Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
1826. Aaron Salzberg descend d'une diligence sur la place de Bex. Il a quitté le royaume de Pologne où il est né pour venir travailler dans les mines de sel qui ont fait la fortune de cette petite ville suisse.
2020. L'inspecteur Andreas Auer est appelé en urgence : une prise d'otages est en cours dans les mines de sel de Bex, toujours en activité.
Un wagon avec un homme solidement attaché à son bord sort de l'étroite galerie souterraine et s'embrase sous le regard stupéfait des négociateurs et des forces de l'ordre. Andreas et son équipe n'ont que quelques heures pour découvrir l'identité des ravisseurs et leurs motivations. Une enquête qui les conduira à remonter jusqu'à l'origine des mines.
1836 les mines de sel et le parcours d'Aaron Salzberg.
2020 prise d'otages au cœur des mines de sel.
Deux fils conducteurs qui se relieront.
J'ai trouvé que l'auteur que j'aime beaucoup et dont j'ai lu les polars précédents en avait fait beaucoup trop.
Nazisme, haine, homophobie, extrême droite, rôle de l'église, je me suis perdue dans les galeries de cette mine. Les preneurs d'otages ne m'ont pas convaincue sur leurs idées, revendications et humanité.
Une très belle documentation aussi bien historique qu'informatique mais l'histoire m'a laissée de marbre.
Voici le 4ème opus des enquêtes de Thomas Auer; je les ai tous lus sauf le premier "Le dragon du Muveran".
Nous sommes alternativement en 1826 et en 2020 avec comme lieu commun, les mines de sel de Bex, dans le canton de Vaud, en Suisse.
En 1826, Aaron Salzberg, qui a fui la Pologne, arrive pour travailler comme mineur à Bex; son intelligence et son ardeur au travail lui permettent de grimper les échelons rapidement, déclenchant des jalousies qui lui seront fatales.
En 2020, une prise d'otages vient d'avoir lieu au fond de la mine de sel; parmi ces otages, 16 élèves dont le neveu de Thomas Auer et un groupe de membres du Bloc identitaire suisse, d'extrême droite. Le preneur d'otages est déguisé en Charlot et semble avoir tout anticipé, prenant de cours toutes les initiatives de la police.
On se doute que les deux périodes sont intimement liées et que l'auteur nous réserve son lot de surprises, ce qui est le cas.
Ce thriller est complètement différent des précédents car il est moins gore, plus engagé et contient de nombreux messages politiques sur l'extrême droite, l'antisémitisme, le nazisme, le rôle de l'église... Le suspense est maintenu jusqu'à la fin qui va au-delà du dénouement de la prise d'otages.
J'ai eu le plaisir de retrouver des évocations de l'ancienne mine de sel de Wieliczka en Pologne, que j'ai visitée il y a une dizaine d'années et qui m'a laissé des souvenirs impérissables.
Cependant, je n'ai pas été emballée; j'ai eu l'impression de lire un documentaire dans lequel serait inséré un polar plutôt qu'un polar bien documenté; je veux dire pas là que je me suis senti noyée sous trop de détails concernant la structure de la mine de sel de Bex, le dispositif policier mis en place pour gérer la prise d'otages et les techniques de hacking. J'aime apprendre des choses lorsque je lis une fiction mais là, les informations documentaires prenaient trop souvent le pas sur l'intrigue et le suspense.
De nos jours : une prise d’otage est en cours dans les mines de sel de Bex. L’inspecteur Andreas Auer se rend sur place afin d’essayer de raisonner les ravisseurs, il est d’autant plus concerné que son neveu fait parti des otages.
Entre passé et présent l’auteur nous fait découvrir la captivant histoire des ces mines, à travers l’histoire d’Aaron Salzberg, polonais, venu travaillé dans les mines de sels de Bex en 1826.
Ce huis clos est angoissant, comme si nous étions pris au piège dans ces mines. Petit à petit, on découvre quelles sont les motivations des ravisseurs et l’on se sent alors souffrir du syndrome de Stockholm envers cet étrange Charlot, qui parait emplie de justice.
Entre nazisme, homophobie, jalousie, adultère, l’auteur, nous plonge au tréfonds de l’enfer, ou l’issue est inconnue. Une histoire remplie de rebondissement ou l’on ne sait plus qui sont les méchants. Un livre plein d’humanisme.
Une prise d'otages a lieu dans les mines de sel de Bex, dans le canton de Vaud en Suisse. Parmi les otages, une classe de jeunes adolescents avec leur professeur, un guide, deux sauniers et 6 membres du Bloc identitaire, une association d'extrême droite.
Le preneur d'otages qui apparaît sous les traits de Charlot présente d'étonnantes revendications via une transmission vidéo.
