DEUX JEUNES FEMMES PARTENT À LA RECHERCHE DU SENS DE NOS VIES.
Adèle et Lisa sont amies d'enfance.
Adèle s'est mariée très jeune avec Victor, avec qui elle a eu deux fi lles. Elle semble heureuse mais, rapidement, elle ne s'épanouit plus dans son rôle de mère et de femme au foyer.
Lisa est docteur en ethnologie mais elle n'a pas construit de famille avec son mari, accaparé par le travail.
Souvent chamboulées par les aléas de la vie d'aujourd'hui, les deux jeunes femmes avancent comme elles le peuvent. Adèle voit son quotidien bouleversé, et bientôt son coeur, en tombant amoureuse de façon inattendue. Quant à Lisa, elle se rend compte que sa vie est peut-être fondée sur des illusions et des mensonges...
C'est le grand défi d'Adèle et Lisa : trouver un équilibre quand rien ne se passe dans la vie comme on le croit !
Des découvertes littéraires pleines d'émotions et de promesses
« Un couple est quelque chose de difficile à élever, et d'encore plus difficile à éduquer, et à entretenir.
L'amour, c'est comme un potager, ça s'entretient. Et si un jour plus rien n'y pousse, c'est sûrement parce que les graines ne sont plus bonnes.
Après, il faut savoir faire des concessions.
Accepter que les concombres ne soient pas tous les ans tout à fait verts, et les tomates tout à fait rouges.
Avoir un potager parfait et sans mauvaises herbes est impossible.
Cela reviendrait à dire qu'un jour, nous, les femmes, nous seront toutes des princesses... et que le prince charmant n'est pas l'un des plus gros mensonges de ces trois derniers siècles. »
Dans ce roman, on fait la connaissance de Adèle et Lisa, deux amies d’enfance.
Toutes les deux se sont mariées assez jeune avec leur premier amour.
On les voit grandir, faire des choix en fonction des aléas de la vie.
La vie ne prend jamais un chemin tout tracé nous emmenant dans un parcours de questionnement tant professionnel que personnel.
Ce ne fut pas un coup de cœur mais une belle lecture. Le livre se lit très facilement, l’écriture est fluide. Il m’a manqué quelque chose de plus prenant pendant l’histoire.
La fin du roman fut une réelle surprise !
J'ai fait ici la connaissance de Adèle et Lisa. Elles se connaissent depuis leurs dix ans, elles sont amies, ont partagé et partagent encore plein de choses. Elles sont toutes deux mariées et adultes quand le livre commence. Adèle est mariée à Victor, ils se sont rencontrés alors qu'ils étaient encore adolescents, et ils ont maintenant deux filles. Elle se dit heureuse bien qu'elle sente qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans sa vie de femme et de mère au foyer. Son amie Lisa, elle, est mariée à Simon, qu'elle a elle aussi rencontré à l’adolescence. Elle est docteur en ethnologie, ils ont tous les deux un travail qui les intéresse, mais à côté de ça, n'ont pas la vie de famille qu'ils voudraient. Simon est amené à se déplacer très souvent à l’étranger, pour son travail. Leurs retrouvailles sont toujours très puissantes et fortes, mais Simon part de plus en plus longtemps et souvent, laissant seule Lisa à ses doutes. Heureusement, Adèle et Lisa se soutiennent, se confient et ne se jugent pas. Elles essaient d'avancer dans leurs vies malgré les aléas, la société, ce n'est pas toujours évident. Le grand défi qu'elles vont devoir mener chacune de leur côté sera de trouver un certain équilibre pour qu'elles puissent continuer d'avancer sereinement. Et c’est là que le titre prend tout son sens, pour avoir des zones d'ombres, il faut qu'il y ait de la lumière, et vice-versa, et c’est cette quête qu’elles feront toutes deux.
