Les incontournables venus du froid d'un auteur de polar français !
Le village de Gryon, dans les Alpes vaudoises, est en émoi : dans le temple gît un cadavre, nu, allongé sur la table sainte à l'image du Christ crucifié. À l'extrémité du couteau qui lui a transpercé le coeur, un message : Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres ! L'inspecteur Andreas Auer est convaincu que ce meurtre est le premier acte d'une mise en scène macabre et symbolique. Peu à peu, les secrets que certains villageois auraient préféré garder enfouis refont surface et viennent semer le trouble dans ce lieu d'habitude si paisible...
Bourré de références au genre, Le Dragon du Muveran offre un huis clos policier haletant.
Direct Matin Marc Voltenauer réussit avec son premier thriller un sacré tour de force. Une révélation !
L'Illustré (Suisse) Un thriller redoutable dans la veine des polars nordiques.
Ciné Télé Revue (Belgique)
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Après m’être régalé avec Les protégés de sainte Kinga, je voulais à nouveau plonger dans un autre polar de Marc Voltenauer. Pour cela, rien de plus simple : il fallait revenir au début et lire son premier thriller : Le Dragon du Muveran.
C’est fait et je n’ai pas été déçu ! En effet, j’ai pu faire amplement connaissance avec son inspecteur de police : Andreas Auer que j’avais découvert, un peu en retrait tout de même, dans le quatrième opus de l’écrivain.
Ici, tout tourne autour de cet enquêteur, bien secondé par Karine, Christophe, ses collègues, Doc, le médecin légiste, et surtout par Mikaël Achard, son compagnon, journaliste dont les recherches se révèlent efficaces alors que Viviane, sa supérieure hiérarchique et surtout le procureur, sont plutôt gênants pour l’enquête.
Dans ce cadre montagnard magnifique que l’auteur donne vraiment envie de découvrir, dans ce village de Gryon (canton de Vaud), où une grand-mère raconte la légende du Dragon du Grand Muveran, sommet culminant à 3 051 mètres, Andreas et Mikaël habitent un beau chalet, l’Étoile d’argent.
Tout pourrait aller à merveille si, le dimanche 9 septembre 2012, Erica Ferraud, pasteure de la paroisse protestante, n’avait eu une tragique surprise en pénétrant dans le temple afin de préparer le culte dominical. Sur la table de communion, gisait un corps nu, les bras en croix, jambes attachées, un poignard dans le cœur et les orbites comme deux trous noirs !
Avec cette scène macabre, le ton est donné, un ton axé sur le religieux, avec une présence régulière de versets de la Bible car le tueur sème sans cesse des phrases parlant de sang, de ténèbres, de lumière… L’auteur est diplômé de théologie de l’Université de Genève et maîtrise donc parfaitement cela.
Le polar est bien lancé avec un tueur méthodiquement organisé, ne laissant pas le moindre indice et récidivant quelques jours après, le second cadavre étant retrouvé dans la fontaine au centre du village, apprêté de la même façon et je peux ajouter que ce n’est pas fini...
Les chapitres sont courts, tous datés, l’action est localisée mais s’intercalent des épisodes qui m’intriguent, donnant des indices tout en laissant subsister un suspense total. Cela se passe toujours à Gryon mais en 1970, plus de quarante ans avant. Un garçon, assidu au catéchisme, devient la cible de camarades qui le harcèlent, le brutalisent…
Comme pour chaque polar, je me garderai bien de donner davantage d’indications afin de ne rien divulgâcher mais, en m’attachant aux pas de l’inspecteur Auer, j’ai été embarqué, de surprise en surprise, jusqu’au bout de l’intrigue avec une révélation finale des plus glaçantes.
Des cartes postales mystérieuses et chargées de lourdes menaces ayant été envoyées depuis les États-Unis aux victimes, l’auteur m’a embarqué sur les traces d’un membre du FBI, baladé dans New York… mais j’ai bien davantage apprécié ses descriptions des superbes chalets montagnards, la plupart du temps remarquablement aménagés. L’environnement, les alpages, les sommets sont bien décrits mais l’action se passe en septembre. Trois mois plus tard, les déplacements auraient été moins simples et le décor complètement différent.
