Evelyne Thomas-Lebreton de la librairie Les Extraits à Rueil Malmaison nous présente ses trois coups de cœur.
Violette est hôtesse de l'air. Elle prépare le concours pour devenir profiler, physionomiste, si l'on veut. Depuis les attentats du 11 septembre, les aéroports recrutent ces profilers pour repérer les comportements dits « à risque ». Violette s'est tout de suite lancée dans l'aventure. Dans l'avion qui descend vers Lyon, justement, elle remarque un homme qui semble perdu. L'homme ne se souvient de rien, ni ce qu'il fiche dans un avion, ni de quel jour on est, ni où il va, encore moins de son nom. Largement suffisant pour piquer la curiosité de Violette. Pensez : son premier amnésique ! Profitant des heures libres de son escale, Violette décide de venir en aide à celui qui, selon son passeport, s'appelle Étienne Rambert et vit à Lyon. Dès lors, traînant Étienne comme un boulet, Violette va mener l'enquête tambour battant et percer, peu à peu, le secret de la véritable personnalité d'Étienne. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle ne sera pas au bout de ses surprises. La moindre n'étant pas celle qui conduira Étienne, toujours flanqué de Violette, à Quito, en Amérique du Sud. précisément là d'où il venait deux jours plus tôt !
Evelyne Thomas-Lebreton de la librairie Les Extraits à Rueil Malmaison nous présente ses trois coups de cœur.
Violette est hôtesse de l'air et se prépare pour devenir profiler. Elle s'exerce dans l'avion à cerner tous les voyageurs jusqu'au moment où un homme qui semble perdu, l'intrigue. Puis, à l'aéroport, l'homme erre, hagard. Violette lui propose son aide. Elle retrouve ses bagages et apprend en même temps que lui qu'il s'appelle Étienne Rambert. Il est amnésique. Violette décide d'aider Étienne à retrouver sa vie.
Mis à part quelques trucs agaçants comme des remarques de Violette sur la prétendue réalité de leur situation contre la fiction, cette bande dessinée est pas mal du tout. L'amnésie n'est pas un thème nouveau, mais Didier Tronchet qui a écrit le récit sait tirer profit de ses prédécesseurs. Violette apporte de la fraîcheur, elle virevolte, secoue Etienne, le déstabilise. Étienne est davantage passif, hésite à retrouver la mémoire car il sent qu'il s'est passé un truc louche.
Les dessin d'Olivier Balez sont excellents et l'on lit les hésitations d'Étienne, l'enthousiasme de Violette. L'ensemble donne un album très agréable, une histoire que l'on suit avec grand plaisir.
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