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« Oui, dans ma vie, il y a eu beaucoup de chiens - mais il y a eu le chat », écrit Colette dans Les Vrilles de la vigne. Les chats n'ont pas seulement été ses compagnons préférés, ils ont constitué pour elle le lien entre le réel et l'imaginaire, l'autobiographie et la fiction. Les chats de Colette apparaissent dans la plupart de ses récits, mais aussi dans nombre de fictions. Plus-qu'animaux, ils sont des para-humains, porteurs de signes et de sens. D'ailleurs, ils parlent souvent de ces êtres étranges qui les entourent, les humains. Certains, magiques, se dédoublent : Kiki-la-doucette, vieux et fidèle compagnon de l'écrivain, prend la parole dans les Dialogues de bêtes et devient un personnage aussi snob que volubile qui dédaigne et sa maîtresse et le chien qu'elle a eu la maladresse de faire entrer dans son intimité : Colette n'était pas dupe de sa passion des chats, ni de leur ruse.
Les chats de ma vie rassemble les chats peuplant l'oeuvre de celle qui les aimait tant. Des gouttières aux boudoirs, des jardins aux chambres, imaginés ou authentiques, les voici, affectueux, intéressés, séduisants, pervers, ronronnant, griffant, libres.
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