Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Marie-Antoinette, sa mère, la surnommait Mousseline la Sérieuse . Et en effet, Marie-Thérèse-Charlotte de France ne se départit jamais d'une certaine tristesse, d'un goût pudique pour la solitude. Est-ce d'avoir vécu tant d'épreuves ? L'irruption brutale de la Terreur révolutionnaire dans une enfance dorée, l'exécution de ses parents, la mort de son jeune frère Louis XVII... Tellement de souffrances accumulées dès le début de son existence. Elle seule survécut à la prison du Temple, fut bannie, vécut 73 ans et trois révolutions. Les pages les plus tourmentées de l'Histoire de France s'écrivirent sans elle : c'est cet affront qu'elle lave ici, à l'encre de ses larmes.
Avec beaucoup de sensibilité et de délicatesse, Sylvie Yvert prête sa plume élégante à Mme Royale dans ce récit écrit à la première personne, pour raconter la vie aux douleurs indicibles d'une femme de France hors du commun.
Le Figaro Histoire Cet ouvrage a reçu le Prix littéraire des Princes et le Prix Histoire du Nouveau Cercle de l'Union Prix littéraire des Princes - 2016 ; Prix Histoire du Nouveau Cercle de l'Union - 2016
Marie-Thérèse Charlotte de France, que sa mère appelait affectueusement Mousseline la Sérieuse, a grandi dans une royale opulence avant que la Révolution française ne mette un terme à son enfance insouciante. Après la prise de la Bastille, l’invasion du château de Versailles, la fuite à Varennes et l’emprisonnement au Temple, la fille de Louis XVI et Marie-Antoinette va connaître la faim, la solitude, la violence, les humiliations et l’infinie tristesse de perdre son père, sa mère et son petit frère. Au gré des aléas du pouvoir, l’Orpheline du Temple sera haïe ou adulée par le peuple français. Entre exils et retours triomphants, Mousseline gardera toujours au fond de son cœur l’amour intact de la France, sa patrie malgré les souffrances endurées.
Fille de France, duchesse d’Angoulême, Dauphine de France, comtesse de Marnes, Madame Royale, Thérèse Capet, Mousseline la Sérieuse, la princesse Marie-Thérèse a collectionné titres, noms et surnoms et Sylvie Yvert a choisi de donner la parole à Mousseline pour nous la rendre proche et lui laisser donner sa version des évènements qui ont secoué la France et conduit à l’exécution de ses parents. Dans une autobiographie fictive mais basée sur des documents d’époque, l’autrice s’engage dans un plaidoyer forcément partial pour les Capet. Le couple royal y est décrit comme aimant, bienveillant, digne et toujours soucieux de son peuple. A contrario, les révolutionnaires sont sanguinaires, avides de pouvoir et peu scrupuleux.
A moins d’être un royaliste convaincu, il est difficile de prendre parti pour la princesse qui n’a de cesse de vanter les qualités, l’abnégation, la dignité et la bonté de ses parents sans jamais évoquer la faim et la misère du peuple. Mais bien sûr, on ne peut qu’être touché par le destin tragique de cette femme qui a su pardonner les offenses et est restée fidèle à son amour pour la France jusqu’au bout.
Un bon rappel de cette période historique agitée, de la Révolution à la Monarchie de Juillet, en passant par le Premier Empire mais vu par le prisme hautement subjectif de celle qui a vécu les évènements de l’intérieur.
Intéressant car c’est une autre vision de la Révolution, écrit dans un style impeccable mais faire de Marie-Antoinette et Louis XVI des saints est un tantinet exagéré.
Une autobiographie fictive de Marie-Thérèse de France, première fille de Louis XVI et Marie Antoinette.
Dans la veine du courant historique qui présente Louis XVI comme un roi faible, indécis et peu préparé au métier de roi…
Un plaidoyer un peu larmoyant et non convainquant.
Le mérite, un bon panorama historique de 1778 à 1851.
Il est dommage que l'auteur ne cite pas G. LENOTRE dont les descriptions, notamment de la prison du Temple, ont été largement reprises.
L'auteur rencontrée sur un salon du livre démontre encore une fois la réhabilitation monarchique par les larmes…
Comme le navrant documentaire d'Arte en octobre 2019 sur le procès de M.A.
"on cherche à remuer la pitié ; on achètera bientôt des larmes" Saint-Just.
Unique survivante des membres de la famille royale incarcérés à la prison du Temple en 1792, la petite Marie-Thérèse Charlotte est l'aînée des enfants de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Née le 19 décembre 1778, elle a à peine dix ans lors de la révolution française. Ce livre retrace sous la forme d'un journal intime, les événements révolutionnaires tels qu'ils ont été vécus par la famille royale, relatés à la première personne par celle que l'on surnomme tour à tour Mousseline la Sérieuse ou madame Royale. L'Histoire la retient insensible et dure, elle ne le semble point à la lecture de ce roman malgré les nombreuses épreuves qui ont jalonné sa vie. Un livre très documenté et très bien écrit même s'il m'a fallu un temps pour me fondre dans l'histoire.
Je renoue avec plaisir avec l’Histoire avec ce livre de Sylvie Yvert qui prête sa voix et sa plume avec brio à la survivante de la prison du Temple, Marie-Thérèse-Charlotte de France.
