Au plus froid de l'hiver, Vassia adore par-dessus tout écouter, avec ses frères et sa soeur, les contes de Dounia, la vieille servante. Et plus particulièrement celui de Gel, ou Morozko, le démon aux yeux bleus, le roi de l'hiver. Mais, pour Vassia, ces histoires sont bien plus que cela. En effet, elle est la seule de la fratrie à voir les esprits protecteurs de la maison, à entendre l'appel insistant des sombres forces nichées au plus profond de la forêt. Ce qui n'est pas du goût de la nouvelle femme de son père, dévote acharnée, bien décidée à éradiquer de son foyer les superstitions ancestrales. Inspiré de contes russes, L'Ours et le Rossignol a su en garder toute la poésie et la sombre cruauté. C'est le premier roman de Katherine Arden.
Un roman de fantasy de grande qualité, qui nous plonge dans l'ancienne Rus', avant qu'elle ne devienne la Russie que l'on connait. Inspiré de légendes russes, on s'attache très vite à notre petite héroïne dont les armes principales est la compassion et le désir brûlant de voir survivre un monde de magie et de traditions.
Un livre à mettre dans toutes les mains, parfait pour l'hiver et les longues nuits.
Un roman de science-fiction inspiré de contes russes: parfait pour s'évader en ce moment.
L'héroine, Vassia, grandit dans une contrée lointaine de la glaciale Rus' et évolue dans un univers masculin teinté de magie.
J'ai beaucoup aimé ce personnage de femme forte et résolue qui se bat pour protéger les siens!
L'ours et le rossignol est un récit qui navigue entre conte, histoire et fantastique. J'ai adoré cette lecture qui sur un ton très doux aborde des événements pas toujours joyeux.
On suit un village du Nord de la Rus' et en particulier la famille de Vassia dans leur quotidien où existe un équilibre entre traditions et christianisme. Avec l'arrivée de la nouvelle femme du patriarche puis celle d'un prêtre aux idées très fermées, les traditions sont mises à mal. Vassia voyant les esprits protecteurs du foyer et les esprits de la nature tente de poursuivre les traditions pour protéger son village mais à quel prix ? L'écriture crée une ambiance très cocon qui se rapproche des histoires racontées devant un feu de camp. le rythme n'est pas rapide ce qui ajoute au sentiment de conte écouté. L'univers est bien développé, bien posé et très visuel. En général, quand on a en tête la christianisation face à une religion païenne, en bon européen de l'Ouest on pense à la fin du druidisme… C'est très intéressant de voir ce même procédé fasse à une autre religion/tradition avec ses points communs et ses spécificités. L'entretien d'une terreur pour convertir et abandonner les traditions est très bien mis en place. L'évolution des personnages avec toutes leurs nuances de conversion est très crédible et bien instillé. J'ai aussi beaucoup aimé le fait que rien n'est bon ou mauvais en soi. C'est une très belle lecture, très bien construite et qu'on fait trainer pour le plaisir de rester dans cet univers.
Plongée dans le froid glacial de la Russie pour un joli conte pour adulte qui nous emmène dans les traces de Vassia.
Marina, de la famille du tsar est mariée à un seigneur qui vit sur des terres enneigées presque toute l’année. Elle meurt en couche en mettant au monde la petite Vassia. Une enfant qui va grandir avec la particularité de voir les démons, bons ou mauvais, qui vivent en parallèle du monde des hommes, ce qui ne la gêne nullement. Ce n’est pas le cas de la nouvelle femme de son père qui a la même singularité et qui vit ça comme une malédiction.
Alors que les forces s’équilibraient entre le monde des démons et celui des hommes, l’arrivée d’un nouveau prêtre va tout faire basculer du coté obscur…
***
Une magnifique couverture, une jolie histoire avec des airs d’enfance, je me suis laissée portée au fil des pages avec cette héroïne russe loin des personnages des contes de fées d’antan car non seulement elle ne répond pas aux critères de beauté des princesses habituelles et qu’elle fait preuve de beaucoup de volonté, de courage, d’indépendance et de déterminisme.
Toutefois, au bout d’un moment j’ai trouvé que l’histoire tirait un peu sur la longueur pour finalement avoir hâte que cela s’achève.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