C'est l'inspecteur Andreas Auer qui a la charge de découvrir les motivations de Charlot. Mais très vite, il va s'apercevoir qu'il y a une taupe au sein de son équipe. Il va devoir redoubler de prudence d'autant qu'au sein des otages il y a quelqu'un qui lui est cher.
En parallèle, on découvre l'histoire d'un jeune juif polonais recruté par le directeur des mines de sel suite aux recommandations paternelles, géologue. L'histoire de ce jeune homme démarre comme un rêve et va prendre une drôle de tournure par la suite.
Le point commun de ces deux histoires est les mines de sel mais il se pourrait qu'il ne soit pas le seul. Mais pour le savoir, il vous faudra partir à la rencontre de ces personnages.
Ce polar, plutôt bien ficelé, fait la passerelle entre le passé et aujourd'hui et montre comment l'être humain est en constante évolution tout en gardant certains aspects. Et parfois il faut peu pour qu'un homme voit sa trajectoire de vie modifiée et que pour avancer il n'est pas bon de cacher la vérité.
Ce roman pointe aussi du doigt les dérives sectaires de la société avec notamment la montée du nationalisme, le refus de la différence et le soutien de la frange ultra de la religion à ces mouvements.
Cela amène alors le lecteur à se poser quelques questions sur la façon dont il perçoit ces phénomènes mais aussi ce qu'il fait à son niveau pour lutter contre ces dérives.
Ce polar, très bien documenté, explique que certaines personnes en arrivent à des prises de position extrême et d'avoir recours à la violence car c'est le seul moyen qu'elles ont trouvé pour être entendues mais qu'elles n'en gardent tout de même une part d'humanité.
C'est le second livre que je lis de cet auteur et il m'a embarquée dès les premières lignes. Je remercie les éditions Slatkine et Cie pour me l'avoir proposée en lecture, il est à découvrir.
Il serait bien réducteur et simpliste de dire que cette nouvelle enquête de Marc Voltenauer via son inspecteur Andreas Auer ne manque pas de sel. Car elle ne manque pas non plus d’épices explosives et autres ingrédients gustatifs pour faire ce de thriller psychologique un plat de choix ; si l’œuvre de l’écrivain suisse commence à prendre de l’épaisseur, cet opus est encore plus réussi que les précédents, véritable chevauchée fantastique au cœur des Alpes et les profondeurs des âmes humaines.
Deux siècles séparent deux évènements : l’arrivée en 1826 d’un juif polonais à Bex pour travailler dans les mines de sel, et, dans les années 2010, une prise d’otages – des élèves d’une classe de l’enseignement secondaire et les membres d’un groupe identitaire – dans ces mêmes mines par un étrange personnage apparaissant sous les traits de Charlot. Apparemment rien ne peut présager que le deuxième est source du premier. Pourtant c’est ce que devra tenter d’élucider l’inspecteur Andreas Auer avec l’équipe mise en place pour négocier avec les terroristes et libérer les captifs. Quel est ce sibyllin Charlot qui au fur et à mesure ne semble pas correspondre à l’habituel profil des preneurs d’otages et qui forcerait presque l’empathie, notamment pour le négociateur en chef, Bakary ?
J’ignore où Marc Voltenauer puise son imagination mais le résultat est à vous couper la noisette ! D’une base qui s’avère classique – une prise d’otages - l’auteur transforme ce thriller en un condensé d’histoire et de psychologie, mettant en scène une myriade de personnages qui pourtant n’apparait jamais de trop, tous s’entrecroisent, du dix-neuvième au vingt-et-unième siècle.
Si les thrillers conventionnels m’ennuient ou m’horripilent lorsque l’hémoglobine coule à flots, autant ceux qui englobent autre chose qu’une simple enquête ou un chemin meurtrier d’horreurs me captivent. « Les protégés de sainte Kinga » est une descente historique dans ces mines de sel de Bex, un diaporama souterrain du travail des mineurs d’hier et d’aujourd’hui avec une multitude de thèmes qui ne peuvent qu’interpeler le lecteur : l’antisémitisme et le racisme sous toutes ses formes, l’homophobie, l’exil, l’extrémisme politique et les identitaires, la religion. Sans oublier l’hommage à Charlie Chaplin… Avec une écriture impeccable et un travail impressionnant de recherches Marc Voltenauer posent des mots comme des molécules chargées de transmettre des messages presque codés dans nos esprits pour dénoncer l’intolérance, la bureaucratie et apporter un noyau de tolérance dans nos petites cellules crises. Mais pour combattre les grandes causes, jusqu’où peut-on aller ? Si chacun endosse le costume de justicier, le risque est de tomber dans le même piège que celui que l’on combat avec la possibilité d’un mélange cacophonique ne faisant qu’un terrain de paradis pour les assassins.
