Douze ouvrages qui ont été sélectionnés par trois de nos anciennes jurées
Un des plus grands romans de Joyce Maynard, très aimée en France. Une héroïne marquée par les tragédies de la vie, qui tente envers et contre tout de se reconstruire.
1970. Une explosion a lieu dans un sous-sol, à New York, causée par une bombe artisanale. Parmi les apprentis terroristes décédés : la mère de Joan, six ans. Dans l'espoir fou de mener une vie ordinaire, la grand-mère de la fillette précipite leur départ, loin du drame, et lui fait changer de prénom : Joan s'appellera désormais Amelia.
À l'âge adulte, devenue épouse, mère et artiste talentueuse, Amelia vit une seconde tragédie qui la pousse à fuir de nouveau. Elle trouve refuge à des centaines de kilomètres dans un pays d'Amérique centrale, entre les murs d'un hôtel délabré, accueillie par la chaleureuse propriétaire, Leila. Tout, ici, lui promet un lendemain meilleur : une nature luxuriante, un vaste lac au pied d'un volcan. Tandis qu'Amelia s'investit dans la rénovation de l'hôtel, elle croise la route d'hommes et de femmes marqués par la vie, venus comme elle se reconstruire dans ce lieu chargé de mystère. Mais la quiétude dépaysante et la chaleur amicale des habitants du village suffiront-elles à faire oublier à Amelia les gouffres du passé ? A-t-elle vraiment droit à une troisième chance ?
Dans ce roman foisonnant, Joyce Maynard, avec la virtuosité qu'on lui connaît, emporte les lecteurs sur quatre décennies. Riche en passions et en surprises, L'hôtel des Oiseaux explore le destin d'une femme attachante, dont la soif d'aimer n'a d'égale que celle, vibrante, de survivre.
Douze ouvrages qui ont été sélectionnés par trois de nos anciennes jurées
Coup de coeur absolu :
Ah, quelle bonne lecture, quel beau et bon roman, quelle histoire magnifique, merci beaucoup Joyce Maynard.
Vraiment de tout coeur, Merci.
L'héroïne de ce roman Amélia, sort tout juste d'une tragique épreuve.
Vraiment terrible.
Elle part loin,se remet au hasard.
Et elle fait bien.
Quand on ne contrôle plus rien dans sa vie, que le chagrin vous envahit mais que vous êtes encore en vie, le hasard me paraît une bonne option.
À partir de là, vous allez embarquer dans la grande comédie humaine, avec ses tragédies,ses joies, ses capacités à la résilience, les nouveaux lieux de vie, la beauté de certaines rencontres, la magnifique possibilité de consolation du temps et de la nature...
Vous allez découvrir un lieu exceptionnel, L'hôtel des oiseaux,en Amérique centrale, une femme exceptionnelle elle aussi.
Une histoire d'amitié belle à en vivre.
Une histoire d'amitié laide à en grandir.
D'autres cultures, de la lucidité, du courage, beaucoup de courage.
De l'amour, toujours.
Aucune, absolument mièvrerie.
La beauté de la vie dans ses douceurs et ses épreuves, avec une magnifique histoire, délicatement bien contée, qui permet de vivre avec d'autres, de développer son émotion et son empathie, une histoire où le passé est dans le présent et le futur pas forcément triste, une histoire belle comme un lac au coucher du soleil sous les pentes d'un volcan.
Magnifique, romanesque et pourtant si proche de la vie vraie.
Bravo, à lire absolument. Un soleil dans des temps trop sombres.
Dans mes livres favoris de cette année 2023. Critique plus complète enfin en ligne sur mon blog ici >> https://lautremagda.hoibian.com/index.php/2023/12/12/avis-sur-lhotel-des-oiseaux-de-joyce-maynard/
Il est des personnes sur lesquelles le sort s’acharne C’est le cas d’Amélia (perte de sa mère dans une explosion lorsqu’elle a 7 ans et perte d’autres proches)
Devant la tragédie, certains s’effondrent, d’autres fuient, d’autres rebondissent. Amélia, elle, fuit pour se retrouver.
C’est ainsi qu’elle se retrouve devant l’hôtel de Leila. Leila qui comme Amélia a une histoire ( on pourrait dire un passif car on ne se retrouve pas dans un village du Guatemala , même si l’endroit est paradisiaque, par hasard.) Mais « Chaque paradis a ses serpents. »
Ce roman est l’histoire d’une reconstruction ( celle d’Amélia et accessoirement celle de l’hôtel, personnage clé du roman.)
