Fille d'immigrés italiens, Alice Callandri consacre son enfance et son adolescence à prendre la pose pour des catalogues publicitaires et à défiler lors de concours de beauté. Mais, à dix-huit ans, elle part étudier à Paris. Elle y rencontre Jean. Ils s'aiment intensément, fondent une famille, se marient. Pourtant, quelques jours après la cérémonie, Alice disparaît. Les années passent mais pas les questions. Qu'est-elle devenue ? Pourquoi Alice a-t-elle abandonné son bonheur parfait, son immense amour, sa fille de dix ans ?
Portrait de femme bouleversant, histoire d'un amour fou, secrets d'une famille de province : ce texte fort et poétique questionne l'un des plus grands tabous et notre part d'humanité.
Des conseils de lecture pour toutes les envies d'évasion littéraire...
Une histoire d’amour impossible des plus tristes et bouleversantes que j’ai pu lire !
Mme De Baere vous m’avez prise aux tripes et m’avez fait utiliser plusieurs mouchoirs pour essuyer mes larmes !
Quelle histoire ! Et tirée d’une histoire vraie parait-il !?!
Inutile de dire que ce livre m’a bouleversée et qu’évidemment j’ai aimé être touchée à ce point.
On retrouve des airs d’histoires de Valérie Perrin, jojo Moyes, Agnès Ledig, avec la même sensibilité.
Une histoire très émouvante qui montre que parfois il vaut mieux qu’un secret reste un secret, rester dans l’ignorance vaut mieux que de savoir…
***
Depuis longtemps, Alice a fuit sa mère et mène une vie tranquille et heureuse. Son bonheur est parfait depuis qu’elle a rencontré Jean, l’amour de sa vie, et qu’ensemble ils ont eu une petite fille. L'alchimie entre eux deux est parfaite.
Lorsque Charlotte leur fille a 10 ans, ils décident d’officialiser leur union en se mariant.
C’est alors que réapparait la mère d’Alice qui a quelque chose à lui révéler.
Aussitôt la révélation faite, Alice disparait de la vie de Jean et Charlotte comme ça ! d’un claquement de doigt avec juste les affaires qu’elle a sur elle c'est-à-dire pratiquement rien.
En même temps qu’Alice on apprend la raison de cette fuite et comme elle on reçoit une sacrée claque ! Si nous, lecteur, on sait, ce n’est pas le cas de Jean et de Charlotte qui ne comprennent pas pourquoi Alice les a quittés du jour au lendemain alors qu’ils étaient si heureux.
Se pose la question, et nous ? Qu’aurions nous fait ?!
Je n’en dirai pas plus mais bon sang que c’est triste tout ce bonheur perdu !
Je fais abstraction du seul petit hic de l’histoire concernant le fait qu’Alice ne soit pas recherchée par la police suite à sa disparition. On a en tête des affaires célèbres où lorsqu’une femme disparait, la police la recherche et bien souvent le mari est suspecté de l’avoir tué. Ici que neni, rien. Elle disparait mais la police considère qu’étant majeure il n’y a pas lieu de la rechercher… bon…
J'ai adoré mais c'est vraiment vraiment pas gai. Mais "qu'importe" c'est superbement bien écrit, faut donc croire qu'il n'y a que les drames qui génèrent des chefs d'oeuvre...Je pense que cela va être adapté au cinéma très rapidement. C'est une histoire intense et incroyable mais qui peut dire que cela ne peut jamais arriver en vrai ?
ETONNANT !
«Lire un roman qui vous emporte, que vous ne pouvez pas lâcher, que vous essayez de faire durer, comme un plaisir toujours reconduit, reste un des plus grands bonheurs de notre vie de chaque jour.»
Jean d’Ormesson
Échanges épistolaires avec Sophie de Baere,
jolie et talentueuse auteure du nouveau roman « Les Corps Conjugaux »
J’ai adoré ce livre paru fin janvier 2020 aux éditions JCLattes
Retrouvez mon avis enthousiaste et ma chronique un peu plus bas (mi-mars)
Et cliquez sur le lien de mon blog dans ma bio pour lire son interview en 7 questions.
