"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L. - de sexe masculin -, vit seul - en tout cas physiquement - dans sa maison isolée, en pleine campagne, au bout d'un chemin de terre, au fond d'une impasse. De janvier à mai deux mille vingt, son quotidien, ou tout au moins ce qu'il en livre, s'expose à la vue du lecteur. Vacuité d'une existence, grands et petits riens du quotidien, projets remis au lendemain, conversations surréalistes se télescopent avec humour et gravité.
Un voyage immobile au coeur de la condition humaine, mais aussi une ouverture sur le monde. Un arrêt sur le temps dans un contexte où le temps se fige.
Un peu comme s'il suffisait d'appuyer sur la touche « pause » de la télécommande pour que tout s'arrête. Sauf qu'en réalité, tout continue.
Que pourrait dire de plus l'auteur, déjà fort réticent à commenter son propre propos ? Peut-être, juste t'inviter, toi lecteur, à glisser un oeil inquisiteur dans l'interstice des volets clos.
Entre...
Avez-vous pris le temps aujourd’hui d’ouvrir vos volets et de regarder l’environnement qui vous entoure ? Oui, non ? Que ce soit l’une des deux réponses, je vous invite à ouvrir ce livre et à franchir les volets de cette maison où se cache un drôle de monsieur. Drôle, c’est bien le mot ! Ce livre était dans ma PAL depuis peu, au moment de le commencer, j’avais vraiment envie de lire un livre qui me fasse rire, alors je pensais le mettre de côté, en lire un qui serait drôle, puis passer enfin à celui-là. Un livre sur le confinement, ça ne fait pas penser à une lecture qui nous fera pousser le gloussement n’est-ce pas ? Mais finalement je l’ai quand même choisi et quel bien m’en a pris ! Je me suis esclaffée !!! Car cette personne (fictive) qui se cache derrière son volet, cette personne solitaire qui apprécie sa tranquillité quotidienne nous décrit avec un tel humour son confinement, ses hauts, ses bas, et surtout ses remarques si justes qui nous font mourir de rire. Je l’avoue, c’est un livre que je n’aurai pas découvert sans Red’Active. J’avais entendu un libraire le classer dans ses coups de cœur, trois mois après il en parle encore avec amour, aujourd’hui je ne peux que le comprendre ! Le confinement on l’a vécu, on y retrouve des passages, des pensées, qui finalement nous font bien sourire, mais surtout il y a ce ton, cette façon bien particulière d’écrire de l’auteur, avec finesse et humour à la fois, je ne peux que vous recommander ce roman de V. Maroah, Les Volets Clos !
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