J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup (trop) de personnages, principalement des bienveillants. Quelques méchants (on les devine trop rapidement). On est bien loin du Ritz, de sa clientèle et de son bar . On ne vient pas à l’hôtel des oiseaux pour se faire voir.
La lecture est agréable et je ne suis pas vraiment ennuyé MAIS …je ne me suis pas éclaté non plus.
Tout était prévisible ( ok , c’est pas un thriller non plus , mais quand même)
Surtout, un élément a complétement pollué ma lecture. Je n’arrêtais pas de penser au feuilleton « HOTEL (celui des années 80 ; je sais on a les références qu’on peut et à l’époque je lisais moins qu’aujourd’hui…) Ce feuilleton dans lequel à chaque épisode de nouveaux clients arrivaient avec leurs problèmes et repartaient plus légers ( je parle de leurs problèmes , pas de leurs bagages…)
A l’Hôtel des oiseaux c’est pareil : Un client = une problématique = une solution. Le tout dans un climat de bienveillance version Large.
J’ai adoré ses remerciement à la fin du livre ; particulièrement sa réponse à ceux qui reprochent d’avoir situé son histoire dans un pays autre que celui de sa naissance, lui reprochant ainsi une « appropriation culturelle » , cette « mode culturellement correcte qui lui parait bornée et aberrante. »
En 1970, Joan (qui vit chez sa grand-mère, faute d’avoir une maman « responsable ») va perdre cette dernière (une hippie alcoolique, droguée et influençable) de façon tragique, autant que répréhensible aux yeux de la société. Sa grand-mère va l’éloigner de New-York par mesure de prudence et changera leurs identités respectives. Joan est devenue Amelia.
Adulte, Amelia qui ne croyait pas à la possibilité d’accéder un jour au bonheur, va déposer enfin les armes et s’ouvrir à la joie d’une vie de famille à San Francisco. Les conséquences de sa confiance en son avenir seront sans commune mesure … La jeune femme décidera alors de s’éloigner à tout jamais de ce monde afin de ne plus avoir à faire face à la cruauté de son destin et se retrouvera dans un pays d’Amérique Centrale. À la Llorona, un hôtel à la limite du délabrement, tenu par l’atypique Leila. Loin du « bruit et de la fureur », elle y fera la connaissance d’une petite communauté d’individus, aussi cabossés par l’existence qu’elle peut l’être … Dans cet endroit aux milles couleurs, aux chants d’oiseaux, à la « presque » douceur de vivre, Joan-Amelia sera confrontée à la réalité d’un monde, capable d’apporter le meilleur comme le pire.
Un roman lumineux, autant que terriblement bouleversant ! J’ai lu pratiquement tous les ouvrages traduits en français de l’auteure, mais celui-ci m’a particulièrement émue ! Une grosse pépite, incontestablement ! Pour l’anecdote, Joyce Maynard (qui fut à dix-huit ans victime d’un pervers narcissique de cinquante-trois ans, répondant au nom prestigieux de J.D. Salinger) est une écrivaine solaire, dont le courage n’a d’égal que son talent. Née en 1953, la vie ne l’a pas non plus vraiment épargnée … Elle partage son temps entre la Californie et le Guatemala.
Un réel plaisir de lecture pour cette histoire de renaissance à la vie racontée par l' heroïne ,déprimée par la perte d'êtres chers , et échouée par hasard dans ce petit hotel au bord d 'un lac près d'un volcan en Amerique centrale ,probablement le Guatemala . Ce livre prêté par une amie , ma redonné le sourire et montré que notre vie peut être pleine de surprises qui peuvent nous anéantir mais aussi nous faire renaitre . Un livre optimiste !Et des paysages sublimes !
Un récit exotique sous forme de conte, chaleureux, avec de nombreux thèmes et d'histoires. Une héroïne marquée par les tragédies de la vie, qui trouve refuge dans un vieil hôtel pour se reconstruire.
Une plume plein de bons sentiments, des descriptions de paysages, de la culture. Amitié, Deuil, Enfance, Exil, Nature, Résilience, Famille et Reconstruction.
Au cours d'une explosion causée par une bombe artisanale à New York, la maman de Joan, six ans qui faisait partie des terroristes. Sa grand-mère va lui faire changer de nom et de ville pour la protéger. Suit une vie d'errance diverses et variées jusqu'à un autre drame, un départ puis la rencontre dans un hotel du bout du monde avec Leïla autre cabossée de la vie. Un excellent Joyce Maynard que j'apprécie vraiment beaucoup!
Joyce Maynard, comme dans ses romans précédents, a su me captiver tout au long des pages de ce roman foisonnant qui s’étend sur une période de quarante ans.
Dans les années 1970, la petite Joan, six ans, vit avec sa mère, jeune femme un peu hippie et un peu paumée. Alors que Joan était confiée à sa grand-mère paternelle pour quelques jours, sa mère est tuée dans l’explosion de la bombe artisanale que le groupe contestataire, qu’elle fréquentait, venait de fabriquer.
Joan se retrouve donc seule avec sa grand-mère qui décide d’aller vivre dans une autre ville où elles vont vivre sous une identité d’emprunt. Joan devient Amelia. Elle promet de ne jamais révéler sa véritable identité.
A l’âge adulte, alors qu’elle a construit une vie de famille stable, Amelia perd dans un accident son jeune fils et son mari. Ayant beaucoup de difficultés face à cette nouvelle tragédie, la jeune femme part à la dérive psychologiquement et physiquement.
Elle se retrouve un peu par hasard dans un pays d’Amérique centrale où elle va trouver refuge dans un hôtel. Là, la propriétaire Leila va prendre soin d’elle.
Amelia pourra-t-elle reprendre pied, se reconstruire dans ce pays étranger, s’autoriser à vivre à nouveau et avoir le courage d’affronter les épreuves qui vont se dresser sur sa route vers la résilience. C’est ce que nous raconte avec brio Joyce Maynard qui sait nous faire entrer en empathie avec ce beau personnage féminin et ceux qui vivent autour d’elle.
J’ai beaucoup aimé les moments passés dans « L’Hôtel des oiseaux ». Joyce Maynard est une autrice dont j’apprécie le talent.
Ma chronique :Joyce Maynard est une romancière lumineuse. Ici elle nous envoûte et nous transporte dans un jardin d'Eden, en nous rappelant aussi que "tout paradis a ses serpents" !
Le roman s'ouvre sur le Golden Gate Bridge où une jeune femme, Joan, à la suite d'une tragédie, tente de sauter.
Un sursaut de vie lui fait changer d'avis et se laisser guider par le hasard.
En 1969, sa mère, une hippie adepte de la contre culture, membre du Weather Underground contre la guerre du Vietnam, après avoir fabriqué une bombe, perd la vie avec ses camarades dans l'explosion.
A six ans, Joan, par obligation,après ces évènements, doit changer de nom, devient Amélia, élevée par sa grand-mère.
Adulte, après un bref instant de bonheur avec un homme solaire, une seconde tragédie la frappe et la pousse à monter au hasard dans un bus en direction d'Amérique centrale vers un minuscule village près d'un lac et d'un volcan très loin de New-york.
Sa rencontre avec Leila lui ouvre un nouvel univers. Leila, la soixantaine, dirige un hôtel vieillot ressemblant à une maison d'un conte de fées entourée d'un jardin paradisiaque. Comme chez Karen Blixen dans sa ferme africaine, le cœur d'Amélia battra pour la splendeur de cet endroit et la gentillesse des habitants.
D'autres chapitres s'ajoutent à l'histoire d'Amélia. Des clients de l'hôtel, marqués par la vie, viennent s'y reconstruire.
Une curieuse faune ( vieux hippies, chamanes ou citadins poussés par une quête ou une autre) cohabite avec les locaux qui vivent de peu.
Quelques hommes d'affaires ont des projets de grandeur, bienfaisance ou exploitation ? Surtout ne pas défigurer cet endroit enchanteur !
Amélia petit à petit en rénovant l'hôtel essaie de surmonter ses deuils.
Certains peuvent trouver quelques longueurs dans ces récits de vie "en cascade", c'est sans compter sur le talent de l'auteure qui nous conduit par des chemins de traverse, vers de nombreux rebondissements, tous inattendus.
Moments de joie, de trahison, d'espoir et de pardon sur plusieurs décennies ponctuent ce roman foisonnant de vie.
Vous aurez envie de savourer un café face au lac turquoise, sous une tonnelle de plantes grimpantes, entourée d'oiseaux exotiques,
en écoutant les récits de Leila et d'Amélia.
Extrait " Je pensais que personne ne me retrouverait là où j’étais maintenant. En montant dans le bus vert, je n’avais révélé à personne qui j’étais ni où j’allais. Je ne le savais pas moi-même. On peut recommencer de zéro ici, m’avait dit Leila le premier soir. Pour quelqu’un qui cherche à échapper à sa vie, il n’existe pas de meilleur hôtel que celui-ci." p. 121).
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