"A la croisée des genres, voici mes dix titres indispensables... des textes dont les personnages m’inspirent et me bouleversent encore." Frédéric Couderc
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"A la croisée des genres, voici mes dix titres indispensables... des textes dont les personnages m’inspirent et me bouleversent encore." Frédéric Couderc
Marco Stanley Fogg a un destin incroyable qui va l'amener à voyager, comme Marco Polo, mais à la fois physiquement et spirituellement. Ce jeune homme n'a pas eu une enfance facile. Élevé une partie de son enfance par sa mère mais sans père, il va finir son éducation chez son oncle Victor après le tragique décès de sa mère.
Puis, vient le jour où il se retrouve seul à New-York, à poursuivre ses études. Jusqu'à ce que l'argent lui manque et qu'il se retrouve à la rue.
Véritable roman sur la quête de sa propre identité, sur la quête du sens, celui de la vie et puis sur le destin et ce monde si petit où chaque rencontre, chaque événement mène à un autre et que tous sont reliés par un fil, un fil conducteur qui, discrètement et secrètement, provoque cette succession d'événements. Existe-t-il au final un libre arbitre ? C'est ce que l'on pourrait se demander en terminant ce roman, tant les coïncidences et l'idée de prédestiné sont fortes. Mais, au-delà de ces idées, ce qui m'a le plus marqué est la quête d'identité de Marco, surtout pendant sa période de vie sans domicile fixe. La puissance des mots de Paul Auster, cette facilité à nous dépeindre des émotions et des pensées qui nous ont tous et toutes traversé l'esprit un jour, même fugacement. Marco nous parle tellement qu'il nous pousse à réfléchir nous-mêmes sur notre vie, notre condition, qui l'on est et notre vision du monde, nos inspirations.
Même si j'ai été déçue par la tournure que prenait l'histoire après les 100 premières pages, les 50 dernières ont suscité chez moi la même passion qu'au début et c'est pour cela que je pense que ce roman mérite d'être lu, s'il peut provoquer une réaction chez vous aussi. Un certain relativisme et pragmatisme mélangés avec un amour pour la fragilité de la vie. C'est ce que cela a en tout cas suscité chez moi.
Et Paul Auster est entré dans ma vie...
Coup de cœur absolu pour ce roman (tout comme pour son auteur) que j'aurais voulu ne jamais refermer tant je me sentais bien dedans.
J'ai été totalement happée et envoutée par l'histoire où l'auteur mêle magistralement récit romancé et fable philosophique. Hypnotisée plus encore par l'écriture fluide, poétique, à la fois légère et profonde, un brin mystérieuse aussi, de Paul Auster.
L'auteur nous livre ici l'histoire de 3 hommes sur 3 générations. 3 hommes pour 3 destins entremêlés, fais de hasard et de curieuses coïncidences avec pour décor New-York et l'Amérique des grands espaces.
Entrer dans cette histoire c'est être aspiré par celle-ci, se retrouver projeté au plus près de ses personnages et être le public intime de leurs réflexions et le témoin privé de leurs vies.
À travers ses personnages, l'auteur s'interroge sur la vie, le sens de la vie, l'influence de nos choix sur celle-ci, la part de hasard... Il s'interroge sur le sens de ce qui n'en a pas et cherche des explications aux événements qu'on ne peut expliquer.
Tant de questions que je partage et qui ont trouvé en moi de la résonance...
Moon Palace est tout autant un voyage initiatique qu'un grand roman d'aventures aux multiples rebondissements nous tenant ainsi jusqu'au final vertigineux. J'ai encore du mal à déglutir tant jai été saisie par ce final bouleversant.
J'ai sauté le pas. J'ai enfin découvert l'univers particulier de Paul Auster, cet auteur qui me fascine depuis tant d'années et que je n'osais lire par crainte de ne pas saisir ; et comme je suis chanceuse quand je pense à tous ses livres qu'il me reste à découvrir...
C'était la première fois que je lisais un roman de Paul Auster. J'ai aimé être plongé dans son univers, me faire bercer par sa plume unique et poétique. Mais je n'ai pas accroché à l'histoire ni au personnage principal. Un récit rocambolesque qui n'était pas fait pour moi.
Quel filou ce Paul Auster... On croît qu'il nous promet du Jules Verne et, d'un tour de passe-passe, il passe à Dostoïevski... À moins que ce ne soit que l'une des nombreuses coïncidences de ce livre ? Et “Plus on prête attention aux coïncidences, plus elles se produisent" disait Vladimir Nabokov.
Pour la première coïncidence, difficile justement de ne pas faire le rapprochement entre Marco Stanley Fogg et Rodion Romanovitch Raskolnikov : deux ex-étudiants fauchés, délirants de faim et de solitude... mais si l'un commettra l'irréparable, Paul Auster est trop malin pour entraîner son héros dans une réinterprétation simpliste de "Crime et Châtiment". Que nenni !
Mais parler des autres coïncidences du livre reviendrait à dévoiler toute la trame de l'histoire... et ce serait franchement dommage de gâcher à d'autres lecteurs.trices le moment précis du livre où je me suis dit "Mince ! Je ne l'avais pas vu venir !".
MOON PALACE est un EXCELLENT livre de Paul Auster (parmi ses meilleurs même) et j'ai ADORÉ.
Ce que j'aime principalement avec cet auteur, c'est qu'il arrive toujours à instiller des éléments de physique (appliquée ou quantique) dans ses histoires, là en l'occurrence, il se sert de Nikola Tesla et de l'électricité.
Quand je referme un livre de Paul Auster, et MOON PALACE ne fait pas exception à la règle, je sens que des choses m'ont échappées mais ce n'est pas grave, c'est même une des raisons principales pour lesquelles je ne me séparerai jamais de ses livres, afin de pouvoir les relire.
MOON PALACE de Paul Auster
Traduit par Christine Le Bœuf
Editions Actes Sud (GF) / Babel (poche)
J’hésite entre la réputation de l’auteur (que je découvre), des fulgurances, des phrases qui font mouche…
« Le Soleil est le passé, la Terre est le présent, la Lune est le futur. »
« J’avais sauté du haut d’une falaise, et puis, juste au moment où j’allais m’écraser en bas, il s’est passé un événement extraordinaire : j’ai appris que des gens m’aimaient. »
… et l’ennui dégagé par un récit monocorde, une histoire tirée par les cheveux, des personnages peu crédibles, aux motivations difficiles à cerner et à partager (le narrateur, Effing), des personnages secondaires ectoplasmiques.
J’y vois le roman de l’échec et des occasions manquées, et si je ne fais pas erreur, c’est sur ce point une réussite :
Solitude, isolement, réclusion, , fuite, abandon, handicap, tendance suicidaire, paternité ignorée ou refusée, tout tourne autour d’un vaste désert affectif. L’amitié et l’amour y apparaissent, ils sont puissants, salvateurs même (seconde citation), mais ne durent pas ; une éclaircie passagère dans un gros ciel d’orage.
J’en ressors avec une bonne bouffée de pessimisme, que la citation du début, « la Lune est le futur », illustre parfaitement. Car, qu’on ait eu ou pas l’occasion de parcourir les étendues désertiques et lunaires des « Four Corners », qu’on ait contemplé ou pas, du haut d’une falaise d’Island in the Sky (là où se déroule la scène finale de Thelma & Louise), l’endroit même où les astronautes d’Apollo XI s’étaient familiarisés avec le sol lunaire, on sait tous que la Lune, même si elle fait rêver, est avant tout un endroit désolé, une planète morte, l’image de la fin du monde.
Déception. J'ai trouvé Paul un peu trop austère !
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