"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cents millions d'individus dans une communauté estimée à un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires... Ses armes aussi. Terriblement destructrices.
Lorsqu'il entre dans la cave de la maison léguée par un vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu'il va à leur rencontre.
A sa suite, nous allons découvrir le monde fabuleusement riche, monstrueux et fascinant de ces «infraterrestres», au fil d'un thriller unique en son genre, où le suspense et l'horreur reposent à chaque page sur les données scientifiques les plus rigoureuses.
Voici pour la première fois un roman dont les héros sont des... fourmis !
Que dire de ce roman ? Beaucoup de choses et majoritairement du positif !
Je tiens à dire tout d'abord, que c'était la première fois que je lisais du Bernard Werber et ce fut pour moi une expérience enrichissante ! Je dis bien enrichissante, car ce roman, au-delà d'être une fiction divertissante, c'est également une histoire instructive et passionnante. On apprend des centaines de choses sur les fourmis, mais aussi sur d'autres animaux et notre curiosité nous pousse même à aller faire des recherches pour en apprendre davantage.
J'ai adoré suivre le parcours des fourmis et aussi bête que cela puisse paraître, on s'y attache autant, si ce n'est plus, qu'aux humains ! Voir le fonctionnement de la colonie Bel-o-kan est fascinant et prenant tant les rebondissements se succèdent !
Au-delà d'un roman divertissant et instructif, Les Fourmis nous fait également réfléchir sur notre condition humaine et la société. Ce roman, datant de 1991, faisait déjà écho à notre société actuelle et j'ai savouré de multiples passages de la fameuse encyclopédie d'Edmond Wells aux remarques cyniques.
Quant aux points "négatifs", ce sont des spoilers, mais je vous en parle dans ma vidéo disponible sur ma chaîne Youtube (@revues_livresques)
Edmond, scientifique passionné par les fourmis, meurt et lègue son appartement à sonneveu Jonathan. Une condition quand-même, celui-ci ne doit absolument pas aller dans la cave. Quand leut petit chien trouve le moyen d'accéder à cette cave sans pouvoir en revenir, Jonathan décide d'aller le chercher mais après plusieurs incursions, ne revient finalement plus lui-même. Et tous ceux qui iront le chercher, sa femme, les pompiers ensuite, son fils... ne reviendront jamais sur la terre ferme.A lors que se passe-t-il sous terre ? Pour ce groupe d'humains, il faut attendre la fin du roman pour l'apprendre.
Mais entre les chapitre "humains", on a les chapitres "fourmis", sans transition. On apprend comment celles-ci vivent, fonctionnent, pensent et agissent. Il y a différentes espèces et les guerres ne sont aps rares. On s'attache à elles comme on s'attacherait à d'autres personnages de romans.
C'est bien pensé, il y a des moments hyper interessants (je regarderai sûrement d'un autre oeil les nids de fourmis maintenant) mais j'ai trouvé certains passages un peu longs et rébarbatifs.
le livre qui m'a fait découvrir Bernard Werber
J'ai découvert ce livre lors d'un prix du livre décerné par les lycéens de mon lycée. Ma première lecture ne fut pas heureuse car je ne comprenais pas le sens de ce livre. Puis je l'ai repris plus tard, et j'ai dévoré la trilogie. Je n'ai pas lu tous les Werber, mais une grande partie quand même et c'est une autre vision du monde qu'il nous propose.Grâce à ce livre, j'ai fait découvrir Werber à ma mère et mon frère qui en sont devenus accrocs par la suite.
Pensée de janvier : "Parfois, il me vient une idée stupide. En voyant ces cités de sable, je me dis : et si c'était la nôtre ? Si nous étions nous aussi installés dans quelque aquarium prison et surveillés par une autre espèce géante ? Si Adam et ève avaient été deux cobayes expérimentaux déposés dans un décor artificiel, pour "voir" ?"
Le suspense est le premier mot qui me vient à l'esprit. Un peu à l'image des romans d'Agatha Christie vous voyez ? Mais ici, l'auteur ajoute un soupçon de fiction qui transforme un sujet à priori banal - les fourmis -, en un roman où la réflexion philosophique tient le premier rôle. Bon, je ne vous cache pas que durant les 130 premières ages, je me suis ennuyée à lire ce roman. Et puis, toutes ces descriptions liées au monde des fourmis ne me passionnent pas plus que ça. Pourtant, tout devient logique et cohérent lorsque j'arrive à la moitié du livre, je me surprends même à ne plus pouvoir m'arrêter ! Qu'y a-t-il dans cette cave ? Que signifie ces inscriptions mystérieuses lorsqu'on y pénètre ? Est-ce que 327e, 56e et 103 683e vont s'en sortir indemnes ? Est-ce que l'absence de résumé en 4e de couverture est due au hasard ? De quelle arme secrète s'agit-il ? Autant de questions se bousculent dans ma tête pendant que mes yeux glissent de gauche à droite, sur le papier.
Ce roman a quelque chose de profond dans la réflexion qu'est offerte au lecteur. C'est-à-dire que la façon dont nous sommes invités à nous prendre d'affection pour les fourmis a quelque chose de "mystique", tout comme ce brownie. C'est vrai non ? Un aspect sombre, presque pâteux, compact et, pour ma part un tantinet écœurant (je sais, je risque de me mettre à dos la congrégation des fanatiques de brownies -.-). Ce gâteau me fait penser à une sorte de fourmilière, de forme carré certes.
Tout au long de ce voyage philosophique je me suis demandé : est-ce que la pauvreté existe au sein d'une fourmilière ? Les fourmis seraient-elles supérieurs aux humains non seulement en nombre mais aussi en intelligence ?
Je tire de ce livre une incitation à l'introspection individuelle et collective, à davantage se questionner sur ce qui nous entoure, à penser autrement la solidarité et le courage. Peut-être que certains d'entre vous ont atteint la maturité nécessaire pour ce poser ce genre de questions, pour les autres, grandissez en gardant à l'esprit que rien n'est impossible, que notre instinct est notre précieux allié, ne jugez pas trop vite la personne en face de vous, quelque soit sa taille, son âge, elle peut se révéler bien plus forte que vous.
très beau livre l'histoire de deux univers les humains et les fourmis ... (bon j'avoue on a du mal a retenir le nom enfin plutot le matricule de la "vedette") deux mondes qui finissent par se rejoindre... super roman lu pour la premiere fois en 95 et dernierement
L'art de découvrir un point de vue différent :)
J'ai ouvert le livre sans réelle envie et dès le premier chapitre je suis resté scotché !!!!
Fabuleux et on ne voit vraiment plus les fourmis de la même manière après l'avoir lu !!!
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