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« Je suis Freddy Otash. Je suis mort. Ancien flic de L.A., je me suis reconverti en voyeur, manipulateur, indic… j’entends tout, je sais tout, je fais chanter, je raconte tout ce qui ne doit pas se savoir dans Confidential, le magazine qui fait scandale. Je suis Freddy Otash, je suis mort et je vais tout te raconter. »
Si tu es un lecteur assidu de James Ellroy, tu as déjà entendu parler de Freddy Otash. L’auteur américain a fait de ce personnage ayant réellement existé un révélateur des pires turpitudes, fantasmées ou pas, d’Hollywood.
La vérité, Ellroy s’en fiche, alors attends-toi à croiser Marlon Brando, Rock Hudson, Liz Taylor, JFK et d’autres en sale posture… Otash les suit, les écoute 24h sur 24. Pour tenir, il boit, il fume, il prend des cachetons.
Dans « Panique générale », Otash est au purgatoire. Il doit se confesser. Il raconte tout à la 1ère personne. Le style est à son image : saccadé, halluciné, allitéré, le lecteur est sonné, shooté, sous substances illicites… Et pourtant il tourne les pages et finit même par s’attacher à ce personnage étrange et complexe. Sa course désespérée pour être aimé, sa volonté farouche de venger ceux qui méritent de l’être lui donnent un côté moral bien paradoxal.
Si ce n’est pas mon Ellroy préféré, ce « Panique générale » mérite le coup d’œil. Y tourner une page est l’assurance de tomber dans un tourbillon qui vous laisse dans un état comateux…KO.
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