Écrit à la première personne, ce récit raconte les dernières heures de la royauté, de la prise de la Bastille, des morts de Louis XVI et de Marie-Antoinette à l’atroce agonie du petit Charles dans un texte qui nous fait entrer dans l’intimité de cette famille royale décimée. Il nous raconte aussi ce qu’il advint de Marie-Thérèse après ses plus de trois ans de captivité, elle pour qui l’exil succéda à l’emprisonnement.
Celle-ci dresse le portrait de ses parents dans ces heures sombres : un Louis XVI bonhomme et qu’elle aimerait voir plus combatif et une Marie-Antoinette forte et peu encline à renoncer face aux révolutionnaires.
Marie-Thérèse est parfois critique envers son père et les décisions qu’il a prises, toujours admirative de sa mère.
On sent dans tout le texte un véritable amour de sa part, ce qui la conduit parfois à beaucoup d’indulgence, voire à trop vouloir montrer ses parents comme des personnes bienveillantes, justes et dignes, victimes de la cruauté impitoyable de leurs tortionnaires.
Des personnages idéalisés dans un récit qui assume totalement sa subjectivité. Un parti pris qu’il faut accepter pour entrer totalement dans ce récit imprégné de la sensibilité de Marie-Thérèse et de son seul regard sans aucune voix contradictoire.
UN bien émouvant voyage dans les pas et les pensées de Marie-Charlotte Thérèse de France, seule à avoir survécu, fille de Louis XVI, sous la plume délicate de Sylvie Yvert qui ne cède pas au misérabilisme ni aux effets...Les atrocités de cette époque effroyable y sont relatées avec une dignité identique à celle de la famille royale... A lire !
Mousseline, était Marie-Thérèse-Charlotte de France, fille de Marie-Antoinette et de Louis XVI.
La phrase évoquée dans le titre n’est pas sans rappeler celle prononcée par l’ancienne reine de France : « Je m’appelais Marie Antoinette Lorraine d’Autriche », lors de son procès.
Unique survivante de la famille royale, oubliée des manuels d’histoire, bien souvent des romans, oubliée de presque tous, voici Mousseline la Sérieuse qui reprend vie sous la plume, ô combien brillante, de Sylvie Yvert.
On découvre l’itinéraire aussi passionnant que profondément émouvant de cette femme, qui , au crépuscule de sa vie, en retrace les immenses lignes. Elle aura tout connu, la magnificence de Versailles, la violence horrifique de la Révolution et de la Terreur, l’enfermement au Temple, les deuils aussi cruels qu’innombrables, l’exil, le désespoir, l’errance, un mariage stérile avec son cousin le Duc d’Angoulême… Et tant d’autres événements historiques !
« Souvenez-vous : de votre roi j'étais la fille. La fille oubliée de Louis XVI et de Marie-Antoinette. La sœur aînée de Louis XVII et la seule rescapée de la prison du Temple. Née princesse royale sous le drapeau blanc, dans une monarchie de droit divin, au milieu des ors d'un palais voulu par le Roi-Soleil, j'ai assisté il y a peu à la première élection d'un président de la République au suffrage universel sous la bannière tricolore ».
Malgré tout, elle demeure habitée par une grande dignité.
La plume de l’autrice est d’une élégance qui n’a d’égal que l’immense pudeur qui compose ce magnifique roman. L’histoire est bouleversante, (j’ai souvent versé ma petite larme). Sylvie Yvert a su brillamment éviter l’écueil facile du pathos et offre un ouvrage superbe, extraordinairement documenté, d’une beauté rare. D’une grande tendresse aussi. Enfin, c’est ce que j’en ai ressenti.
L’utilisation du « Je » fait que l’on s’identifie forcément à la petite Mousseline, à Madame Royale, à l’enfant incarcérée, à la jeune femme en exil, à la Duchesse d’Angoulême, et à la vieille Dame, qui ne s’est jamais départie de son amour pour ce pays qui lui avait pourtant tant pris !
Lecture coup de poing, lecture coup de cœur, menée de bout en bout par une sensibilité absolument époustouflante.
Sylvie Yvert nous fait découvrir une autre facette de la révolution francaise par le biais de la fille de Louis XVI et Marie Antoinette dite Mousseline la Sérieuse qui vécut cette période terrible dans son enfance. Ce récit totalement différent de ce que l'on peut lire dans les manuels scolaires est très instructif et décrit la révolution dans ce qu elle a de plus sanguinaire injuste et terrifiante dans les yeux d une enfant.
Je l'ai choisi car je suis toujours très friande des récits de l'Histoire de France, surtout quand ils sont romancés et qu'ils sont par là même plus intéressants à comprendre.
Mousseline (surnom) Marie-Thérèse Charlotte, fille du roi Louis XVI et Marie-Antoinette.
Ce sont ses écrits (bien sur fictionnels) de sa vie tumultueuse et horrifique qu'on suit; Un récit intimiste, presque un huis-clos assez terrifiant en passant par la Terreur, la révolution, la mise à mort de ses parents, son frère se mourant de maladie et d'incurie, puis l'exil, son mariage, la monarchie, l'Empire....
Bref, une vie pleine de souffrances qu'elle décrit à travers ses larmes (à 73 ans) avec une délicatesse et plein de sensibilité. Elle le dit souvent : "Je pardonne mais je n'oublie pas". Elle cherche refuge dans son âme, âme qui est devenue plus forte que l'injustice des hommes.
La narration est à la première personne, ce qui donne un ton personnel et juste.
Une biographie qui m'a conquise car ne connaissant pas du tout cette Femme de France hors du commun et qu'on oublie dans les manuels scolaires.
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