"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«J'aimerais que Manikin 100 rende Manikin 101 inutile et décourage mes élèves les plus ambitieux, J'aimerais que Manikin 100 soit un tel achèvement que l'art du mannequin ne puisse plus être derrière qu'une longue décadence avant la mort, J'aimerais qu'en le regardant, tu puisses dire, toi, Nicholas, Mon maître a fait quatre-vingt-dix-neuf ébauches.» Dans ce texte ciselé, Antoine Bello réinvente une figure inlassablement fascinante : l'artiste forçat de la perfection.
C'est mon premier Bello, dont j'entends beaucoup parler depuis longtemps mais je n'avais jamais passé le cap!
J'aime le format de la nouvelle qui permet de peser le poids de chaque mot, l'importance de choisir la densité de chacune de ses phrases mais surtout voir pourtant en 80 pages une destinée se faire.
C'est une belle façon de revoir la construction d'un artiste et la passation des savoirs entre apprenti et maître. A la façon du chef-d'œuvre inconnu ici le narrateur nous emmène dans un monde qui n'est pas forcément très connu, celui des mannequins, et de l'importance de sublimer la matière qui nous est donnée entre les mains.
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