Ce roman d’amour dramatique est une pépite qui m’a émue tout du long et si vous n’avez pas eu le temps de vous le procurer juste avant notre confinement ce n’est que partie remise :
1- vous pouvez le commander en numérique (tablette ou liseuse) sur le site de la Fnac (15€ vs papier 22€)
2- ou patienter jusqu’à la réouverture de votre librairie chouchou parce que comme moi vous aimez « le toucher vélin » et le bon vieux « papier chiffon » c’est pour bientôt
Et en attendant régalez-vous des mots tendres et tout-doux de la lumineuse et un peu mystérieuse Sophie de Baere (Niçoise comme moi)
Bonne lecture à vous!
2 post Instagram sur ce livre, je l'ai même présenté lors d'un Brunch littéraire, mon COUP DE COEUR dU 1er confinement « les corps conjugaux » de Sophie de Baere, auteure Niçoise ! Vous retrouverez mon avis et chronique littéraire dans mes post Instagram de mars 2020
« Nourritures intellectuelles, nourritures terrestres, dans un lieu incontournable de Nice, retrouvez un espace de chaleur et d'humanité, un temps d'arret sur pause, devenus trop rares surement aujourd'hui. »
Voici un roman époustouflant… un incroyable et bouleversant hymne à l’amour…
Impossible de résumer cette histoire que je ne voudrais en aucun cas déflorer. Il suffit de dire que cette lecture m’a emportée, m’a remuée et émue au point qu’il m’a été difficile de lire les derniers chapitres tellement poignants. J’ai dû m’accrocher pour ne pas littéralement fondre en larmes devant ces pages magnifiques qui explorent les recoins les plus secrets et mystérieux de l’âme humaine et décrivent des émotions terribles, violentes, profondes avec une justesse rare. Quelle plume ! J’en frémis encore.
Les corps conjugaux est le second roman de Sophie de Baere. Je consacre une vidéo dans laquelle je vous donne mon avis sur Youtube, agnesideeslivres booktube. Je lis également un extrait. Le roman parle d'un secret de famille, un secret tabou dans notre société. L’histoire est celle d’Alice Callandri, ou Alizia, immigrée italienne. Toute jeune, poussée par sa mère, elle défile comme mannequin puis elle devient Miss Normandie. Mais cette vie n’est pas sa vie, selon elle. Cette carrière de mannequin représente l’ambition de sa mère. Alice décide donc de quitter sa famille à l’âge de 18 ans et s’installe à Paris. Un jour, elle rencontre l’homme de sa vie ; le seul, l’unique. Ils s’aiment à en mourir. Ils s'installent ensemble et fondent une famille. Alice et son mari ont une fille, Charlotte. Puis c’est le drame. Alice découvre un secret trop lourd pour elle, un secret qui brise une vie, qui brise une famille. Elle préfère s’enfuir de son foyer, délaissant son mari et sa fille.
Le roman aborde un thème de société. Il coûte 20 euros et possède 331 pages, éditions JC LATTES 2020.
A propos de l'auteur, l'éditeur écrit ceci : "Sophie de Baere est diplômée en lettres et en philosophie. Elle vit à Nice où elle enseigne. Elle est l’auteure et compositrice de chansons françaises."
Sophie de Baere est l'auteur d'un premier roman : « La dérobée » publié en 2019, édition Anne Carrière.
Je vous invite à visionner ma vidéo.
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Merci à vous.
A bientôt
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Sophie de Baere a une nouvelle fois écrit un roman fort, un roman qui ne peut que enrôler son lecteur. Quand j’ai refermé « Les corps conjugaux », j’ai été abasourdie… Abasourdie par Alice, par Jean, par Charlotte (leur fille), par tous les personnages de ce roman en fait. Abasourdie par l’histoire. Abasourdie par l’amour. Abasourdie par la plume de Sophie. Ce roman m’a brûlée pendant ma lecture: brûlée par la vie d’Alice, brûlée par l’amour unissant Alice et Jean, brûlée par l’attitude de la mère d’Alice, brûlée par le secret.
