une fois n’est pas coutume, c’est grâce à Lecteurs.com que je découvre un auteur que je ne connaissais que de nom : Alain Mabanckou (j’avais lu sa préface du très fort Une colère noire ; Lettre à mon fils mais aucun de ses romans).
Et quelle découverte !
J’ai passé un vrai beau moment de lecture, grâce à ce roman foisonnant, luxuriant pourrais-je dire, au rythme emmené et presque joyeux, malgré la thématique de départ assez tragique. En effet, le narrateur prénommé Tokumisa Nzambe po Mose yamoyindo abotami namboka ya Bakoko (qui signifie en lingala : « rendons grâce à dieu le Moïse noir est né sur la terre des ancêtres » … Rien de moins !), puis Moïse, puis Petit Piment, nous conte avec une bonhommie désarçonnante son arrivée au monde et de quoi sera fait son enfance et son adolescence (jusqu’à une bonne partie de sa vie d’adulte finalement) : abandonné une semaine après sa naissance, il est recueilli dans un orphelinat de Loango par le prêtre Papa Moupelo, celui-là même qui lui a donné ce drôle de nom à rallonge. Personnage qui façonnera le héros et aura un rôle essentiel dans sa vie mais dont il devra se séparer, de la même manière qu’il finira par quitter son meilleur ami Bonaventure Kokolo. On le suit donc de l’orphelinat jusqu’aux rues menaçantes de Pointe-Noire, en passant par la maison close de sa nouvelle protectrice, véritable mère maquerelle Zaïroise « Maman Fiat 500 ». Le lecteur suit donc les intrigues et autres rebondissements de ce Petit Piment avec grand plaisir –et un sourire au coin des lèvres-, découvrant en filigrane l’histoire contemporaine du Congo : l’indépendance, la révolution socialiste, la corruption, les conflits ethniques, la pauvreté, la condition des femmes, tout cela à travers des personnages tous plus truculents les uns que les autres, émouvants, étonnants, cruels, empruntant parfois au réalisme magique d’un Gabriel García Marquez.
Vous aussi, laissez-vous séduire par ce beau récit initiatique à la langue simple mais si riche, humble, drôle et pétillante parfois, désarmante de sincérité et de dureté aussi, toute faite de poésie et d’inventivité.
De mon côté, je suis ravie de cette excellente découverte ! Et me replongerai avec plaisir dans un autre de ses romans.
(chronique qui vient de mon blog : https://unbouquindanslapocheblog.wordpress.com/2017/11/21/petit-piment-alain-mabanckou/ )
Petit Piment est comme son titre l'indique un petit roman, petit, bref et concis mais intense. Il se lit comme on lirait un conte mais pourtant c'est un conte bien sombre et obscur dans l'Afrique noire que choisit de nous raconter l'auteur. A travers ce roman nous rencontrons des personnages que je qualifierai de très "dickensiens". En effet, à la manière d'un Dickens, Alain Mabanckou fait le portrait et le récit de la vie d'un petit garçon de l'orphelinat jusqu'à sa vie d'adulte dans les bas-fonds de Pointe-Noire. Nous suivons donc les aventures de Petit Piment et sa vie tumultueuse.
Même si j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire car j'ai un moment cru que l'auteur allait nous entraîner dans une sorte de fiction politico-historique, j'ai rapidement apprécié la suite...
La force du roman c'est sa galerie de personnages, tous uniques et intrigants, tous attachants, de la femme qui s'occupe de Petit Piment à l'orphelinat en passant par la prostituée du quartier Trois-Cents, mais aussi les curieux personnages tels que les jumeaux avec qui Petit Piment prend la fuite, le voisin de Petit Piment, ou l'émouvant compagnon d"orphelinat qui attend qu'un avion vienne le chercher ... et puis le docteur qui le persuade qu'il est atteint d'un déficit en vitamine B1.
D'ailleurs ce roman, outre le fait qu'il s'agit d'une sorte de Dickens africain plus joyeux et plus doux est aussi un roman sur la folie et la marginalité. Car Petit Piment se retrouve handicapé par l'oubli. Il ne connaît plus son vrai nom et il ignore ce qu'il faisait avant. C'est un bel éloge de la folie que nous donne à lire Alain Mabanckou.
Cela m'a fascinée car il n'y a pas longtemps j'ai lu En attendant Bojangles, très beau roman sur la folie, la vie de paria, l'amour. Ici les mots clés sont aussi presque les mêmes. On apprend qu'on ne choisit pas sa famille mais qu'on choisit ses ami(e)s. Alain Mabanckou réussit le pari de dénoncer la société de Pointe-Noire à une certaine époque, entre corruption, révolution socialiste et pauvreté, tout en rendant agréable la lecture de cette fable. Cela m'a aussi rappelé le très bon roman " L'Olympe des infortunes" de Y.Khadra.
J'ai été amusée et touchée par cette histoire, qui, sous la plume de l'auteur, prend une tonalité non pas dramatique, mais légère et édulcorée.
Cette histoire nous fait découvrir la vie de Nzambe po Mose... Bakoko, d'abord surnommé Moïse puis Petit Piment à travers sa vie à l'orphelinat, jusqu'à l'âge adulte lorsqu'il reviendra, malgré lui, dans ce même établissement dont l'utilisation a changé depuis... Petit Piment nous emmène dans des lieux différents, difficiles... Le passage d'un lieu à l'autre m'a semblé néanmoins un peu brutale dans l'écriture...
Petit piment ou l'histoire d'un orphelin de Loango qui doit son surnom à un acte qui lui vaudra sa place auprès des jumeaux. Ce garçon au long nom à rallonge nous fera voyager jusqu'à Pointe Noire où une autre vie l'attend. Les années passent et il fait une fois de plus preuve de débrouillardise mais son passé le rattrapera ou l'enfermera.
Un livre à lire. Merci encore lecteurs.com
Histoire de gamins africains vivant en orphelinat et cherchant à se faire une place dans leur pays dévasté par les guerres tribales et la misère. L'écriture est particulière, proche d'une pièce de théâtre. Conte philosophique à posséder dans sa bibliothèque.
Alain Mabanckou nous conte l'histoire d'un petit orphelin surnommé "petit piment" dans le Congo des années 70, pendant la révolution socialiste. J'ai découvert un très bon écrivain, plus proche du conteur d'antan, qui rien qu'avec des mots et beaucoup de style, vous faisait voyager sans bouger. J'ai rencontré Alain Mabanckou dans les studios de France Télévision et une chose m'avait frappée, sa simplicité, être abordé par des inconnus et les saluer, prendre le temps de discuter quelques minutes de ses œuvres, ce n'est pas tout le monde, surtout lorsque l'on est connu et reconnu. Pour ma part, je n'avais encore rien lu de lui, et j'avoue que ce premier roman m'a ravi l'esprit, par sa fraîcheur, malgré des sujets délicats, abordés avec finesse et humour. Alain Mabanckou, au travers de l'histoire de ce petit bout d'homme, nous fait découvrir une Afrique, différente des agences de voyage, l' Histoire du Congo, des différents entre ethnies, de la dure réalité du peuple africain. Des sujets qui fâchent, des vérités qui sont difficiles à dire et à écrire. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre et je le recommande vivement.
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