"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Droit, arnaque et avocats...
Mark, Todd, Zola et Gordy sont élèves en dernière année au sein de l'école de droit Foggy Bottom. Espérant embrasser la très lucrative profession d'avocat, ils déchantent rapidement : Foggy Bottom n'est qu'une usine à fric qui rapporte des millions à leurs propriétaires mais ne dispense qu'un enseignement médiocre qui ne débouche -au mieux- qu'à des postes subalternes... Le problème c'est que pour financer leurs études les élèves de ces écoles privées contractent des prêts énormes à des taux usuraires sans aucun espoir de pouvoir les rembourser... Après le suicide de Gordy les trois amis décident de prendre le taureau par les cornes et montent une arnaque culottée mais dangereuse... Un excellent Grisham dans la lignée de "La Firme".. Jouissif !
Livre écouté en audio book.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu ou écouté du John Grisham et même si ce livre là ne restera pas dans mon Top5, j’ai eu plaisir à entrer dans cette histoire qui dénonce, une fois de plus, le pot de fer contre le pot de terre.
Washington. Mark, Todd, Gordon et la jolie Zola (d’origine sénégalaise) sont étudiants à Foggy Bottom. Une école de droit qui s’avère être une véritable arnaque. Un établissement au niveau aussi médiocre que son nom, où il est bien difficile d’obtenir son diplôme, tant les élèves et les professeurs sont démotivés. Les quatre amis se sont endettés jusqu’au coup et se retrouvent pris à la gorge sans aucune sécurité d’avenir, contrairement à ce que l’on a voulu leur faire espérer …
Jusqu’à ce que Gordy, bipolaire qui a arrêté son traitement, découvre les diverses facettes financières de cette juteuse escroquerie autour de prêts accordés généreusement aux étudiants. Escroquerie qui enrichit grassement certaines écoles et leurs “bienfaiteurs” (des avocats véreux), dont le principal instigateur se nomme Hinds Rackley …
Après un drame qui va les toucher de plein fouet (les proches de Gordon vont les accuser injustement d’en être responsables), Mark, Todd et Zola décideront d’intervenir et ne lâcheront plus l’affaire, quitte à bouleverser leurs jeunes existences. Avec un seul but : faire tomber Hinds Rackley et ses complices et mettre fin à leurs magouilles.
Comme toujours, John Grisham se glisse dans la peau du porte-parole des plus vulnérables. Un écrivain engagé qui utilise régulièrement sa plume afin de dénoncer la ségrégation sociale ou raciale d’une justice à deux vitesses, ou encore les pratiques éhontées des spéculateurs sans scrupules de la finance américaine. Un roman passionnant, qu’on n’a pas envie de lâcher avant d’en connaitre l’épilogue. Je demeure au fil des ans une fan inconditionnelle de ce sympathique auteur !
Aux Etats Unis, pour mener à bien leurs études, les étudiants doivent souscrire un prêt. S’ils font une bonne école et sont brillants ils feront partie de ceux qui arriveront à trouver un bon travail et rembourser peu à peu la dette colossale de leur prêt. Malheureusement ce n’est pas le cas de Todd, Mark, Gordy et Zola. Inscrits dans une piètre école de droit dont le pourcentage de réussite aux examens est faible, ils comprennent qu’ils ont de grands risques non seulement d’échouer mais aussi de galérer pour trouver un emploi donc de vivre toute leur vie en croulant sous les dettes.
Lorsque l’un d’entre eux découvre l’engrenage dans lequel les mauvaises facs de droit « piègent » les étudiants et qu’un homme, escroc professionnel, bien à l’abri en est le grand manitou et s’empoche des millions grâce à cette manipulation d’étudiants trop naïfs, s’en est trop pour lui, il met fin à ses jours. Ajouté à ça, la famille de Zola, sur le sol des USA depuis 26 ans, est arrêtée, mise en centre de détention pour être renvoyée au Sénégal leur pays d’origine.
Abattus, perdus, les 3 étudiants décident alors d’abandonner leurs études, d’exercer illégalement la profession d’avocat et de monter une grosse arnaque qui pourrait leur rapporter très très gros. Ils vont commettre des erreurs qui va engranger une course contre la montre avec les autorités…
***
John Grisham, l’auteur de « la firme » dont avait été tiré un film avec Tom Cruise, a su me happer dans son histoire. Qu’adviendra t-il de la famille de Zola et des 3 étudiants ? Difficile de lâcher le livre une fois dedans. J’imagine bien un nouveau film.
Merci à NetGalley et aux éditions JC Lattès de m'avoir permis la lecture de ce bon policier.
Quatre jeunes étudiants en droit ,inscrits dans la même école de Washington rêvent de grands projets jusqu'à ce que l'un d'eux se suicide après avoir démontré que les prêts contractés aux étudiants les asphyxie et que leur avenir en sera contrarié.Ils décident donc de profiter à leur tour des failles du système judiciaire et de plaider sans le diplôme d'avocat.
Depuis des années, John Grisham, à travers ses romans, nous décrit les travers de l’Amérique. Les machines à broyer la vie des gens ou de leur avenir, et souvent par le prisme de l’avocat.
Ici, ce sont les prêts étudiants qui sont en ligne de mire. Véritables industries à fabriquer de l’argent en faisant espérer, d’hypothétiques emplois…..
Alors, que l’on sait que seules les grandes universités, peuvent vraiment y prétendre. Seulement voilà, pour les intégrer, il faut un très bon niveau et beaucoup d’argent. Alors, pour les autres, ce sont des établissements privés, payants également, mais qui n’ont réellement aucune valeur.
Et ça, nos héros, en ont pris conscience depuis quelque temps.
Le suicide de leur ami, qui avait enquêté sur cette machine, va les précipiter dans une spirale pour essayer de s’en sortir en « arnaquant » à leur tour le système.
C’est haletant, angoissant, on se prend à espérer que ce trio va s’en sortir et défier le grand capital mais ce serait trop simple….et surtout, aux Etats Unis, où tout se règle par millions de dollars.
Le thème des travailleurs en situation irrégulière est aussi abordé, problème mondial, il nous ramène à l’actualité quotidienne. Une situation qui n’est vraiment bien gérée nulle part.
Les Imposteurs, c’est un bon moyen de se détendre, en réfléchissant à des problèmes très concrets, sur les dérives d’une société, toujours prête à faire passer les intérêts financiers avant l’humain.
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