Pour moi, dans ce roman, le personnage principal est l’amour, celui dont on rêve tous, celui avec un grand A. Il y a l’évidence, l’évidence de la rencontre entre Alice et Jean. L’évidence de leur amour. L’évidence de la naissance de Charlotte. L’évidence de leur union. Jean et Alice s’aiment tellement, ils s’aiment à la folie, ils s’aiment à ne penser qu’à eux et eux leur suffisent. Alors quand Alice disparaît, c’est l’incompréhension totale et je me demande comment une personne peut fuir cet amour, cette vie, cette famille. Surtout que cette fuite, Alice, elle la subit et elle va s’oublier car sans Jean ni Charlotte, Alice n’est plus personne, elle traverse sa vie comme une personne oubliée, une personne qui ne mérite pas tout cet amour. Mais pourquoi s’infliger cela? Parce que leur amour est interdit? Parce que la société refuse en bloc cet amour? Parce que l’évidence n’est pas morale?
Dans « Les corps conjugaux », l’écriture de Sophie est belle, sensible, douce. Elle écrit avec une telle envie de transcrire cet amour que j’ai plongé entièrement dans l’amour de Alice, Jean et Charlotte. « Les corps conjugaux » est un beau roman dont sa puissance est l’amour. Sophie de Baere a écrit un roman puissant, un roman fort, un roman qui interpelle, un roman qui interroge, un roman d’amour. « Les corps conjugaux » est un roman qui m’a transportée, qui m’a bouleversée, qui m’a indignée, qui m’a emportée dans une vague d’amour. Merci Sophie pour ton roman.
Écrire est un besoin fondamental pour Sophie de Baere. Si elle a toujours écrit, le plus souvent il s'agissait de textes courts. Puis est venu un premier long manuscrit resté dans un tiroir, jusqu'à ce qu'en 2016, suite à un gros bouleversement familial, elle publie La dérobée. Les corps conjugaux est son second roman.
Fille d’immigrés italiens, Alice Callandri consacre son enfance et son adolescence à prendre la pose pour des catalogues publicitaires et à défiler lors de concours de beauté. Mais, à dix-huit ans, elle part étudier à Paris. Elle y rencontre Jean. Ils s’aiment intensément, fondent une famille, se marient. Pourtant, quelques jours après la cérémonie, Alice disparaît. Les années passent mais pas les questions. Qu’est-elle devenue ? Pourquoi Alice a-t-elle abandonné son bonheur parfait, son immense amour, sa fille de dix ans ?
Les corps conjugaux est non seulement un portrait de femme bouleversant mais également l'histoire d’un amour fou. Ce roman aborde avec beaucoup de subtilité et de psychologie la question des secrets de famille et celle de l'abandon.
En France, chaque année, le Ministère de l'Intérieur enregistre la disparition inquiétante de plus de 10 000 personnes, autant de familles, de proches qui restent avec leur questionnement. Mais pour quelles raisons quitte t-on tout du jour au lendemain ? C'est à cette délicate question et sans jugement moral que Sophie de Baere tente de répondre. Pour ce faire, elle révèle progressivement l'improbable tragédie en alternant le point de vue de celle qui a abandonné l'Amour de sa vie et leur fillette, et celui de celle qui a été abandonnée. L'intrigue est finement amenée si bien qu'au gré des pages, la douleur d'aimer se substitue au bonheur. D'ailleurs, l'une des plus grandes douleurs n'est-elle pas d'aimer une personne que l'on ne peut avoir ?
Avec force et poésie, Sophie de Baere explore l'un des plus grands tabous et interroge notre part d'humanité. Sa plume subtile et parfaitement ciselée nous offre une palette d'émotions et vient titiller la morale et l'intimité de chacun d'entre nous. Aucun doute, Les corps conjugaux est un roman déroutant, bouleversant qui ne peut laisser le lecteur indifférent. Un conseil, laissez-vous tenter.
https://the-fab-blog.blogspot.com/2020/07/mon-avis-sur-les-corps-conjugaux-de.html
Une lecture bouleversante, celle d’un amour infini, impérieux, salvateur… Tout pourrait être rose et tendre quand on a la chance de trouver son « âme sœur » et que la vie passe, tranquille et gourmande à ses côtés… Oui, tout pourrait être rose mais ici cela vire au noir. Je vous laisse découvrir pourquoi en vous plongeant à votre tour dans les mots sensibles, poignants, ajustés de Sophie De Baere. En dire plus dévoilerait trop de ce livre qui m’a beaucoup touchée, et surtout amenée à une multitude de questions sur ma propre perception de l’amour, de la maternité, de la famille… Une très belle découverte de plume pour moi...
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