J’ai très vite réussi à rentrer dans l’histoire, et j'ai apprécié tout de suite ma lecture. Je savais dès les premières lignes que ce livre allait me plaire. Les différentes facettes des deux femmes sont très bien travaillées et sont diversifiées ce qui fait qu'il est très facile de se retrouver dans l'une ou l'autre, ou dans les pensées de l'une ou l'autre. On a tous nos ratés, nos désirs, nos envies, nos parts d'ombres et de lumière. Adèle et Lisa m'ont touchée, émue. Comme elles, chacun de nous rêve d'un mariage parfait, de créer une famille parfaite, on voudrait tous échapper aux aléas. Mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille, il y a des rochers, des barrages, qui font que l'on doit changer le chemin que l'on s'est tracé. Adèle et Lisa vont connaître tous ses déboires, parfois inattendus pour elles, et pour moi lectrice. Il y a un peu de chacun de nous dans ces deux femmes.
Je me suis très vite attachée à elles deux, je les ai très vite considérées comme deux amies que j'aimais retrouver chaque jour. J'ai suivi leurs vies avec intérêt, j'ai souvent été émue, de joie ou de tristesse. Dorothée Catoune plante bien le décor, et la société d’aujourd’hui. Elle n'oublie pas les drames qui ont marqué justement cette société, qui a détruit bon nombre de personnes. Je ne peux bien sûr pas en rajouter plus sous peine de vous gâcher la surprise à la lecture. Il faut juste retenir que j'ai beaucoup aimé que l'autrice situe l'histoire de ses personnages dans les événements de notre époque. Les lieux sont bien dépeints aussi, j'ai vraiment réussi à visualiser les scènes, les décors.
L'attachement se fait aux personnages même si la narration est à la troisième personne du singulier. Je suis d'habitude plus sensible à une narration à la première personne qui me permet de me mettre à la place des personnages et à rentrer dans leur tête. Mais ici, l'emploi de la troisième personne m'a permis de garder une certaine distance avec les personnages, à être plus spectateur des actes que participante et j'ai apprécié, car parfois, les actes sont tellement forts que les émotions sont décuplées, et cette distance a alors été bénéfique.
On pourrait penser que vu qu'il y a deux personnages principaux, les chapitres vont alterner entre les deux, mais pas ici. Dorothée Catoune a eu l’originalité de rester plus longtemps avec l'une ou l'autre des deux héroïnes. J'ai bien aimé rester un peu plus avec elles lorsqu’il leur arrivait des choses plus graves, c’est moins abrupt. Un autre point que j'ai beaucoup aimé, c’est la brièveté des chapitres, cela donne beaucoup de rythme à la lecture. Et cela donne encore plus envie de continuer sans s’arrêter. Je me disais que comme le prochain chapitre était court, je pouvais encore en lire un, puis un autre, et comme ça jusqu’à a fin. J'ai ralenti ma lecture parce que je lisais ce livre en même temps qu'une amie et on s'attendait chaque jour pour en discuter, mais l’envie de lire plus vite, de continuer, a bien souvent été la plus forte.
C’est un livre dans lequel je me suis sentie bien, en bonne compagnie, et je n'avais vraiment pas envie de quitter ce petit monde. Peut-être aurais-je juste un petit bémol sur la fin où il se passe un certain événement qui n'est pas assez creusé pour moi, que je n'ai pas trouvé assez approfondi dans les conséquences sur la vie de chacun. Mais ceci n'est qu'un ressenti personnel que d'autres n'auront sans doute pas. Cela ne m’empêche pas d'avoir un très bon ressenti à la fin de ma lecture et de l’apprécier dans son entièreté.
Je ne peux sincèrement que vous recommander ce roman. C’est un premier roman pour Dorothée Catoune et je trouve vraiment que c’est une réussite et qu’on entendra encore parler d'elle. En tout cas, je vais la suivre et guetter sa prochaine sortie pour la lire à nouveau et pour confirmer le bon sentiment après cette découverte.
De même, je ne peux que vous encourager à découvrir la collection des Instants Suspendus des éditions l’Archipel, pour l'instant, je n'ai jamais été déçue par aucun d'eux. De nouveaux sortent régulièrement, je suis sure qu'il y a parmi eux un sujet qui vous intéresse. Ce sont des histoires humaines dans lesquelles on peut tous se retrouver. En plus, l'objet livre est très beau, avec de jolies couvertures cartonnées et pleines de couleurs, avec des dessins représentant bien le livre. Ils font vraiment du plus bel effet dans une bibliothèque.
Ayant découvert récemment la collection "Instants suspendus", j'avais hâte de découvrir l'une des dernières parutions. J'avoue toutefois que mon opinion est un peu mitigée sur ce roman.
J'ai été enchantée par le début de ma lecture : deux amies, deux femmes, deux histoires où s'entremêlent des défis féministes. J'ai souri de nombreuses fois lorsque les personnages partageaient leurs considérations sur la gente masculine. Mais... je m'attendais à autre chose...
Bien que liées par une solide amitié, les histoires d'Adèle et Lisa sont traitées séparément, comme si le roman se divisait en deux parties. Ainsi j'ai commencé ma lecture en pensant qu'Adèle était le personnage principal pour ne découvrir que sur le tard que la véritable héroïne était Lisa. Le premier chapitre ne s'éclaire qu'à la fin mais... dans la mesure où il n'en est plus vraiment question dans les intrigues principales, on l'a quasiment oublié jusqu'au dernier chapitre.
Beaucoup de situations manquent de vraisemblance psychologique et sociologique, tant dans l'histoire d'Adèle que dans celle de Lisa. Concernant la partie Adèle, j'ai apprécié la description assez juste d'une vie de couple normée, centrée sur une forme de devoir féminin allant jusqu'à l'oubli de soi dans une forme de dépendance affective et financière. Toutefois, le revirement du personnage prenant sa vie en main ne s'effectue pas par des prises de conscience, dans le dialogue et la communication, juste au travers d'une autre relation. Les critiques à l'égard de Victor, le mari, quoi que justifiées, ne m'apparaissent pas équitables dans la mesure où l'on ne tient pas compte de son éducation. Adèle reste une amoureuse dépendante affective mais qui choisit de suivre l'élan d'une relation homosexuelle, exaltée dans l'idée que deux femmes se comprennent mieux qu'un homme et une femme. Ce type de revirement suscite généralement des doutes relevant de la crise d'identité : Adèle semble juste suivre sa passion et les seuls défis auxquels elle se trouve confrontée sont liés à la non-acceptation de son (ex) mari. C'est assez limitant et limité.
Concernant l'histoire de Lisa... Un personnage assez exaspérant et naïf, qui manque de profondeur. Une fois encore, la description du couple du point de vue exclusivement féminin, rejetant responsabilité et culpabilité sur le mari, est un peu "facile", dans l'air du temps. On s'attend dès le départ à la découverte tôt ou tard de la trahison. Je n'ai pas compris l'importance accordée aux éléments relevant de l'actualité, d'autant que les peurs du terrorisme et le traitement du racisme ordinaire s'effectuent de façon très superficielle et convenue. Enfin, la chute, la fin... rapide, invraisemblable avec des résolutions qui semblent sortir par magie du chapeau...
La lecture est légère, certes, facile, fluide... mais ni prenante, ni bouleversante. Les personnages ne font pas écho car ils manquent de personnalité et d'humanité, dans le sens... ils semblent trop "créés" sur mesure pour correspondre aux tendances.
Encore un charmant roman de la collection “Instants suspendus” et premier roman de Dorothée Catoune ! Une réussite !
Deux amies d’enfance trentenaires, l’une, Adèle, avec des enfants, qui a quitté son mari et son traintrain quand elle est tombée raide amoureuse et l’autre, Lisa, sans enfants, un mari absent le plus souvent et mal dans sa vie !
Je n’ai pas envie de vous raconter quoique ce soit d’autre, c’est à découvrir au fil de la lecture. Il y a des événements heureux, des événements dramatiques, des mauvaises nouvelles, des souffrances et des bonheurs, des hasards et des rencontres !
C’est un roman qui fait du bien, qui se lit avec plaisir comme les deux autres déjà lus dans cette collection. Dorothée Catoune a eu le bon goût de ne pas tomber dans la romance mièvre ni dans le pathos pour faire pitié ! Adèle et Lisa sont des vraies personnes que l’on a croisées déjà ou que l’on a été, peut-être !
La plume est belle et nous emmène avec plaisir à travers ces histoires contemporaines qui passent trop vite !
#pasdombresanslumiere #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2021
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