Marc Voltenauer annonçait donc, avec ce premier polar, joli pavé, un talent évident pour détailler une enquête, maîtriser parfaitement un suspense haletant, ménager d’appréciables temps de récupération, de détente avec un goût évident pour les cigares cubains, les bons whiskies et les grands crus. J’ajoute juste un bémol déjà signalé plus haut, la présence lancinante du religieux bien que cela soit important pour la résolution de l’intrigue. Supportable donc car nécessaire.
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
C’est dans un cadre grandiose, hors-norme par sa magnificence, au cœur des Alpes vaudoises que vivent Andreas Auer, inspecteur de police criminelle et Mickaël Achard, journaliste indépendant, son compagnon ainsi que leur toutou Minus, un splendide et fidèle Saint Bernard de 85 kg dans un chalet situé à Gryon, un récent choix de vie. Est-il possible que dans ce décor de rêve, un meurtre puisse avoir lieu ? Manifestement la réponse est oui, mais alors qui peut être l’auteur d’un tel acte ?
C’est un dimanche matin, le 9 septembre 2012 que la pasteure Erica va découvrir, en ouvrant la porte du temple « ce qu‘elle n’aurait pu imaginer même dans ses pires cauchemars » : sur l’autel, le corps nu d’un homme, bras en croix, orbites vides, un couteau planté au cœur, avec à son extrémité, une cordelette avec un morceau de papier.
Andreas, rejoint bientôt par sa collègue Karine, Christophe de la police scientifique ainsi que Doc, le médecin légiste, va devoir mener l’enquête, rapidement, convaincu que ce meurtre est le premier acte d’une mise en scène macabre et symbolique.
Et voilà que des souvenirs, des secrets honteux que les villageois auraient préféré tenir enfouis vont refaire surface.
Inutile de se demander pourquoi Le Dragon du Muveran a obtenu le Prix SPG au Salon du livre de Genève (2016) car ce polar vous prend dans ses filets dès le début et ne vous lâche plus. Le suspense est maintenu tout au long de celui-ci même si l’histoire d’un enfant né en 1960 nous est racontée en parallèle et nous donne des indices. C’est un livre aux multiples rebondissements, une véritable course contre la montre et il faut vraiment attendre les dernières pages pour que, enfin, la lumière se fasse !
J’ai été conquise par les portraits superbes et souvent hauts en couleurs que nous croque Marc Voltenauer de ses personnages. Le portrait physique, la tenue vestimentaire, et bien sûr le portrait moral de chacun sont fort bien analysés et très souvent de façon assez humoristique. L’étude psychologique des victimes, des témoins ainsi que celle du meurtrier est savamment soignée. D’autre part, l’auteur a su intelligemment apporté beaucoup de douceur, de tendresse, nous faisant quelquefois partager le repas de ce couple aimant, nous mettant l’eau à la bouche avec les plats concoctés par Michael et arrosés de bons crus réussissant même à nous faire oublier l’enquête le temps d’un cigare : une page merveilleuse ! Ces moments de poésie sont les bienvenus et contrebalancent les irruptions de violence avec des actes d’une noirceur absolue.
Le côté religieux que je n’apprécie pas du tout dans les bouquins habituellement est ici particulièrement documenté et présenté avec finesse et enrichit du coup l’histoire. N’oublions pas que l’auteur est diplômé de théologie de l’Université de Genève.
Belle opposition entre le calme vécu jusque-là dans ces lieux préservés de la fureur des villes et les turbulences qui vont être engendrées par ce meurtre et les suivants.
Impossible de ne pas être subjugué également par la beauté de ces paysages à vous couper le souffle, de ce grand Muveran, si présent dans le roman ! Quant à ces vieux chalets et notamment L’étoile d’argent, qui n’aurait pas envie d’y couler une vie paisible ?
Mais il me semble, que les crimes commis et la recherche du meurtrier sont là aussi pour nous faire réfléchir à la maltraitance des enfants par les parents, physique et mentale mais aussi par les enfants de leur âge et aux conséquences que peuvent avoir ensuite dans leur vie adulte ces actes. Fort heureusement, la plupart du temps, ça ne porte pas à conséquence et ces traumatismes sont oubliés, mais ils peuvent parfois rendre malheureux à vie des individus et les priver d’une vie épanouie.