Oscillant entre deux périodes, l’histoire met en relief que les événements d’aujourd’hui puisent très souvent dans les sources du passé, que les gènes sont transmissibles et que rien n’efface les blessures du temps. Tout se retrouve, tout s’enchevêtre à l’instar d’un immense ordinateur s’infiltrant dans les profondeurs des toiles humaines. Et rien de plus efficace qu’un Andreas Auer pour décrypter et nous emmener sur les hauteurs du frissonnement des âmes.
Ah j’oubliais, comme dans la Chauve-Souris et les invités du prince Orlofsky, une guest-star fait son apparition, tel un entracte avec le plus noble des mousquetaires, je nomme Alexandre Dumas !
Le sel de la terre en un roman…
Blog Le domaine de Squirelito => https://squirelito.blogspot.com/2020/12/une-noisette-un-livre-les-proteges-de.html
Quelle découverte ! Quel super polar aussi passionnant qu'instructif !
Avec Les Protégés de sainte Kinga, Marc Voltenauer, auteur suisse que je découvre pour l'occasion, m'a, en plus, donné envie d'aller visiter ces fameuses mines de sel, à Bex, pas très loin de ce Rhône qui passe, un peu plus tard, tout près de chez moi.
Ce polar super addictif débute par la légende Jean Bouillet, dit « le Bracaillon », qui raconte avoir visité « les magasins du diable. » Il avait vu des gnomes extraire ce fameux sel trouvé au coeur de la montagne où se déroule l'essentiel du drame qui va se jouer.
Au fur et à mesure de son récit bien maîtrisé, Marc Voltenauer joue avec les époques. Après avoir présenté Hannah qui, arrivée à Gryon en 1946, avait des chiffres tatoués sur son avant-bras, je suis plongé sans ménagement en pleine prise d'otage… fictive, exercice de l'Académie de police de Savatan. Je fais alors connaissance avec Andreas Auer, inspecteur de police déjà héros de précédents romans de l'auteur. Il forme de jeunes aspirants policiers dont Kinga Nowak, au prénom prémonitoire puisque sainte Kinga est, en Pologne, la patronne des mineurs. Soudain, et ce n'est plus un exercice, alerte maximum : prise d'otages dans les mines de sel !
À partir de là, tout va s'enchaîner sur un rythme soutenu et avec une précision extraordinaire. Il y a d'abord les heures précédant la prise d'otages, très utiles pour le lecteur que je suis car l'auteur réalise une parfaite description de la mine – plus un plan cartonné à l'appui – avant de rappeler, plus tard, son histoire.
Au XIXe siècle, voici Aaron, venu de sa Pologne natale, envoyé par son père, Itzahk, géologue, pour s'embaucher à Bex. le jeune homme a vingt-et-un ans et ce qu'il va vivre se révèle aussi passionnant et terrible que la prise d'otages. La jalousie, la méchanceté, la concupiscence, l'antisémitisme sont des maux bien trop attachés à notre espèce dite humaine…
Enfin, et surtout, j'ai été emporté par le terrible décompte des heures et minutes après la prise d'otages. C'est un mime, grimé en Charlot, inspiré par le Dictateur de Charlie Chaplin, qui dicte ses volontés à la police, bien appuyé par un hacker, génie de l'informatique.
Seulement, ses otages sont nombreux avec des adolescents d'une classe en visite, deux enseignantes, des employés de la mine et tout un groupe d'un mouvement d'extrême-droite, le Bloc identitaire suisse qui s'était réuni dans une salle de la mine.
Inutile d'en dire davantage car chaque lecteur, comme moi, se laissera entraîner avec plaisir mais surtout angoisse dans cette prise d'otages hors normes.
Comment un homme, au bout du rouleau et révolté par toutes ces injustices scandaleuses de notre monde actuel, tente d'y remédier ?
Marc Voltenauer s'y prend bien, ne ménage aucun renseignement technique et m'impressionne beaucoup par son souci du détail jamais lassant, toujours précieux.
Au fil de ma lecture, j'ai frémi, tremblé, pris fait et cause pour les revendications de Charlot tout en réprouvant le recours à la violence.
Habilement, Marc Voltenauer a su relier les drames du passé, la shoah, aux cicatrices toujours bien visibles aujourd'hui et à leurs conséquences. Cela a au moins le mérite de rafraîchir la mémoire afin d'éviter à tout prix que cela se reproduise. Il met aussi le doigt sur l'accueil familial des réfugiés dramatiquement séparés par des décisions bureaucratiques absurdes.
