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Une grande fresque apocalyptique où le héros voit l'avenir du monde et imagine toutes les formes possibles de sa propre mort : un souffle inoubliable, et quelques-unes des plus belles pages de la SF contemporaine. Bernard Blanc, Fiction.
Prévoir l'avenir. Un vieux rêve de l'humanité. Irréalisable scientifiquement ? À voir... En cette fin du XXe siècle, la science, précisément, a fait de si étonnants progrès que la stochastique - l'art de conjecturer - a atteint un extraordinaire degré de sûreté. Et Lew Nichols s'est révélé d'une telle maîtrise en matière de prévisions qu'il est devenu le très influent conseiller de Paul Quinn, qui sera sans doute président des États-Unis en 2004. Mais voici que surgit de l'ombre Carjaval, l'homme qui sait tout de l'avenir, même l'heure - proche - de sa mort. Il propose à Nichols de lui transmettre son savoir. Pour Nichols, ce serait la toute-puissance, et pourtant il hésite. Face à un futur sans alternative, sans libre arbitre, il est saisi de vertige et de terreur.
Robert Silverberg, qui a reçu en 2004 le titre de Grand Maître de la science-fiction pour l'ensemble de son oeuvre, a écrit ici un étrange roman, paru en 1975, où la liberté, la nécessité et les probabilités se livrent à un ballet redoutable avec l'amour, le pouvoir et la mort.
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