Un excellent divertissement qui donne à réfléchir !
À noter que chaque chapitre est annoncé par le lieu et la date du jour, d’où une lecture très visuelle. Une petite carte de Gryon avec ses rues et ses environs m’aurait permis d’être encore au plus près de l’enquête !
Si je ne l’avais su avant de le lire, je n’aurais jamais parié pour un premier roman tant ce livre est abouti. Il m’a absolument ravie et donnée envie de découvrir ce lieu enchanteur et bien évidemment de lire les prochaines enquêtes de l’inspecteur Auer !
Je remercie Marc Voltenauer et les éditions Slatkine &Cie pour ce magnifique cadeau de Noël !
Bonsoir
Plus que genial !
Il vous tiens jusqu'au bout
Fin 2018, j'avais découvert Marc Voltenauer avec son roman "Qui a tué Heidi ?", recommandé par une amie lectrice qui m'en avait dit beaucoup de bien.
Je n'avais pas été déçue, bien au contraire par ce roman inattendu qui entremêlait éleveurs de vaches, tueur à gages soviétique, avocat pas très clair, couple gay dans un décor de cartes postales de chalets de montagne ...
J'avais acheté dans la foulée, "Le dragon du Muveran, premier opus de cette série d'enquête, mais je n'avais pas encore pris le temps de m'y plonger.
C'est chose faite, et je me suis régalée par cette balade au cœur des montagnes suisse, bol d'air apprécié en temps de confinement.
J'ai retrouvé l'équipe de policiers, la pasteur du village cette fois encore au cœur de l'affaire, et un lourd secret d'enfance qui a de graves conséquences.
Un roman bien mené, des personnages bien campés et attachants , une intrigue au grand air !
Bref un auteur qui confirme sa qualité et dont j'ai déjà le troisième opus en attente dans ma liseuse !
Aperçu depuis un certain temps sur les réseaux sociaux et dans les librairies je me suis enfin laissée tenter. Et j’ai bien fait! Des personnages à l’intrigue en passant par l’ambiance des montagnes je me suis volontiers laissée séduire… malgré une fin en demi-teinte pour moi.
Ce que j’aime dans les thrillers, ce sont les ambiances type huis clos qui vous place direct dans l’histoire et instaure une espère d’angoisse qui monte crescendo.
Dans Le dragon du Muveran, j’ai retrouvé cette atmosphère si cher à mon cœur de lectrice. Dans un si petit village, tout le monde se connaît mais surtout chacun devient suspect à mes yeux.
L’auteur alterne entre passé et présent afin de comprendre le pourquoi de ces meurtres. D’ailleurs parlons-en de ces meurtres! Ils sont pour ainsi dire très bien imagés, aucun mal à s’imaginer la scène de crime. Croyez-moi, on ne nous épargne pas! Tous ont une référence biblique et détiennent un message. Message que notre cher inspecteur Auer va tenter de déchiffrer.
Ici, la religion a une place assez importante, si ce n’est prépondérante sans pour autant être étouffant pour le lecteur. Evidemment, il y a de longues explications sur certains versets mais elles sont majoritairement utiles pour la compréhension de l’intrigue.
Une intrigue très bien ficelée par ailleurs et qui m’a littéralement happé. En effet, j’ai eu l’impression de tourner un peu en bourrique par les multiples renversements de situation qui ont lieu tout du long. C’est réellement un doute qui s’est immiscé en moi et qui ne m’a jamais vraiment quitté. L’auteur a su me tenir en haleine et vu la taille du livre, il valait mieux.
De plus, à côté de cette enquête quelque peu anxiogène, la bouffée d’oxygène se situe auprès des protagonistes et de leurs caractères. J’avoue avoir ris à certains moments devant certaines joutes verbales, et mine de rien ça fait du bien surtout lorsqu’on arrive à un point crucial de l’enquête.
Et c’est là qu’arrive ma demi-déception, le dénouement. Alors que la fin s’accélère, que l’on oscille entre révélations et course contre la montre, la fin m’a quelque peu désappointé. Je ne peux pas réellement en dire plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de cette lecture mais le sentiment qui m’a traversé est la frustration. Frustration parce qu’à mon sens, et ce n’est que mon avis personnel, je ne voyais pas du tout une fin comme celle-ci. Malheureusement c’est frustrant mais cela n’en reste pas moins une très bonne lecture.
En bref,
Le dragon du Muveran est un thriller qui vous entraînera dans une ambiance oppressante, pleine de doutes de par le lieu choisi pour l’histoire. Entre rebondissements et révélations, voilà une intrigue qui saura vous séduire.
Le dragon du Muveran
Une échappée belle en Suisse dans les Alpes vaudoises c’est ce que nous propose ce premier roman de Marc Voltenauer. Nous allons découvrir le très typique et charmant petit village de Gryon où rien ne vas plus. En effet on vient de découvrir un cadavre nu, supplicié dans le Temple. L’inspecteur Andréas Auer va enquêter avec intérêt d’autant plus qu’il est lui-même un habitant de Gryon avec l’aide de son compagnon Mikaël Achard journaliste. C’était super de voir ce couple gay dans leurs interactions, la tendresse en plus, c’est suffisamment rare pour être mentionné. Un couple pour qui tout va bien , pas d’épreuves homophobes à subir et une vie douce rythmée par des bons petits plats, des grands crus et des cigares fabuleux. Au fur et à mesure de ma lecture j’avais l’impression d’entrée dans l’intimité de l’auteur. Ici le rythme est cool pas de coups de speed et une lecture confortable où j’ai pu prendre mon temps pour découvrir les différentes facettes des nombreux personnages du village. J’ai aimé le jeu de la temporalité avec les retours en arrière du tueur nommé, « l’homme qui n’était pas un meurtrier », j’ai ressenti beaucoup d’empathie pour ce personnage complexe et dont la psychologie est grandement étayée les références à la religion. J’ai été surprise de ne pas être rebutée par toutes les références bibliques qui je trouve, sont très bien amenées et ajoutent sens et compréhension à l’intrigue. J’aurai voulu sentir plus de peur, d’angoisse et de suspicion à l’intérieur même du village car l’intrigue et le thème de la vengeance sont très porteurs. J’ai pris beaucoup de plaisir à toutes les explications « scientifiques »de Doc le médecin légiste, on apprend à tout âge. En conclusion je dirai que même si le scénario reste classique, la mécanique est bien huilée et que je n’ai pas pu résister à cette série de meurtres, de secrets d’enfance, de non dits et un tueur psychopathe qui reste un des plus attachants que j’ai connu. Une histoire de vengeance extrêmement bien ficelée, j’ai été happée du début à la fin sur plus de 600 pages, je dis bravo et j’en redemande … Ma prochaine lecture sera Qui a tué Heidi ? Bonne lecture
une histoire palpitante du début jusqu’à la fin. les personnage sont agréables on n'a pas envie que l'histoire s’arrête. Une enquête policière en pleine montagne loin de tout dans un petit village ou tout le monde se connait.
Je recommande la lecture de ce livre , j'ai passé un agréable moment à le lire , maintenant j'ai hâte de me plonger dans son second récit.
Dans les Alpes vaudoises le chant de Gryon n'annonce pas l'arrivée du printemps et l'épaisseur des murs empêche les secrets de se propager .Avec "Le dragon du Muveran" Marc Voltenauer nous invite à vivre dans une atmosphère où le brouillard s'accroche aux souvenirs ,où les retrouvailles ne se font pas les bras ouvert mais plutôt en croix ,où la prière et les messages ne sont pas toujours emprunts de bonnes intentions où les amitiés se paient "chair" et les alliances ne sont pas synonymes de mariage.
Tout au long de son enquête L'inspecteur Andreas Auer devra trouver les racines du mal qui ronge son village et comprendra que la partie immergée de l'iceberg ne servira pas à agrémenter l’apéritif mais plutôt à conserver les cadavres qui n'auront même plus la possibilité de voir la vérité en face .
Sachez le tout de suite ,le dragon ne vous déclarera pas sa flamme comme vous le pensez même si son intention est de réchauffer les chœurs et les cartes postales que vous recevrez ne vous feront pas battre le votre (coeur) sinon en mode "trouble du rythme" qui en signera l'arrêt !
Je remercie Lecteurs.com de m'avoir permis la lecture de ce polar si particulier aux rebondissements qui tiennent en haleine comme une randonnée en haute montagne.
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