"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Retour sur le monde de l'enfance avec Paul au parc, l'action se situant avant Paul à la campagne.
Michel Rabagliati explore cette fois-ci le scoutisme et le mentorat, avec en toile de fond la crise d'Octobre 1970.
Maîtrisant parfaitement son art, Michel Rabagliati nous offre, une fois de plus, une histoire qui va droit au coeur.
Le drame ne vient pas toujours d'où l'on pense...
Une fois de plus un très bon tome de Paul. Basé sur l'épisode de scoutisme de l'auteur, quand il était encore assez jeune.
La narration est toujours aussi simple, fluide. On se laisse porter, on est dans l'ambiance québécoise, avec les accents, les expressions etc … dans les tout débuts des années 70.
On y voit aussi la cohabitation d'une vie familiale composée de deux appartements en face l'un de l'autre, dont les portes sont tout le temps ouvertes, et qui mènent à une vie un peu particulière difficilement gérable.
Et puis. .. puis viens un moment marquant dont je ne peux parler sans spoiler, mais j'ai été particulièrement surpris.
Un moment majeur et marquant, assurément.
On repose le livre, hagard … je vais vite aller lire la suite, plus que deux tomes pour être "à jour" dans la série !
Décidément cette série a quelques tomes qui sont assez "forts" et marquants. Impressionnant de justesse..
Paul au parc est mon premier album de Michel Rabagliati.
La série des "Paul" était entourée de louanges, je voulais me faire ma propre opinion.
Il s'agit d'un récit tranche de vie sur l'histoire d'un jeune ado au Québec, Paul. Les relations sont douces, on nous partage des souvenirs d'enfance dans les années '60/'70.
Ici, Paul s'initie au Scoutisme, apprend la fraternité avec sa meute dans sa sizaine de louveteaux, vit en promiscuité avec la famille au grand complet (grand mère intrusive compris), découvre avec maladresse ses premières émotions amoureuses, apprend à jouer de la guitare et les subtilités de la photographie, développe son apprentissage du dessin et de sa lisibilité avec un traité de Franquin et Jijé, lui qui se destine à être auteur de BD, découvre la télé en couleur...
Egalement, une petite trame de fond politique, avec l'évocation des mouvements révolutionnaires violents pro libération du Québec (FLQ) qui mèneront le gouvernement québécois de Robert Bourassa à emprisonner près de 500 personnes en une nuit d'octobre '70, le "vendredi noir", alors que 2 membres proches du gouvernement avaient successivement été enlevés et pris en otage pour faire pression, Pierre Laporte sera retrouvé mort dans un coffre de voiture ! - digne d'un film de Tarantino.
Ainsi qu'un drame profond qui va toucher Paul, sans prévenir...
Voyons maintenant ce que vaut la série, si j'ai plaisir à retrouver les histoires de ce jeune Paul. Mon prochain Paul sera "Paul à Québec".
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