Les lecteurs ont adoré son roman "Je dansais", et si on suivait les conseils de Carole Zalberg ?
Trois marins pêcheurs, du côté de Quiberon, à un moment de l'Histoire qui pourrait être la Deuxième Guerre Mondiale, et l'Occupation - mais ça n'est pas si sûr...Le patron qui n'est jamais autrement appelé que « l'autre », un premier employé, le plus ancien, nommé « le troisième homme » et un jeune, « le plus jeune ». Leurs gestes quotidiens, la pêche, leurs relations tendues à cause de la personnalité violente de « l'autre », les vexations par exemple. La dernière journée : on croit que l'important c'est ce cormoran qui s'est pris dans les filets, mais non, beaucoup plus important, « l'autre » a tué un soldat de l'armée d'occupation le matin au moment d'embarquer. Le soir il est arrêté et sera exécuté.
C'est tout et c'est énorme tant Bertrand Belin sait densifier la moindre phrase, le moindre mot dans cette phrase, les charger d'informations cachées, les rendre menaçants. Ce court texte est d'une rare intensité nourrie de rythmes subtils, de répétitions pas tout à fait exactes, de déplacements et d'un vocabulaire extrêmement riche.
Les lecteurs ont adoré son roman "Je dansais", et si on suivait les conseils de Carole Zalberg ?
Pqs accroché
Livre petit format, et seulement 86 pages
Et bien heureusement parce que je n’ai rien compris. Pourtant ce n’est pas faute de répétitions, tout est dit 2, 3, 4 fois par les uns ou par les autres, et malgré ça, je n’ai toujours pas saisi le but de cette histoire, ni ce qui s’y passe réellement.
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