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Dans la majestueuse cité portuaire de Liavek, Kaloo l'orpheline se cherche un passé. L'enjeu est grand : seuls ceux qui connaissent leur date de naissance peuvent recevoir un peu de chancechaque année, et avoir leur place pleine et entière dans la société.
Commence pour elle une quête initiatique qui l'emmènera sur des sentiers dangereux.
Certains mystères devraient rester dans l'ombre...
Devenue une légende de la fantasy mondiale grâce à L'Assassin royal, Megan Lindholm, alias Robin Hobb, plonge ici le lecteur dans une cité aux couleurs éclatantes sur les traces d'une héroïne aussi effrontée que volontaire.
Liavek est un univers partagé créé par Emma Bull et Will Shetterly. Il a permis la création de 5 anthologies de nouvelles entre 1985 et 1990. Liavek est une ville portuaire avec pour règle l’égalité entre hommes et femmes. C’est une ville de passage, très mélangée et prospère avec un tyran à sa tête. Il y a un système de magie intéressant, chaque habitant reçoit sa chance de l’année le jour de son anniversaire et s’il l’utilise sous forme de magie il devra le payer en poisse à la mi année. On n’est pas dans une ambiance moyenâgeuse, il y a des armes à feu. Cet univers est assez précurseur pour la fantasy et l’époque d’écriture. Dans ce recueil, des nouvelles de différentes anthologies ont été regroupées pour se centrer autour du personnage de Kaloo et des écrits de Megan Lindholm (Robin Hobb).
Kaloo est une orpheline, elle grandit sans accès à sa chance. En grandissant elle décide de rechercher sa date de naissance pour enfin accéder à sa chance. En paralèlle, on va suivre toute une galerie de personnage dont Dashif, l’âme damnée du tyran qui mène des enquêtes et maintient l’ordre.
J’ai adoré cet univers et ces nouvelles qui regroupées donne un tout cohérent proche d’un roman. Il y a tout ce qui plait aux amateurs de fantasy : magie, manigances, jeux de pouvoirs, jalousie, vengeance…
Un récit à trois voix pouvaient laisser imaginer un style hétérogène ne permettant pas une lecture fluide. Ce n’est pas du tout le cas, il y a une cohérence entre les écrits des auteurs et un humour cynique et/ou caustique qui sert de fil conducteur. Si l’univers est précurseur, les thèmes abordés ici le sont majoritairement aussi.
On parle ouvertement règles, puberté, contraception, consentement, handicap de manière normale et décomplexée. Il y a aussi une réplique qui montre que les relations lgbtq+ sont normales et acceptées.
Alors tout n’est pas précurseur, il y a une nouvelle avec un personnage qui tombe dans la fétichisation des corps noirs. Ca reste léger mais c’est présent donc je préfère le noter.
En résumé, j’ai adoré ma lecture, cette univers, les personnages et les thèmes qui sont vraiment détonnant quand on les remet dans le contexte de l’époque et du genre littéraire.
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