Les Protégés de sainte Kinga : un polar que j'ai dévoré !
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Excellent
A lire absolument. Vous commencez et vous avez du mal arrêter
Mais quel polar ! Je ne connaissais Marc Voltenauer que de nom, n'ayant pas lu ses précédents ouvrages. Avec Les protégés de Sainte Kinga, j'ai été conquise dès les premières pages, à ne plus pouvoir lâcher le bouquin. le comble est, que étant tellement emportée par cette enquête et bien que le livre fasse pas moins de 541 pages, je me suis obligée à ralentir pour le dernier quart afin de garder du plaisir pour plus longtemps, comme on peut parfois le faire avec un mets savoureux qu'on voudrait ne jamais voir terminé. Je remercie donc vivement Babelio et les Éditions Slatkine & Cie qui m'ont permis de vivre des heures intenses.
Avant de démarrer l'intrigue, l'auteur nous présente comment ces mines de sel, celles de Bex, dans le canton de Vaud ont été découvertes incidemment par Jean Bouillet, au XVe siècle. Il faut souligner qu'elles sont encore exploitées aujourd'hui et qu'il s'agit des dernières mines de Suisse encore en exploitation.
C'est donc dans ces dernières que va avoir lieu une incroyable prise d'otages, avec parmi eux une classe d'adolescents, leurs deux enseignantes et une guide, des membres d'une association d'extrême-droite, le bloc identitaire suisse et deux sauniers. L'inspecteur Andreas Auer n'a que quelques heures pour mener son enquête et découvrir le nombre et l'identité des ravisseurs et leurs motivations. Qui se cache notamment derrière ce personnage déguisé en Charlot, dont les revendications lancées par vidéos sont pour le moins peu banales et y n'y aurait-il pas un complice à l'extérieur de la mine ?
À cette enquête palpitante, nous est dévoilée en parallèle, la vie de Aaron Salzberg. Elle débute en 1826, lorsque ce jeune Juif polonais arrive à Bex recommandé au directeur des Mines de sel par son père, géologue. Si, dans un premier temps tout va pour le mieux, les choses vont bientôt tourner à la tragédie.
Si le lieu, en l'occurrence ces mines de sel, est le point commun aux deux histoires, il se pourrait bien que les personnages puissent également être un point de rapprochement.
Ce sel, ce véritable or blanc, pas seulement cet élément qui donne du goût à nos préparations culinaires mais aussi ce qui donne du piquant à nos propos, de l'intérêt à notre vie, son extraction et ces bienfaits sont au coeur de ce polar et lui confèrent déjà son originalité. Une autre originalité se révèle dans les motifs de cette prise d'otage qui sont sociaux et humanistes, loin des demandes de rançons habituelles.
En dehors de l'enquête policière extrêmement bien ficelée, menée avec des moyens modernes de communication et d'information, ce sont les thèmes déployés par l'écrivain qui m'ont particulièrement marquée.
Sans jamais tomber dans le manichéisme, Marc Voltenauer analyse fort bien comment des hommes et des femmes ont pu se retrouver à soutenir des thèses aussi indignes que celles portées par l'extrême-droite, comment la haine de l'homosexualité peut être soutenue et du coup encouragée par des religieux intégristes. Il pointe également du doigt la lenteur et souvent l'incurie des services administratifs vis-à-vis des réfugiés, avec ces familles séparées sans raison justifiée. Des thèmes sombres évidemment mais ô combien actuels, malheureusement ! Tout ceci donc pour la période contemporaine.
Avec Aaron Salzberg, c'est à tout un pan de l'histoire de la Pologne que l'auteur va faire référence. Ce nom Salzberg, qui signifie "montagne de sel" ancien nom en allemand de la ville Bochnia, Bochnia et son ghetto créé entre mars et avril 1941, dont la liquidation totale a eu lieu le 1er septembre 1943. de terribles pages témoignent de ces sombres moments.
J'ai admiré la maîtrise avec laquelle l'auteur genevois a su relier le passé avec le présent, n'hésitant pas à inclure deux arbres généalogiques pour une compréhension optimale. J'ai apprécié aussi les précisions documentaires aussi bien historiques que géographiques ainsi que les détails du fonctionnement des cellules de crises policières, même si j'ai parfois été un peu perdue par cette technique informatique.
Les chapitres sont courts. Leur titre, en faisant très souvent référence au temps précédent ou suivant la prise d'otages, la présence d'une carte avec le plan de la mine jointe au livre m'ont fait suivre en direct et en quelque sorte aidé à participer avec eux tous, à essayer de convaincre ces preneurs d'otages à les relâcher. Quel suspense !
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Bird découvre que sa mère n'est autre que la poétesse dissidente Margaret Miu...
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement