Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Désormais retraité et célibataire, l'inspecteur Sunderson n'aspire qu'à profiter de la vie en s'installant dans un bungalow de pêche dans le Michigan. Il s'accommode tant bien que mal de ses voisins, le clan Ames, pour qui viols, incestes et possession d'armes de guerre sont monnaie courante, et aide même l'un d'entre eux à écrire un polar. Mais un jour Lily Ames, sa femme de ménage, est tuée.
lu par Th!erry
America,America
Le chagrin causé par le départ de sa femme n’empêche pas l’inspecteur Sunderson de succomber aux tentations. La luxure, puisqu'il s’agit d’un péché capital, et un penchant prononcé pour l’alcool sont la source de nombreuses introspections amusantes et troublantes tout au long du roman. Pour un retraité, est-ce bien raisonnable ? Ne vaudrait-il pas mieux renoncer, mener une vie tranquille ? Aspirant à un repos bien mérité, féru de pêche à la truite, il va côtoyer une famille
de marginaux sans foi ni loi qui font régner la terreur. Portrait d’une Amérique où les armes à feu sont omniprésentes, l’auteur par des rappels historiques et littéraires nous montre à quel point la violence est constitutive de l’identité du pa
J'ai un peu de mal à faire une chronique critique de ce roman tant il remue divers sentiments. Je m'attendais sans doute à quelque chose de plus grandiose et de ce fait, le style m'a un peu déçue.
Pourtant j'ai aimé cette histoire de famille dégénérée du Michigan dont les membres, alcooliques, incestueux, meurent les uns après les autres et qui donne l'aspect "polar" à ce livre. C'est d'ailleurs ce qui m'a poussée à continuer la lecture.
J'ai aimé aussi le personnage de Sanderson, vieil ours bourru, franchement alcoolique, traumatisé par un prêche sur les 7 péchés capitaux et qui estime, à juste titre, qu'un 8ème, la violence, aurait sa place dans la liste. J'ai aimé ses tentatives désespérées et maladroites pour écrire, ses éternels regrets sur son divorce.
J'ai aimé les parties de pêche dans la rivière, l'évocation de la nature. J'ai aimé aussi que l'histoire évoque cette Amérique peu reluisante bien loin de l'image lisse qu'elle veut parfois donner.
Mais il m'a manqué quelque chose pour être complétement séduite. J'aurais souhaité plus de nature sauvage et j'ai été lassée par quelques longueurs et répétitions, par cette "bite molle" qui obsède le narrateur autant que les "jolis culs" de jeunes filles, et je n'ai pu m'empêcher d'établir la comparaison entre le narrateur et l'auteur tant la ressemblance parait parfois frappante (on retrouve certaines phrases du livre dans l'interview accordée à François Busnel dans l'Express, ce qui ajoute à la confusion).
Ça n'était peut-être pas le meilleur roman pour découvrir cet auteur.
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